"En raison de la pandémie qui frappe notre pays et le monde, les offices de la Semaine et de Pâques , présidés par Mgr Georges Colomb, se dérouleront cette année hors de la présence des fidèles."
"Le pape François a supprimé la mention canonique qui réservait aux hommes les ministères de lecteurs et de servants d'autel par un décret spécial, un motu proprio intitulé « Spiritus Domini » publié le 11 janvier 2021. Pour Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes, il s'agit d'une reconnaissance d'un "état de fait" et on pourra donc envisager de donner une formation aux personnes pressenties pour être lecteurs ou acolytes."
"Jeté dehors !
C'est ce qui est arrivé à l'aveugle de naissance ! Jeté dehors, parce que guéri par le Seigneur, parce que l'ordre public religieux ne pouvait accepter cette guérison un jour de sabbat, parce que cet ordre ne pouvait pas reconnaître le Seigneur, le sauveur !"
"Depuis le début du carême qui, cette année, a été marqué par une expérience de confinement, nous avons découvert l'importance des relations sociales qui nous ont manqué et que nous, chrétiens, appelons la communion avec notre Seigneur et entre nous. Nous avons expérimenté intensément la vie familiale ou la vie d'ermite. Nous avons pris le temps de nous interroger sur le sens de la vie, la valeur des choses, du travail, des loisirs. Certains parmi nous, je le sais, ont essayé de vivre selon la règle de Saint-Benoît (Prière, travail intellectuel, manuel, vie fraternelle ou familiale). Posons notre regard sur le Christ et suivons le, il sera au centre de nos vies et notre vie familiale, professionnelle, sociale, après le confinement, ne sera plus la même, notre relation à la création, à la nature sera changée. Regardons le Christ et notre horizon sera illimité !"
Vidéo.
Demande un principe de subsidiarité pour la mise en oeuvre du déconfinement selon les territoires.
Nous rapproche de nos frères chinois et coréens et nous fait réfléchir sur le sens de l'Eucharistie
"a nuit du monde est profonde et le cri qui la déchire est celui des pauvres, des désespérés, celui de nos frères chrétiens d'Orient qui comme Marie, Joseph et l'enfant Jésus prennent la route de l'exil. L'humanité a besoin de sens. Si nous nous laissons convertir jusqu'au plus intime de nos vies, nous deviendrons les missionnaires de l'Amour, les apôtres de Dieu qui ne cesse de venir visiter ce monde pour le sauver.
Contemplons l'Enfant de la crèche et demandons-lui cette grâce de la conversion. Dès cette nuit répondons à l'appel du pape François "J'invite chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd'hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. Il n'y a pas de motif pour lequel quelqu'un puisse penser que cette invitation n'est pas pour lui, parce que personne n'est exclu de la joie que nous apporte le Seigneur" (La joie de l'Evangile n°3)."
"Aujourd'hui, mercredi des cendres, commence le temps liturgique du carême qui va nous conduire à la lumière de Pâques. Nous débutons ce temps de carême en pécheurs qui s'engagent sur un chemin de conversion, en pécheurs qui demandent le pardon. Quel désert devons-nous traverser pendant quarante jours ? Le désert de notre conscience, sanctuaire où l'homme est seul avec Dieu, comme nous le rappelle Gaudium et spes."
"Pensons à notre propre vie ! Nous faisons l'expérience de la mort d'êtres chers. Un jour ce sera notre tour de quitter ce monde, nous n'échapperons pas à la mort biologique, mais le Christ nous entraîne dans une vie qui échappe aux limites de notre vie biologique. La vie dans l'esprit, d'ores et déjà, n'échappe-t-elle pas à ces limites ? Le confinement que nous vivons actuellement nous donne l'expérience d'une vie de prière plus intense, en famille ou en « ermite », selon notre situation. "
"Mercredi dernier, avec le jeûne et le rite des Cendres, nous sommes entrés en Carême. Mais que signifie "entrer en Carême"? Cela signifie commencer un temps d'engagement particulier dans le combat spirituel qui nous oppose au mal présent dans le monde, en chacun de nous et autour de nous. "
"Le genre littéraire du livre de l'apocalypse touche le cœur et l'imagination autant que l'intelligence. Il était bien connu dans les temps anciens. Les apocalypses juives cherchaient à déterminer le temps et les circonstances des derniers jours. L'Apocalypse de Jean, sous la mouvance de l'Esprit Saint, nous exhorte à la vigilance, au courage et à l'espérance."
"L'apôtre Jean nous raconte dans l'Apocalypse la vision qu'il a eue à Patmos : une immense procession de 144.000 personnes appelées "serviteurs de Dieu". Ce sont les baptisés, d'une part, et une foule immense représentant tout l'univers, vêtus de blanc, robe des noces, les palmes à la main, les palmes de la victoire. Ils sont debout, comme le Ressuscité.
Tout nous dit qu'ils sont sauvés et ils le proclament : "le Salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le trône, et par l'agneau". Pourtant, les membres de cette deuxième foule ne sont pas marqués du sceau du baptême.
Qui les a introduits dans le Salut ? Et bien ce sont les 144.000, les baptisés. Or les chrétiens sont affrontés en cette fin du premier siècle à la persécution de l'empereur romain Domitien."
"Pour Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et directeur national des Œuvres pontificales missionnaires, Pauline Jaricot était « novatrice dans la mission, créative dans la contemplation ». Le Vatican a annoncé mercredi 27 mai la prochaine béatification de la Lyonnaise."