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"La justice ordonne au diocèse de Belley-Ars d'ouvrir ses archives. A la demande d'une victime, le tribunal de Bourg-en-Bresse (Ain) a sommé, mardi 28 mai, Mgr Pascal Roland d'ouvrir ses archives concernant un prêtre condamné pour agression sexuelle."

"La Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé jeudi 12 septembre qu'elle allait ouvrir ses archives aux chercheurs sans attendre les 30 ans habituels. Concernant l'abbé Pierre, ses archives contiennent « un dossier assez mince » assure le président de la CEF."

"La CIASE, commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise, a été créée en 2018. Elle est présidée par Jean-Marc Sauvé. "Je suis venu examiner la façon dont les prêtres abuseurs ont été traités par l'Eglise catholique à partir de 1950", explique à l'AFP le sociologue Philippe Portier, devant plusieurs pochettes empilées au Centre national des archives de l'Eglise de France (CNAEF)."

"Réunis à Lourdes depuis mardi à l'occasion de leur assemblée plénière, les évêques catholiques vont se prononcer sur la possibilité d'indemniser les victimes de prêtres pédophiles. Malgré l'engagement d'Eric de Moulins-Beaufort, leur président, l'ouverture des archives des diocèses rencontre quelques obstacles."

"Les faits Pour mener à bien son travail, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase) a exploré les archives des diocèses et congrégations. Les dossiers retrouvés mettent en évidence la réalité des abus et la difficulté de l'institution à se mettre à l'écoute des victimes."

"Pour autant, il ne s'agissait pas de déroger à la transparence concernant des prêtres mis en cause pour agressions sexuelles sur mineurs et qui n'auraient pas été dûment dénoncés et sanctionnés. Depuis 1950, j'atteste que les archives diocésaines de Bayonne contiennent 7 dossiers de prêtres qui ont été soupçonnés d'agressions sexuelles sur mineurs. L'un d'entre eux est décédé ; les autres ont été signalés, jugés et sont quittes avec la justice ; un a été sanctionné canoniquement par la perte de l'état clérical ; une affaire est en cours de procédure judiciaire. Grâce au témoignage spontané de personnes victimes directement auprès de moi ou de la Cellule d'écoute des victimes, mise en place en 2016 dans le diocèse de Bayonne, j'ai pu identifier 5 autres prêtres diocésains, actuellement décédés et pour lesquels il n'y a aucun élément dans les archives, auxquels s'ajoute un religieux qui n'est pas du ressort de la juridiction diocésaine. Je précise que toutes ces informations ont été dûment communiquées à la CIASE dans le cadre du Questionnaire à renseigner."

"Les dénonciations à l'encontre d'ecclésiastiques accusés de violences sexuelles contre des mineurs émergent doucement en Colombie. Pourtant, le clergé local rechigne à ouvrir les archives documentant les abus sexuels, et ce malgré une décision de justice censée l'y obliger."

"Le diocèse, auquel l'abbé Pierre était rattaché, a à son tour pris la décision de lever le délai de consultabilité des archives."

"Le délai habituel de levée des archives est de 75 ans, mais l'Église veut « comprendre les dysfonctionnements qui ont permis les agressions de l'abbé Pierre »."

"Après de nouvelles accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre, l'Église de France a décidé d'ouvrir prématurément les archives de l'épiscopat concernant le fondateur d'Emmaüs. Les documents que La Croix a pu consulter dessinent une gestion opaque, fluctuante et finalement peu efficace de son cas par la hiérarchie de l'Église, qui avait pourtant connaissance de faits graves concernant le prêtre dès les années 1950."

"Une archive déclassifiée, révélée par « Libération », atteste que le Vatican était au courant des accusations de violences sexuelles visant le prêtre depuis au moins 1959."

"Un "grand malade mental" faisant l'objet de "perte de tout contrôle de soi", des "comportements graves" à "l'égard des femmes"… Annoncée mi-septembre, l'ouverture des archives de l'Église en France pour faire la lumière sur les accusations d'abus sexuels portées à l'encontre de l'abbé Pierre révèle d'inquiétants éléments."

"Le délai de communicabilité des archives concernant l'Abbé Pierre, prévu pour durer jusqu'en 2082, a été levé par la Conférence des évêques de France. Un jalon supplémentaire dans la quête de la vérité au sujet du fondateur d'Emmaüs, que cette organisation doit désormais poursuivre"

"La Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé jeudi 17 avril vouloir se rapprocher du Vatican au sujet des archives sur l'abbé Pierre dévoilés dans un nouveau livre enquête, affirmant qu'elle n'en avait « pas connaissance »."

"Une vaste enquête socio-historique annexée au rapport de la commission sur les abus sexuels dans l'Eglise (CIASE) fait la lumière sur la manière dont la hiérarchie catholique a géré depuis 1950 les affaires d'agressions sexuelles en son sein."

"Mis en cause par Mediapart pour avoir refusé d'ouvrir ses archives à la Commission d'enquête sur les abus sexuels dans l'Église, Mgr Marc Aillet indique avoir fourni un travail méticuleux mais avoir été confronté à un problème de « données personnelles »."

"« Le Monde » a pu consulter les archives nationales de l'Eglise, à Issy-les-Moulineaux, et celles du diocèse de Grenoble, ouvertes jeudi. Des lettres y dévoilent la prise de conscience progressive, par la hiérarchie ecclésiale, de la « gravité » des faits reprochés au prêtre, et éclairent la trajectoire de celui qui, dès les années 1940, est décrit comme incontrôlable."

"Ces deux dernières années, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ce centre d'archives a ouvert régulièrement ses portes et ses six kilomètres de rayonnage à Philippe Portier, l'un des membres de la Ciase, la Commission indépendante qui enquête sur les agressions sexuelles sur mineurs dans l'Église depuis soixante-dix ans. Cette instance, présidée par Jean-Marc Sauvé, commandée par l'épiscopat et les instituts religieux, termine ses travaux avant de rendre public son rapport fin septembre."

"La Direction des affaires criminelles et des grâces demande à chaque cour d'appel de recenser la liste des affaires passées."

"Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission contre les abus dans l'Église, dresse un bilan provisoire du travail de recensement. Plus de 5 000 appels ont été enregistrés. L'exploration des archives révèle encore d'autres affaires anciennes."