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"Les Syriaques catholiques sont arrivés en France dans les années vingt à l'issue du génocide perpétré par les Turcs. Leur présence conduit en 1925 à la création à Paris de la paroisse syriaque catholique, dotée de l'église de saint Ephrem, du nom de l'illustre diacre de Nisibe déclaré docteur de l'église en 1920. Cette paroisse va être servie irrégulièrement, et restera souvent sans prêtre ! Il faut dire que les ecclésiastiques syriaques qui venaient alors à Paris étaient plutôt des ambassadeurs de leur patriarche auprès du gouvernement français que des recteurs de paroisse. Ces premiers Syriaques français ont été rejoints par une nouvelle vague d'émigrés dans les années 80 au moment de la guerre du Liban. Une troisième vague de Syriaques arrive à présent d'Irak, où ils ont souvent perdu une grande partie de leurs biens. La communauté syriaque de France demeure modeste : elle compte environ 500 personnes, dispersées dans toute l'hexagone. Et la majorité d'entre eux n'a gardé aucun lien avec le Moyen-Orient."

"Quel est l'impact de cette situation sur les communautés vivant en France  ? D'une manière générale, les chrétiens en France, de rites latin et orientaux, sont très mobilisés pour aider leurs frères et sœurs. Les différentes associations catholiques françaises ont déjà envoyé près de quinze millions d'euros. Je constate un vrai sentiment de solidarité de la part des Français, qui dépasse les cercles chrétiens."

"L'Église gréco-catholique ukrainienne est présente en France depuis plus d'un siècle. Son histoire récente est riche du martyre de ses évêques et de ses prêtres pendant la période stalinienne. Le père Mikhaïlo Romaniuk, recteur de la cathédrale Saint-Volodymyr-le-grand à Paris, en témoigne  : sa vocation a grandi dans cette église des catacombes qui résistait avec courage à la persécution communiste. Une icône de la cathédrale qui fait mémoire des martyres du communisme en atteste également. Des 3 000 prêtres en 1939, il n'en restait plus que 300 en 1982, la plupart très âgés, quand prend fin la persécution contre l'Église gréco-catholique ukrainienne. La renaissance religieuse va être fulgurante et se poursuit aujourd'hui encore  : pour 5 millions de fidèles, on compte en Ukraine 3 000 prêtres, avec une moyenne d'âge de moins de 40 ans, et 800 séminaristes."

"Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient et vicaire général de l'Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France a été ordonné chorévêque de l'Église syrienne-catholique à Beyrouth par le patriarche Ignace Joseph III Younan, primat de l'Église syrienne-catholique, samedi 7 mars. Les directeurs généraux de L'Œuvre d'Orient reçoivent généralement la distinction de chorévèque de la part d'une Église catholique de rite oriental pour saluer leur action et leur implication."

"Les Gréco-catholiques hellènes de Cargèse en Corse forment la plus ancienne communauté de chrétiens orientaux installée en France. Ils sont les descendants d'une communauté de migrants qui, au XVIIe siècle, ont fui le Magne, au sud de la Grèce, alors sous le joug des Ottomans. Ces Maniotes étaient sans doute prédestinés à rejoindre la Corse : le Magne, région montagneuse et côtière brûlée par le soleil, fut un temps une partie de la principauté franque du Péloponnèse ; il était régi par des clans familiaux rudes et fiers, pratiquant volontiers la vendetta."

"Les dirigeants des principales communautés catholiques orientales de France achèvent, ce 17 février, un pèlerinage de cinq jours à Rome. Un voyage de "l'Ordinariat" pour renforcer les liens qui unissent la diaspora, et réaffirmer la fidélité des catholiques orientaux de France envers le Saint-Siège."

"Sous la Présidence de Mgr. Yves LE SAUX Évêque du Mans. Ouverte à tout public La journée qui se veut une « rencontre » entre catholiques et orthodoxes trouve sa justification dans les éléments suivants : 1 - Nous fêtons le cinquantenaire du Concile Vatican II qui a permis aux Églises catholique et orthodoxe de se retrouver comme Églises sœurs. 2 - Nous exprimons une solidarité avec l'Église Orthodoxe antiochienne qui souffre vivement en Syrie actuellement. En Syrie l'Église Orthodoxe est la plus importante. 3 - Notre diocèse abrite des communautés et des personnes qui ont des liens avec l'Orthodoxie et de ce fait s'affermit une tradition œcuménique. 4 - Lors de la rencontre, l'Abbaye Saint-Pierre accueillera des intervenants qui font autorité en matière d'œcuménisme et qui viendront débattre et s'adresser à un public très large. Il suffit de s'inscrire, à travers le site internet."

"Le métropolite André Cheptytskyi vient d'être déclaré vénérable par le pape François. Cette décision revêt une importance remarquable pour les gréco-catholiques d'Ukraine dont le Métropolite (1865-1944) a incarné les aspirations pendant un demi-siècle tragique pour l'Ukraine. Le Métropolite annonçait une espérance intéressant l'Église catholique , l'Orthodoxie aussi bien à Constantinople et à Moscou et pour tout dire l'unité des chrétiens qui avait été réalisée par le Concile, trop souvent oublié, de Florence(1439-1453), pendant environs 15 ans. On peut même ajouter la dimension islamique qui fut décisive puisque ce fut Mahomet II qui imposa la rupture."

"Les relations entre protestants et catholiques ont été instables, c'est le moins qu'on puisse dire, tout au long de l'histoire Américaine" [RDP du 17 juin 2020]

"La moitié de la population du pays est en voie de paupérisation accrue, et elle est désormais soutenue par des réseaux caritatifs et religieux, tandis que l'oligarchie communautaire s'accroche au pouvoir et regarde le pays sombrer. Fouad Abou Nader, président de l'ONG Nawraj, alerte sur le sort des chrétiens." France Catholique, 19-03-2021, n°3717, p. 8-9.

Presse France catholique Mgr Casmoussa, archevêque syro-catholique de Mossoul en Irak ACY - vu le 19/04/2012

"Les membres de la commission du Comité mixte anglican-catholique en France, surnommé le « French Arc », ont présenté, mercredi 17 juin, des pistes pour élaborer une prière commune entre des communautés appartenant aux deux confessions. Ils ont notamment rappelé les nombreux points de convergence possible entre les liturgies anglicanes et catholiques, et par exemple recommandé la pratique des vêpres comme prière commune."

"La communauté des « chrétiens de Thomas » commence à se constituer en France dans les années soixante : ce sont d'abord des personnes travaillant dans les ambassades ou à l'UNESCO, qui viennent avec leurs proches. D'autres familles ar­rivent ensuite, certaines s'installent définitivement. Aujourd'hui, les syro-malabars, les syro-malankars, et les syriaques orthodoxes vivant en Île-de-France sont réunis par leur langue commune, le malayalam parlé au Kerala. Le père Sébastien Naduthadam a été envoyé en France par le patriarche de l'Église syro-malabare en 2013 pour s'occuper de ces chrétiens indiens de rite oriental. « C'est une communauté œcuménique de même langue et de même culture, explique-t-il, qui célèbre chaque mois la messe dans le rite malabar dans la chapelle des Missions étrangères de Paris. Ils forment une communauté de chrétiens malayalamis. Les autres dimanches, ces personnes vont dans les paroisses latines de leur quartier, mais elles restent attachées à leur culture et à la tradition liturgique orientale. »"

"La décision de l'Église protestante unie de France de rendre possible la bénédiction des couples homosexuels concerne-t-elle les catholiques ? A priori non, répondent ces derniers: chez les protestants, le mariage n'est pas un sacrement, alors que chez les catholiques, si. Donc, il ne saurait y avoir l'équivalent d'une bénédiction au sein de l'Église catholique, qui n'est pas touchée par cette décision."

"La décision de Benoît XVI (21 juillet 2012) d'ériger en diocèse la communauté maronite de France, évaluée à 85 000 personnes, a été saluée aussi bien par la communauté maronite que par l'Église catholique en France. Mgr Maroun-Nasser Gemayel en est le premier évêque. Il assume simultanément la fonction traditionnelle de visiteur apostolique dans quinze autres pays d'Europe occidentale."

"A la veille du lancement du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François a souhaité que cette démarche soit l'occasion de réfléchir au besoin de surmonter « le péché de la division » entre chrétiens : il a rappelé « un évènement mémorable », la déclaration commune effectuée il y a un demi-siècle au nom de l'Eglise catholique et du monde orthodoxe par Paul VI et le Patriarche Athénagoras de Constantinople, le 7 décembre 1965, à la veille de la clôture du Concile Vatican II. Une déclaration qui « annulait les sentences d'excommunication » échangées en 1054 entre Rome et les héritiers de Byzance. Renouvelant l'appel à la réconciliation fraternelle après Paul VI et Jean-Paul II auteur de l'encyclique « Ut Unum sint », le Pape François a estimé « providentiel que ce geste historique de réconciliation, qui a créé les conditions pour un nouveau dialogue entre orthodoxes et catholiques, soit commémoré précisément au début du Jubilé de la miséricorde »."

"Du 5 au 10 novembre 2024, les évêques de France sont réunis à Lourdes pour leur assemblée plénière d'automne. La première matinée a été marquée par la visite de Sa Béatitude Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kiev et Primat de l'Église gréco-catholique d'Ukraine. Cette rencontre manifeste la communion spirituelle entre les catholiques ukrainiens et l'Eglise en France. Reportage d'Anne-Chantal Giraud et Etienne Loraillère, envoyés spéciaux de KTO à Lourdes."

"Dimanche 18 décembre 2022, son excellence Mgr. Elie Yeghiyan, évêque des Arméniens catholiques de France, a concélébré avec Mgr. Sylvain Bataille, le père Gilbert Thollet, et le père Rafaël Chefikian, curés des paroisses catholique et catholique arménienne de Saint-Chamond. Au cours de la messe son excellence Mgr. Elie Yeghiyan a accueilli Mgr. Bataille comme un frère dans la foi et a parlé de la bonne relation entre les  deux églises. Son Excellence a également évoqué  la mauvaise situation de nos frères et sœurs d'Artsakh et a lu la lettre que les trois confessions arméniennes de France ont écrite condamnant l'agression de l'Azerbaïdjan contre l'Artsakh et l'Arménie."

"Or, nombreuses sont les messes en France où l'on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort."

"Dans une démarche rare, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, et le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, rencontrent, jeudi 10 mars, les représentants de l'orthodoxie russe en France pour interpeller le Patriarcat de Moscou sur son rôle dans le conflit ukrainien."