"Une quarantaine de pays dans le monde punissent « l'offense aux religions » par des peines allant de l'amende à la mort en passant par la prison selon les rédacteurs du rapport Freedom of Thought publié en 2013. Parce qu'ils identifient le fait de l'athéisme à une apostasie contre nature ou à un blasphème, les Etats à référence musulmane sont particulièrement concernés. Cet article vise à appréhender le phénomène récent d'une expression de l'athéisme dans les sociétés majoritairement musulmanes, et les moyens de lutte conjointe qu'y mènent les autorités politiques et religieuses."
"La plus haute autorité religieuse d'Arabie saoudite, le cheikh Abdelaziz al-Cheikh, a condamné lundi 16 septembre les violences contre les non-musulmans dans des pays musulmans et les attaques sur des musulmans visés pour « apostasie ». « Au vu des dangereux développements dans le monde musulman, je souhaite mettre en garde contre le danger des attaques visant les musulmans et ceux (non musulmans) vivant sous protection musulmane », a-t-il affirmé."
"Le droit musulman classique, qui informe dans des mesures variables les droits étatiques des États musulmans contemporains (droit de la famille, droit constitutionnel, droit pénal), admet la liberté de culte et l'accorde aux communautés reconnues par l'islam (judaïsme, christianisme, zoroastrisme). Mais il sanctionne la liberté de pensée, de conviction ou de croyance si elle prend la forme d'un abandon de l'islam (apostasie) ou d'une doctrine considérée comme une hérésie.
De plus, l'hérésie est généralement confondue dans le droit pénal avec l'apostasie au sens strict. La liberté de conscience ne fait pas partie de la terminologie juridique islamique. Dans le droit musulman, la notion de liberté de pensée recouvre la liberté de conscience."
"Quand on évoque, en France, la liberté de conscience à propos de l'islam, c'est usuellement pour affirmer que l'État doit laisser les musulmans libres de suivre les préceptes de leur religion, en particulier dans ce qui touche au port d'une tenue islamique. L'invocation de cette liberté conduit parfois à critiquer vertement l'interdiction du port de la burqa. Mais, une autre dimension de la liberté de conscience, telle que la définit la Déclaration universelle des droits de l'homme, est largement passée sous silence : le droit de ne pas être contraint à suivre les préceptes d'une religion."
"L'ECLJ publie ici son reportage faisant état de la persécution que subissent les personnes issues d'un milieu musulman suite à une conversion au christianisme. Ces témoins, convertis et responsables associatifs, font le constat des difficultés et des persécutions à l'œuvre aujourd'hui en France."
"Le Figaro a pu analyser les nouveautés de cette charte, plus exigeante sur le plan républicain. Le CFCM se donne du temps pour obtenir l'adhésion des imams de terrain et des récalcitrants."
"Voulu par Emmanuel Macron mais menacé de naufrage, ce texte sur l'islam de France, après plusieurs rebondissements verra bien le jour." [RDP du 18 janvier 2021]
"Brimés, harcelés, parfois menacés… Les apostats de l'islam vivent parfois un calvaire, même sur le sol français. De fait, l'apostasie est condamnée par le Coran, qui promet un châtiment divin à ceux qui quittent la religion, rappelle Le Figaro. Et même une mort immédiate, selon certains hadiths. En France, 15% des enfants de musulmans se définiraient d'ailleurs comme en dehors de la foi, selon une étude de l'Institut Montaigne datant de 2016 et relayée par le quotidien. Autant d'apostats qui doivent vivre avec le mensonge, les brimades et parfois même la violence et les menaces de mort. "