"Malgré son « verdissement » lors de la précédente programmation, la Politique Agricole Commune n'a eu que très peu d'impact sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, alors même qu'elles doivent être divisées par deux d'ici 2050. Et les deux instruments phares de la PAC sur les enjeux environnementaux - les paiements verts du premier pilier et les mesures agro-environnementales et climatiques du second - ont essuyé de vives critiques.
Alors que les budgets publics vont en se resserrant, pour Claudine Foucherot, il est urgent d'utiliser le plus efficacement possible les financements de la PAC. Derrière chaque euro dépensé avec un objectif de durabilité affiché, il doit y avoir un réel effet sur le terrain, quantifiable et quantifié. Une façon de s'en assurer est de passer d'une logique d'obligation de moyen - logique qui prédomine jusqu'aujourd'hui - à une logique d'obligation de résultat. Concrètement : on rémunère les agriculteurs pour leurs efforts additionnels ayant un réel impact environnemental sur le terrain. C'est l'orientation prise par la Commission européenne dans le cadre de sa proposition pour la prochaine programmation de la PAC."
"Le 25 février, jour d'ouverture du salon de l'agriculture 2017, Momagri participera à la journée forum « sortons l'agriculture du salon » organisée au Carreau du Temple à Paris par l'agence Alimentation Générale et avec le parrainage du philosophe et historien Michel Serres. Nous participerons à l'atelier posant la question suivante : « Construire l'exception agricole, quelle stratégie planétaire? ».
Cet événement, dont nous reproduisons ci-après le manifeste, vise à réunir des personnes et des organisations de différents horizons qui ont ceci de commun qu'elles constatent l'erreur de laisser l'agriculture et les agriculteurs à la merci du libre jeu des intérêts particuliers. A l'instar de l'exception culturelle promue depuis 1982 un discours de Jack Lang, l'objectif est de plaider pour une exception agricole, alimentaire ou agri-culturelle face au libre-échange sans garde-fou.
« Comme nous avons su gagner le combat de l'exception culturelle, il est temps désormais de livrer le combat de l'exception alimentaire » indiquait le député et ancien Ministre de l'Agriculture, Hervé Gaymard, en préambule d'un rapport parlementaire4 en 2008. Plus récemment, une tribune dans Libération signée par Daniel Perron et un collectif reprenait le terme d'exception agri-culturelle chère depuis quelques temps au syndicat agricole français, la Coordination Rurale.
D'autres se retrouveront peut-être davantage dans le concept de souveraineté alimentaire5, ou derrière la bannière Onusienne du droit à l'alimentation ou encore au travers de « l'Agriculture comme Bien Public Mondial »6, mais pour tous dénoncer, au final, le même travers qui consisterait à vouloir faire de l'agriculture et de l'alimentation un autre terrain de jeu économique totalement débarrassé de toutes expressions de la souveraineté des peuples à vouloir davantage maitriser leur avenir. "
"Dans cette tribune au « Monde », la députée du Finistère (LRM) et agricultrice bio Sandrine Le Feur tente d'objectiver la récente polémique au sujet du soutien apporté à l'agriculture biologique au sein de la nouvelle politique agricole commune (PAC)."
"Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd'hui par un excès de calories d'origine animale, elle l'est également, et c'est bien moins connu, par les calories ultratransformées. " [RDP du 01 juillet 2020]
"FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que les Assises de la ruralité débutent ce vendredi, François Hollande s'est exprimé sur l'abandon des zones rurales jeudi soir sur TF1. Patrice Joly en profite pour rappeler au chef de l'Etat le formidable potentiel de la France périphérique."
"L'invite urgente du pape François à l'évangélisation procède d'une vision stratégique : aller aux « périphéries » suppose un déplacement du centre de gravité de l'Église.
Comme saint Augustin à l'effondrement de l'Empire romain, François considère avec tristesse l'exténuation de l'ancien centre de la chrétienté. Il veut le revitaliser par le dynamisme des marges, ces fameuses périphéries, dont il est géographiquement issu : l'Amérique latine, l'Afrique et les grands pays asiatiques, où l'Église est en pleine expansion. Il s'agit là d'un rééquilibrage, œcuménique au sens spatial.
Mais ces périphéries ne sont pas uniquement géographiques : elles sont aussi culturelles et, dit le pape, « existentielles ». Et là, les catholiques issus des anciennes chrétientés que nous sommes sont quelque peu déstabilisés. Leur réflexe de « feue la chrétienté » peut constituer un obstacle à la nouvelle évangélisation. Tout en promouvant leur vaste héritage, ils doivent se départir de leur européisme cathocentré et apprendre à considérer un extérieur stimulant et vivifiant."
"IGAROVOX/TRIBUNE - Pour Jean-Pierre Clément, il ne faut pas imputer la radicalisation de certains jeunes à leur situation dans les banlieues -loin d'être aussi sombre qu'on le prétend- mais à la déresponsabilisation qui y règne désormais."
"Mgr Delmas avec les autres évêques des Pays-de-Loire et de Bretagne ont rédigé un texte commun suite à la crise agricole qui secoue la France et l'Ouest en particulier. Ils appellent dans cette tribune à réfléchir aux liens entre les difficultés que rencontrent cette filière et la vision de « l'écologie intégrale » du pape François."
Le développement des usages du web transforme profondément notre société. Alors qu'un tiers des humains sont reliés à Internet au niveau mondial, celui-ci devient le lieu privilégié pour se rencontrer, se connaître, devenir amis, partager des passions, s'informer ou défendre des causes. Que cela inquiète et/ou enthousiasme, la culture numérique a pris une place croissante dans notre société.
Si les associations sont aujourd'hui en grande majorité sur Internet pour offrir une vitrine à leurs actions, si elles sont de plus en plus nombreuses sur les réseaux sociaux, peu utilisent les possibilités ouvertes par le numérique, au-delà des échanges de mail, pour mener à bien leur ambition de faire ensemble, de coopérer. Néanmoins, quelques associations des territoires ruraux ont décidé d'utiliser au mieux les opportunités offertes par le développement du numérique pour s'associer.
Associations et numérique : je t'aime... moi non plus ?
Les relations entre associations et numérique ne peuvent être disjointes de l'ambiguïté qu'entretiennent les associations avec la communication. Celle-ci, entre intérêt et défiance réciproques, n'est pas récente et existait avant même l'avènement du numérique, d'Internet et des réseaux sociaux. Si les associations sont conscientes de la nécessité de donner à voir leur action, elles se méfient souvent d'une communication jugée trop réductrice, voire « mensongère », confondue avec la publicité ou le marketing, qui apparaissent parfois éloignés des valeurs et finalités associatives. Le numérique n'échappe pas à cette méfiance
"Dans une tribune au « Monde », Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale de l'agriculture biologique et éleveuse laitière, constate que la grande distribution multiplie les déclarations d'amour aux producteurs bio, mais que l'offre ne suit pas."
"Une véritable croissance écologique nécessite la mise en place de quotas carbone et d'une planification à l'échelle des territoires, assure, dans une tribune au « Monde », un collectif de spécialistes dont Pierre Calame, Dominique Méda et Michèle Rivasi."
"Un communiqué du CMR 29 et une tribune du MRJC appellent à réfléchir sur la crise agricole actuelle en regardant les profonds problèmes structurels qu'elle révèle. Ils proposent aussi des chemins des possibles pour en sortir..."
"Dans une tribune au « Monde », le président des centres E. Leclerc estime que les Etats généraux de l'alimentation sont une occasion de refonder la filière de l'agroalimentaire."
"Dans une tribune au « Monde », les spécialistes de l'agriculture Harold Levrel et Denis Couvet listent les nombreux atouts de l'agriculture biologique, tant environnementaux qu'économiques."
"Ingénieur de formation, Denis Dupré enseigne depuis 20 ans à l'Université Grenoble-Alpes. Dans cette tribune, il nous interpèle sur l'importance de préserver nos terres cultivables. En France, on estime que près de 26m2 de terres agricoles disparaissent chaque seconde au profit de l'urbanisation et de la rentabilité. "
"Dans une tribune au « Monde », la philosophe estime qu'en France, tout est désormais en place pour que le ressentiment collectif trouve une traduction politique."
"A défaut de reconstituer les commerces et services publics disparus, il faut favoriser l'apparition de nouveaux lieux polyvalents, expliquent, dans une tribune au « Monde », les économistes Yann Algan, Clément Malgouyres, Philippe Martin et Claudia Senik."