interview de Skounti à l'UNESCO Paris en 2012 sur la thématique de l'intérêt du PCI : 3 raisons :
- PCI participe du développement économique
- PCI participe à la préservation de l'environnement
- PCI participe de la restitution de la dignité des peuples
Article d'une intervention colloque "La réinvention du "lien" en Méditerranée. Figures, formes, métamorphoses à Marrakech.
Abdelmajid Arrif, La place Jamaâ Lafna, lieu patrimonial d'une oralite inventive
«Actualiser, c'est conférer une fonction temporelle à ce qui est "hors du temps". Prise comme une finalité déterminante de la muséographie, l'actualisation est une manière de combler l'intemporel.Or, le temps est inactuel. Il est rendu actuel par l'effet voulu d'une simultanéité temporelle que produit le mirage d'une équivalence représentative entre le passé et le présent, dans la mise au futur de la transmission. Cette gestion anticipée du temps, développée par le traitement patrimonial du devenir des cultures, annule toute possibilité d'accident de la transmission. Anticiper ce qui doit se transmettre, c'est gouverner le processus d'actualisation ensupprimant la puissance de l'inactuel.
(…) Si la transmission du sens semble bien se construire (et le musée
en serait une preuve parmi d'autres), elle demeure pourtantimprévisible, elle est un appel à l'inconnu.3»
""En février 2011, à Marrakech, David Collin tendait son micro pour "Babylone" à Abdelmajid Arrif, ethnologue, chercheur à Aix-en-Provence (Maison méditerranéenne des sciences de l'homme), afin d'évoquer le patrimoine oral de la Place Jamâa Lafna, devenu en l'an 2000, patrimoine mondial de l'humanité sous l'égide de l'UNESCO.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=LFVXaMQDHnI"
La diffusion de cet entretien réalisé dans un restaurant de la place, prend aujourd'hui une signification particulière, quelques jours après l'attentat perpétré dans un café voisin, et qui a fait 17 morts.
Une triste coïncidence qui interroge, du coup, le poids symbolique visé dans cet acte terroriste : celui d'une culture ancestrale traditionnelle, porteuse d'échanges et de rencontres véritables, que de nombreux touristes du monde entier visitent, fascinés par ce lieu unique.
Précédant l'entretien d'Abdelmajid Arrif, celui de Mustapha Laarissa, professeur de philosophie à l'Université de Marrakech, rencontré en 2006 et en 2011 sur le même lieu, et qui fait le lien entre le lieu sacré (la Koutoubia) et le lieu profane que représente la place, entre deux hauts-lieux culturels et symboliques de Marrakech.
Une émission d'une heure de David Collin
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