Pour être juste, le rapport précise tout de même que quelques personnes s'étaient posé des questions. Non sans prendre des risques pour leur carrière, trois jeunes chercheurs avaient évoqué, auprès de l'université de Tilburg, des irrégularités dans les jeux de données fournis par Diederik Stapel. De même, deux enseignants s'étaient étonnés de ses chiffres trop bons pour être honnêtes. Mais, comme c'est souvent le cas avec les lanceurs d'alerte et comme on l'a aussi constaté dans la récente affaire Annie Dookhan qui a secoué la police scientifique américaine, personne n'a tenu compte de ces mises en garde précoces...