"Un souhait n'est pas une promesse : il peut être sincère, mais rien ne garantit qu'il se réalisera. Nos vœux du Nouvel An ne seraient-ils pour autant que des « vœux pieux », et donc parfaitement inefficaces et inutiles ? Les vœux peuvent être purement formels, nous le savons bien. Mais souhaiter à quelqu'un une bonne et heureuse année, c'est évidemment affirmer, confirmer, instaurer ou encore restaurer une relation… Ce n'est pas anodin..."
"C'est curieux et un peu triste, cette frénésie de recours administratifs contre la crèche, ces dernières semaines.
Il vaut mieux se laisser conduire par l'étonnement des enfants, regarder leurs yeux arrondis et éclairés quand ils voient, avec un brin d'émerveillement, cette scène dont ils ignorent souvent le sens et l'histoire. Mais rien n'y fera : vous ne pourrez pas les empêcher de s'approcher ; ils tirent la main de leurs parents vers l'une ou l'autre crèche, dans la ville ou dans l'église d'à-côté !"
"Que se cache-t-il sous les lumières de Noël ? Une réalité inimaginable, qui semble heurter de front la raison humaine ; une réalité accessible seulement à la foi, et qui pourtant s'inscrit depuis deux mille ans dans notre histoire."
"Lors de mes récentes visites pastorales, comme à l'occasion d'une rencontre des responsables de mouvements d'évangélisation en monde rural de notre Province, ou encore de diverses conversations avec des autorités du monde civil, il m'est apparu avec force que le grand défi de notre temps était celui de la fraternité."
"Au moment d'adresser à l'Église diocésaine mes vœux pour la nouvelle année, je souhaiterais relire à son intention l'Évangile de la Nativité. L'ange du Seigneur dit aux bergers : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un sauveur » (Le 2,10-11).
Exprimer des vœux, c'est faire preuve de réalisme. C'est constater les épreuves et les manques, les échecs et les déceptions ; c'est reconnaître, tout au moins, que ce qui semble acquis n'est jamais définitivement assuré, que les biens les plus précieux (la vie, la santé, la fécondité, la prospérité), sont toujours précaires et menacés. Mais exprimer des voeux, c'est aussi garder confiance, c'est faire acte d'espérance, c'est croire que l'humanité n'est pas inéluctablement soumise à une fatalité, c'est affirmer qu'un bonheur peut se construire ensemble, qu'un mieux-être est possible, et qu'en dépit des épreuves, la vie a un sens."
"Ce vendredi 9 janvier 2015, avait lieu la journée des voeux diocésains. Elle s'est déroulée cette année non pas au sanctuaire Notre-Dame du Laus mais à la nouvelle Maison diocésaine."
"Ce dimanche 11 janvier 2015, c'est Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle-et-Saintes, qui était l'évêque invité pour présider la messe solennelle de la fête de saint Hilaire, évêque de Poitiers et docteur de l'Eglise, dont le diocèse fête cette année le 1 700ème anniversaire de la naissance. Lors de la messe à l'église Saint-Hilaire-le-Grand, l'évêque de Charente maritime a voulu souligner le don d'une humanité que nous donne le Fils dans l'incarnation, une humanité appelée à être divinisée. Réagissant à l'actualité de la semaine, il a invité les fidèles à cultiver ce désir de fraternité et de dialogue entre les religions.
A l'issue de la célébration, chacun a pu partager un verre de l'amitié organisé par la communauté locale de Saint-Hilaire."
"Rome a envoyé aux conférences épiscopales à travers le monde un directoire sur les homélies.Dans un article publié dans l'Osservatore Romano, le journal du Vatican, Mgr Arthur Roche, secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, explique que l'ouvrage comprend deux parties. La première, intitulée « L'homélie et le champ liturgique », expose et illustre les critères qui définissent la prédication. Elle décrit la nature de l'homélie, sa fonction prenant en compte le contexte particulier. Elle traite du ministre ordonné compétent pour la prononcer, de la référence à la Parole de Dieu, de sa préparation et de ses destinataires."
"Cette année, au mois de décembre, nous avons eu droit à l'épisode un peu burlesque de l'interdiction ou pas des crèches dans l'espace public. Les intégristes de la laïcité y voyaient une entorse au principe républicain. D'autres répondaient que ces crèches faisaient partie de notre culture et pouvaient très bien apparaître en public dans le paysage de nos villes et de nos villages. Le provençal que je suis reste très surpris de ce débat : les crèches provençales font partie, en Provence, de notre histoire locale et la vente des santons sur la Canebière, à Marseille, est une véritable institution sociale. J'ajouterais de plus que vouloir traquer la moindre expression du religieux dans l'espace public, c'est prendre le risque de voir réapparaître ce religieux refoulé, mais de le voir resurgir d'une manière violente, sauvage et non régulée. Nous le constatons aujourd'hui, ici en France, dans certaines conversions de nos concitoyens à des formes religieuses extrémistes et fanatiques."
"L'esprit de Noël
En résumé, si l'on ne veut ne pas ruiner l'esprit de Noël ni détruire la laïcité, on peut considérer que la tradition des fêtes de fin d'années est bien culturelle. Elle concerne tout le monde et pas seulement les chrétiens. Elle peut même être symbolisée par un sapin commun. Mais les crucifix n'ont rien à faire à l'Assemblée et les crèches sont plus belles sur des cheminées ou dans des Églises que dans des mairies. C'est juste une question d'équilibre entre l'espace des libertés et l'espace de contrainte lié aux principes d'égalité et de laïcité régissant notre espace commun. Le comprendre demande un peu de bonne volonté et de bonne foi. Et ça, même quand Noël approche, ce n'est pas si facile à trouver en magasin. Du coup, comme on ne peut pas l'offrir, il faut parfois l'imposer."
"La fête du baptême du Seigneur conclut le temps de Noël. Et rappelle aux baptisés leur dignité.
Son enthousiasme filtre au téléphone. Pauline Galli ne cache pas sa joie à l'approche de la solennité du baptême du Christ au Jourdain. Ce jour-là, 11 janvier, elle participera à la 11e Fête des baptisés de l'année à l'église Saint-Saturnin d'Antony. Cette paroisse des Hauts-de-Seine comme tant d'autres en France (voir encadré ) a saisi au vol l'invitation lancée par l'Église aux fidèles : s'emparer de la mémoire du baptême de Jésus pour faire mémoire de son propre baptême. Contempler l'un pour se confirmer dans l'autre."
"À la veille de Noël, le pape François a rappelé l'importance de la crèche et du sapin de Noël, comme des symboles qui touchent universellement. Et demandé aux fidèles d'inviter Dieu dans leur vie."
"a manière dont nous communions à la messe révèle aussi notre foi. Telle est la conviction portée par cet évêque du Kazakhstan, auteur de plusieurs ouvrages sur l'eucharistie (1)."
"La prière eucharistique s'ouvre donc par un dialogue. Il ne comporte que peu de mots : la liturgie, surtout la liturgie romaine, n'est pas bavarde. Mais ce dialogue a la particularité de comporter trois échanges de « répliques », dirait-on au théâtre. C'est la seule fois au cours de la Messe, signe de l'importance de ce qui va suivre.
Que le Seigneur Jésus soit avec nous, nous le savons puisqu'il a dit qu'il le serait jusqu'à la fin des temps (Matthieu 28, 20), et tout particulièrement lorsque nous serons réunis en son nom (Matthieu 18, 20) : le prêtre est le signe sacramentel de la réunion au nom du Christ. Par-delà l'Evangile, la formule plonge dans la foi d'Israël. Quand Dieu apparaît à Moïse et l'envoie en mission, il lui promet : « Je serai avec to"
"Le pire ? Le meilleur ? Comment un prêtre vit-il la confession ? Un aumônier de collège évoque « l'endroit le plus joyeux, le plus humble, le plus exaltant au monde »."
"Une histoire millénaire unit les diocèses de Valence et de Viviers. Pour des raisons pratiques et ecclésiales, services et mouvements font à l'occasion cause commune."