Le député résume bien trois des principales critiques faites par les élus du parti présidentiel comme par les militants : l’ouverture à gauche, l’échec du débat sur l’identité nationale et une politique pro-écologiste qui n’a fait que déboussoler l’électorat UMP. Sur son blog, Claude Gloasguen, député de Paris, dénonçait ansi, vendredi, “l’ouverture pratiquée”, qui “ne correspond pas à ce qu’attendaient nos électeurs en 2007″. Même chose pour Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes, qui fustige “le strabisme présidentiel de gauche avec l’ouverture”. Le député de Paris Bernard Debré critique également avec force la responsabilité de l’Elysée dans ce triple échec : ”Une taxe carbone, pourquoi ? D’ailleurs elle est oubliée, voici des voix supplémentaires pour les écolos. Identité nationale : débat subi, débat stoppé. Voici des voix pour le Front national. Ouverture à tout va, qui se traduit dans l’idée des électeurs : gauche et droite interchangeables… Voici des voix pour l’abstentionnisme”.