"Il fixe l'objectif d'un air déterminé. L'œil perçant, le jeune homme cagoulé ajuste son fusil-mitrailleur et vise un point dans le vide. Telle est la « une » du nouveau numéro de Causeur, barrée du titre « L'été de tous les djihads. Gaza-Mossoul-Sarcelles ». Comme le résume Elisabeth Lévy, « ce charmant garçon est peut-être un barbare, mais c'est notre barbare » puisque ce cher Al-Britanny est l'une des recrues londoniennes de l'Etat islamique au Levant et en Irak, qui sait jouer du selfie comme de la kalach. Quoi de mieux pour illustrer la mondialisation du jihadisme, qui touche tous les enfants de l'Occident, immigrés ou blondinets ? « Gaza-Sarcelles-Mossoul : nul ne prétendra, bien sûr, que les trois situations évoquées ici sont identiques (…) Il n'empêche : à Gaza, comme à Paris et en Irak, on a vu flotter le drapeau de l'Etat islamique et entendu la même rhétorique de haine contre les juifs et les infidèles », déplore notre directrice de la rédaction, dans son introduction au dossier central."
"Causeur : L'Allemagne disparaît, dites-vous. En décrivant une citadelle assiégée par des hordes d'immigrés musulmans prêts à fondre sur Berlin comme les barbares sur Rome, ne cherchez-vous à noircir le tableau pour attiser la peur des populations autochtones ?"
"En exclusivité pour Causeur, Florence M., enseignante à quelques kilomètres du lieu de l'attentat, livre un témoignage édifiant sur l'évolution de Saint-Etienne-du-Rouvray, passé en quelques années de paisible banlieue ouvrière de Rouen à ghetto islamisé. "
"Causeur : Tu partages avec tes adversaires la conviction que la France est en train de devenir musulmane. Sauf que pour toi, puisque c'est la réalité, on est prié de l'aimer et de s'y adapter. Sinon, on est « islamophobe » ?"
""Islam de France, est-il trop tard ?" C'est la question cruciale que Causeur nous invite à nous poser ce mois-ci. Pour que l'harmonie entre les dissensus qui font le charme et le fond musical de cette publication soit complète, il faut bien sûr un chacal puant qui sorte de sa tanière et hurle aux grands cimetières sous la lune : "Oui, oui, il est trop tard, bien trop tard !" Ce chacal, ce sera moi."