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Veille & Documentation

ParisSpi - Penser l'éthique numérique - 0 views

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    "L'économiste Daniel Cohen publie "Homo numericus : la civilisation qui vient" (éditions Albin Michel, 2022). Le directeur du département d'économie de l'École Normale Supérieure et Président de l'Ecole d'Economie de Paris, se demande quelle société va naître de la révolution numérique en cours. Il alerte sur le grave danger que font courir les nouvelles technologies. Qu'est-ce que la gravité en la matière ? La crise climatique, la guerre en Ukraine et leurs terribles conséquences humaines et économiques rendent ce danger moins perceptible. D'autant que la diffusion massive des technologies a déjà fait de la majorité des utilisateurs des complices inconscients de ce danger. C'est-à-dire ? La révolution numérique marque bien plus qu'une époque de changements. Elle signifie un vrai changement d'époque. Elle transforme absolument tous les secteurs de la société : l'information et la communication, les modes de production, les modes de mobilités et plus encore les interactions sociales. Du recrutement des entreprises aux relations affectives, tout passe par le prisme de nos écrans."
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Paris SPI - La voix de l'homme - 0 views

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    "Dès 1993, à l'heure où l'inquiétude écologique commençait à s'imposer dans les débats politiques, Paul Virilio, urbaniste et philosophe, alertait l'opinion sur une forme de pollution moins apparente : la pollution par les technologies. Non pas la pollution sur le monde physique du fait de l'usage des technologies mais « pollution » comme la dégradation des relations de l'humain à sa propre perception de l'environnement. Il percevait les effets sur l'homme de l'usage des technologies, en particulier une altération des capacités d'appréciation de son environnement. La pollution ne porte pas sur les êtres et les choses, mais sur la perception que l'homme en a, et sur l'idée qu'il s'en fait. A travers le titre de son livre de l'époque, « Espace critique », il rappelait que l'usage des technologies correspond à une forme inédite de pollution, car « quelque chose se perd dans l'intervalle qui nécessitait un déplacement pour aller à tel ou tel endroit … tout est à domicile… il n'y a plus de départ et plus d'arrivée ». A la pollution de l'atmosphère s'ajoute la pollution de l'espace lui-même, (« espace » comme autre nom de la relation), une pollution non encore prise en compte. Il la définissait comme « la dégradation de la relation qui vient de l'immédiateté de l'instantanéité des informations » [1]. Un quart de siècle plus tard, où en sommes-nous de cette « pollution » mentale sur le rapport de l'homme à son environnement, à cette altération des capacités cognitives de l'humain par l'effet de ses propres outils technologiques ? Il est plus habituel de parler de « manipulations » ou de « captation de l'attention » que de « pollution » lorsqu'il s'agit de nommer l'influence des technologies sur notre perception du monde - ce dernier terme étant référé aux écosystèmes. Or l'usage de la médiation d'outils technologiques co
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