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"Durant les dernières années de sa vie, Frère Charles a vécu en immersion parmi les Touaregs, dont il avait appris la langue par le biais de la poésie. Dans son amitié avec ce peuple, il a su contempler la beauté de Dieu dans ses «frères» d'Islam, qu'il affectionnait tout particulièrement. Pour lui rendre hommage, Pax Christi  vous propose de méditer certains aspects de sa vie et de sa spiritualité, afin d'apporter des éclairages sur les paroles du Christ: «Je vous laisse la paix, je vous donne la paix; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne» (St Jean 14, 27-28). La manière du monde et celle du Christ sont-elles si différentes ? Comment le Christ nous donne-t-il la paix, et sommes-nous capables de reconnaître ses voies ? Jésus disait que son Royaume n'était pas de ce monde, et que pourtant il fallait le rechercher avant toute autre chose. Alors comment comprendre la présence de ce Royaume et comment, en tant que chrétien, s'en nourrir et en être ensuite témoin ? Voilà les pistes de réflexion que nous proposons aux lecteurs dans ce dossier «à l'école de Charles de Foucauld, le frère universel». "

"Ce cours présentera l'identité, le rôle et la place de Jésus dans la foi et la spiritualité musulmane, à travers l'étude des textes du Coran et de la Tradition. Il étudiera ce qu'en disent des auteurs musulmans anciens et modernes jusqu'à la poésie arabe contemporaine qui évoque le Christ en sa passion. Il questionnera la figure du Christ en islam au regard de la foi chrétienne."

"Interview] Jésus-Christ en croix, lardé de coups de poignard, et un slogan : « Attaque au couteau : va-t-on enfin réagir ? Expulsion des islamistes. » C'est l'affiche placardée dans les rues de Béziers par son maire, Robert Ménard, dès vendredi 30 octobre, le lendemain de l'assassinat par un terroriste de trois personnes dans une église de Nice. Retour sur une polémique avec le sociologue des religions Jean-Louis Schlegel."

"Mission Ismérie, créée en juin dernier, a pour but d'accompagner le chemin de conversion « de l'islam au Christ ». Son directeur exécutif, Marc Fromager, ancien directeur de l'AED, nous présente cette nouvelle association."

"« Les chrétiens d'Orient sont les premiers disciples du Christ », c'est par ces mots que Mgr Jean-Paul James a commencé son homélie ce dimanche 14 septembre."

"Le 27 janvier 2016, le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, a publié un article dans le dernier numéro de la revue Oasis dédié aux chrétiens du Moyen-Orient face à la menace Daech. Que signifie avoir la pensée du Christ devant ce qui se passe dans cette région du monde, interroge le cardinal qui, avant toute autre considération - géopolitque ou économique -, fait cette simple constatation : « sur ces terres, c'est un martyre qui se consume ». Un fait, « que nous avons du mal à regarder en face ». Pourtant, poursuit le cardinal Scola, ce fait à une importance énorme, « non seulement pour l'Église, mais aussi pour une compréhension plus profonde des racines de la conflictualité persistante au Moyen-Orient… ». La pensée du Christ qui nous habite « est un principe qui explique le réel », souligne encore l'archevêque de Milan, principe qui nous confie ici « au moins trois leçons » : la première « sur la place du martyre dans la vie de l'Église », la seconde sur l'enseignement « que les chrétiens orientaux livrent au monde et qui n'est pas une simple affaire intra-ecclésiale », la troisième sur l'épreuve que traversent les communautés chrétiennes orientales, « épreuve qui met impitoyablement en lumière l'abdication de l'Occident »."

"Dans nos paroisses, en prenant appui sur Amoris Lætitia, nous mettrons cette année l'accent sur la préparation des jeunes couples au mariage. Ce temps de préparation est l'occasion de proposer une catéchèse sur la foi, le Christ, l'Église, les sacrements. Beaucoup de choses existent déjà dans nos cinq doyennés. Mais cela reste encore à développer. Un autre domaine d'écoute et d'accompagnement est la présence auprès des familles en deuil. Des personnes se forment à ce sujet dans notre diocèse. Comment comprendre les nouveaux rites autour de la mort ? Comment annoncer la bonne nouvelle de la Résurrection du Christ ?"

"À l'adolescence, Joseph a éprouvé le besoin de parler de sa foi : « Le Christ ne s'est pas caché, je ne me cache pas. Pourquoi garder ce trésor pour moi ? À chaque fois qu'on transmet le Christ, ne fait-on pas un cadeau à son prochain ? ». Pour lui, transmettre sa foi fait partie de la vocation du chrétien."

"  Alors que nous célébrons cette semaine la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ, notre Seigneur, l'Eglise se souvient qu'il y a 25 ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans le contexte de la guerre civile algérienne, sept moines Cisterciens du monastère de Tibhirine étaient enlevés par un commando, puis assassinés. Seuls deux autres religieux échappèrent à cette rafle. Le choix fait par ces hommes de rester auprès de leurs frères et sœurs Algériens au milieu desquels ils avaient fait le choix de vivre, qu'ils aimaient et servaient, et ce malgré le danger dont ils étaient conscients n'était pas un suicide. Rejoignant le Christ dans le don total qu'il fit de sa vie, et à son exemple, ils n'ont pas choisi de mourir, ils ont choisi d'aimer jusqu'au bout et quel qu'en soit le prix. Ils ont choisi d'être par leur présence, leur proximité, leur amour de ces gens, une puissance de vie, comme Jésus fut lui-même puissance de vie par sa proximité avec les petits, les pauvres, les malades, les rejetés… On a essayé de le faire taire, on l'a mis en croix, et il savait que ce serait le prix à payer pour manifester son amour… Pourtant, cette puissance de vie que les hommes pensaient pouvoir mettre à mort, même mise à mort, débouche sur la résurrection. "

Je ne sais pas dire ce qu'est la vraie manière d'être musulman, mais je veux croire, comme chrétien et comme évêque, à la suite de St François d'Assise, du Bienheureux Charles de Foucauld, des papes St Jean-Paul II et François, et de tant d'autres grandes figures chrétiennes, que les musulmans sont des frères et sœurs en humanité, que je peux rencontrer, mieux connaître, et avec lesquels il doit être possible de bâtir une "amitié sociale", sans avoir peur de leur témoigner de ma foi en Jésus-Christ. Je remercie les autorités musulmanes pour ce qu'elles ont déjà fait en ce sens, et qu'elles veulent poursuivre. J'invite les chrétiens à ne pas se laisser dominer par la peur, la violence, les jugements hâtifs et à l'emporte -pièce ou le découragement. C'est en vivant toujours davantage selon l'évangile de Jésus-Christ, et en se laissant rejoindre et animer par son Esprit que les peurs pourront être dépassées, que le terrorisme pourra être vaincu et que l'avenir sera éclairé. Nous croyons que Dieu a son mot à dire pour la construction de cet avenir de justice, de fraternité et de paix. Soyons, pour notre part, à cause de Jésus, de celles et ceux qui travaillent sous sa conduite.

"Oui, il nous faudra beaucoup d'endurance pour refuser de céder à la peur, pour témoigner sans faiblir de notre foi en Jésus-Christ, pour rappeler que le véritable blasphème est d'employer la violence en invoquant le nom de Dieu. Il nous faudra puiser en Dieu la patience et la détermination de toujours tendre la main pour un dialogue avec les croyants de l'Islam, parce que nous avons beaucoup à partager avec eux, parce que leur humanité et leur foi nous inspirent le respect, et parce qu'en Dieu ils sont nos frères. (...) Oui, il nous faudra beaucoup d'endurance pour refuser de céder à la peur, pour témoigner sans faiblir de notre foi en Jésus-Christ, pour rappeler que le véritable blasphème est d'employer la violence en invoquant le nom de Dieu. Il nous faudra puiser en Dieu la patience et la détermination de toujours tendre la main pour un dialogue avec les croyants de l'Islam, parce que nous avons beaucoup à partager avec eux, parce que leur humanité et leur foi nous inspirent le respect, et parce qu'en Dieu ils sont nos frères."

"Je suis très heureux de vous expliciter comment j'ai fait cette rencontre personnelle, moi, musulman, avec la personne de Yasu'al-Masih, Jésus-Christ ! » Dans cette vidéo postée en 2008 sur YouTube, un certain Saïd Oujibou raconte avec gouaille et fougue être passé « de Mohammed à Christ ». Né en 1968, ce fils de Marocains immigrés dans les Vosges oscillait entre délinquance et islam démonstratif, au point de vouloir faire le djihad en Afghanistan contre les Soviétiques. Mais le Ciel en a décidé autrement : converti à la suite de sa sœur dans une église évangélique, devenu pasteur, il se dit désormais fier d'être arabe et chrétien, titre de son ouvrage publié en 2010."

"Ils ont vu le Christ ou la Vierge Marie leur parler ou se manifester à eux au cours d'un songe. Cette irruption soudaine dans leur vie a conduit ces hommes et ces femmes, dont certains musulmans, à une conversion radicale. "

"Mgr Dubost et le père Lelong interviennent ce week-end lors du rassemblement musulman au Bourget organisé par l'UOIF, proche des Frères Musulmans. Pour Mgr Dubost, son intervention visera à « dépasser les stéréotypes » et à « renforcer les liens avec les musulmans« . L'UOIF est la section française des Frères Musulmans qui contrôle tout un ensemble de mosquées. Le principal inspirateur de l'UOIF est Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères Musulmans. Comme son grand-père, il proclame : « L'islam est dogme et culte, religion et État, spiritualité et action ». Les Frères Musulmans se rattachent au rite hanbalite. Le statut pour les chrétiens défendu par l'UOIF comme par l'ensemble de l'islam s'appelle la dhimmitude. Plutôt que de croire qu'il va dépasser des stéréotypes, Mgr Dubost devrait s'instruire. Qu'il prêche à ce congrès le Christ Ressuscité !"

Alors que de nombreux Européens ignorent jusqu'à la signification de Pâques, des millions de chrétiens en terre d'islam fêtent la Résurrection du Christ souvent au péril de leur vie.

"Un « savant » musulman égyptien [1] s'est, il y a quelques jours, écrié publiquement : « Je hais les chrétiens, ils me dégoûtent ! » [2] J'ai vu le visage de cet homme : image forte d'autant plus insupportable qu'elle émane d'un soi-disant savant, d'un prêcheur ; vision d'une haine qui ne peut provenir d'aucun dieu, d'un mépris qu'il est difficile de contempler sans soi-même se sentir envahi de sentiments affreux. Tentation de répliquer sur les mêmes registres, tentation de céder à l'ignominie, tentation de conseiller la vengeance : non, seulement écouter le silence du Christ tout au long de son calvaire. De contempler son regard pendant que les clous s'enfoncent dans ses poignets, dans ses pieds"

"Cet été, le Festival d'Avignon a connu des records d'affluence. La veille du 14 juillet, une jeune femme entre dans une église. Elle ne sait pas encore qu'en cet endroit, comme en d'autres lieux d'Avignon, le Festival chrétien bat son plein : exposition sur le linceul de Turin, visite catéchétique de l'église, distribution et explication du chapelet, tractage sur le parvis et dans les rues : ici, on ne joue pas aux Damnés comme au palais des Papes, mais on dit bien haut la joie d'être sauvés."

"La présence musulmane dans nos quotidiens interpelle les disciples du Christ et leur responsabilité au regard de l'Évangile."

"Après l'assassinat dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray d'un prêtre par deux hommes se réclamant de l'organisation de l'État islamique, les réactions de solidarité avec la communauté catholique se multiplient. Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, parle d'un « acte abominable ». Il a exprimé sa proximité et dit prier pour toutes les victimes et leurs familles. « La tristesse qui nous saisit ne peut pas éteindre notre espérance quand nous voyons les centaines de milliers de jeunes réunis à Cracovie autour du Pape François pour proclamer leur foi au Christ dans l'amour et la paix »."

"Je suis désolé, mais je ne me reconnais plus dans les paroles de celui qui est pourtant le chef de l'Église catholique, le successeur de Pierre, le pontife - celui qui fait le pont - entre le Christ et nous. Très respectueusement. Yannik Chauvin Paroissien de Noirmoutier PS Cette lettre a été envoyée en copie au Père Cieutat, curé de Noirmoutier, à Mgr Rézeau, curé de l'Île d'Yeu et au Père Chatry, curé d'Aizenay."