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Julien PIERRE

TEL :: [tel-00911228, version 1] Économie scripturale des adolescents : enquê... - 1 views

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    "http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00911228 oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00911228 Contributeur : Elisabeth Schneider"
peir ric

du9 - L'autre Bande Dessinée - Dossier: Crise de l'autobiographie - 0 views

  • Le terme d’autobiographie de proximité, proposé par Neaud-Menu, décrit assez bien, il me semble, cette praxis établie en genre, et qui relève en fin de compte de la chronique à la petite semaine.
  • Proximité, car c’est précisément ce rapport d’amitié apparente, autre nom pour la popularité, que recherche l’auteur de telles œuvres 
  • et qui se décline d’abord en réseaux sociaux plutôt qu’en supports de publication
  • ...27 more annotations...
  • le petit ourson n’attend pas tant des « bisous » que des indices plus abstraits de sa popularité, tels que lui fourniront, par exemple, les statistiques de fréquentation de son site, ou bien les « amis » collectionnés dans son facebook.
  • On le voit, la définition du personnage en tant que tel finit toujours par dériver vers sa fonction réelle ou assumée, qui est de provoquer l’identification du lecteur.
  • on me rétorquera que ce qui importe, c’est l’intention de l’auteur.
  • Là encore, terrain glissant. Comment juger de cette intention, autrement que par indices extérieurs, potentiellement trompeurs ?
  • L’autobiographie est, pour la bande dessinée moderne, un terrain qui revêt une signification historique toute particulière ; car c’est le plus évident vecteur de sa modernité même.
  • on dit souvent que le but du dessin schématique, au premier plan la ligne claire, est l’identification du lecteur (c’est en tout cas ce que disait Hergé pour Tintin). Le dessin naturaliste, au contraire, complique cette identification : plus le trait est précis, moins le lecteur peut s’y reconnaître.
  • la mise en danger dont parle Neaud est plus banale : ce qu’elle veut souligner, c’est le caractère profondément antisocial de l’autobiographie, sa manière de réfuter certains tabous sociaux, notamment en ce qui a trait au secret dont on s’attend implicitement qu’il voile certaines de nos pensées et actions.
  • Le lecteur, bien entendu, est a priori le dernier visé par ce malaise qui touche d’abord ceux qui sont inclus, explicitement ou non, dans le récit même ; mais ce même lecteur peut toutefois ressentir très physiquement ce malaise, comme s’il en était, en bout de compte, le destinataire premier
  • persona qui éloignent de fait le personnage de l’individu qu’il est censé représenter.
  • le Blog de Frantico, qui lui est antérieur, a sans doute exercé une influence bien plus significative sur la « forme blogue », en popularisant un rythme, un style graphique, jusqu’au format idéal de la page et du récit
  • Résumons les termes du conflit : d’une part, nous avons des auteurs (de type Trondheim ou Boulet) dont l’interrogation éthique se place d’abord sur la dyade (que je reprends de Neaud-Menu) « ce-qui-doit-rester-privé / ce-qui-peut-être-dit » 
  • d’autre part nous avons ces mêmes Neaud et Menu dont l’éthique, en quelque sorte, inverse les termes de cette même dyade : ce qui peut rester privé, ce qui doit être dit.
  • une éthique de travail
  • il importe peu que cette éthique provienne d’une patiente réflexion ou d’une conviction spontanée, il suffit que celle-ci soit présente et agissante au sein même du projet autobiographique.
  • Il n’est pas innocent que Trondheim en soit venu, après bien des essais de nature autobiographiques, à des pages dont le but avoué est d’en dire aussi peu que possible
  • pas innocent non plus qu’un Neaud aux visées radicalement impudiques se dise bloqué dans son travail par ce qu’il ressent comme la prolifération tout azimuts de l’autobiographie bienséante, dont la persistante existence ne peut qu’éroder férocement le fondement même de sa démarche.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ?
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ? La véritable personne de l’auteure, qu’on le veuille ou non, ne sera jamais réellement sur la page ; c’est bien un personnage qui est là, devant nous, à interpréter quelque chose qui, on voudrait le croire, a été vécu par un individu véritable.
  • a remarquable Chronographie de Goblet en collaboration avec sa fille Nikita Foussoul, dont la forme narrative est évidemment celle du dialogue.
  • pèse très consciencieusement à la fois ce qui doit et ce qui peut être dit. D’abord, par une multiplicité des je et donc des points de vue : le récit se focalise au gré du discours des protagonistes sans préférer nettement un point de vue en particulier, ce qui tend à neutraliser quelque peu la charge du regard
  • . Car après tout, ce qui reste de l’autobiographie, peu importe sa modalité, c’est bien cette cassure entre les niveaux narratifs, qui fait que la réalité point sauvagement dans l’œuvre, réalité qui autrement n’aurait aucun moyen de parvenir à tel faîte.
  • L’autobiographie doit sans doute rester ce lieu instable de la littérature, cette cité bruyante où les réponses ne sont pas données d’avance, et où demeure cependant l’inquiétude fondatrice de l’auteur rendu profondément et impeccablement conscient de lui-même et de ce qui vit autour de lui.
  • Le « pacte autobiographique » n’est pas seulement un contrat entre l’auteur et son lecteur : il est aussi un pacte entre la fiction et la réalité puisque, qu’on le veuille ou non, les outils de la première restent indispensables à la mise en scène de la seconde.
  • La simple fiction, on le constate, n’a pas à s’embarrasser d’éthique : elle invite à la liberté pure, elle autorise à peu près n’importe quel contenu se tenant plus ou moins à l’intérieur de ses genres canoniques.
  • Que l’autobiographie oblige au contraire l’auteur à se méfier activement de cette infinie liberté de la fiction n’est pas sans contrepartie. La fiction reste un univers clos et par là, dépourvu de conséquence.
  • L’autobiographie, quant à elle, n’est pas qu’un reflet du monde : elle agit sur le monde. En cela, et pour peu qu’elle soit le fruit d’un investissement véritable doublé d’une intelligence féconde, elle ne sera jamais inoffensive.
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    Débat passionnant sur l'autobiographie en bande dessinée que l'on peut transposer dans le blogging. A lire les commmentaires des principaux auteurs de bd actuel
Julien PIERRE

N° 1697 - Proposition de loi de M. Olivier Marleix relative à la protection d... - 1 views

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    « Art. 3. - Est soumis au consentement explicite et préalable du titulaire, tel que défini au dernier alinéa de l'article 2 de la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995, l'accès ou l'utilisation, à des fins autres que l'authentification de l'état civil, de tout ou partie des éléments biométriques visés au 5° de l'article 2 issus de la carte nationale d'identité ou du passeport électronique. « Le recueil du consentement explicite et préalable s'impose à toute personne souhaitant collecter, accéder ou utiliser un identifiant biométrique relatif à un ressortissant français, sauf disposition législative contraire, et sans préjudice du respect des dispositions énoncées au 8° du I de l'article 25 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. « Les dispositions du présent article sont d'ordre public international. »
peir ric

4 approches pour définir et analyser l'e-réputation d'une organisation - Cadd... - 2 views

  • Ils viennent donner du sens aux documents en eux-mêmes, sont des indicateurs de l’opinion exprimée, permettent de redéfinir le contexte ou le sens donné à une opinion…
  • Lorsqu’une image (par exemple) est remise dans un contexte différent que celui d’origine (comme d’un blog à un autre), lorsque certains ajouts y sont faits (cf. mème et lolcats), l’interprétation possible de cette image devient différente.
  • l’analyse de l’identité numérique des internautes s’inscrit dans ce cadre documentaire.
  • ...9 more annotations...
  • La mémorisation : mais qu’est-ce que telle ou telle plate-forme conserve, comment, pourquoi ?...
  • La visibilité. Celle des contenus, des sources, des documents, voire des internautes.
  • un passage de l’influence à l’autorité réputationnelle, une nouvelle manière de hiérarchiser les informations sur le web qui est alors nécessaire d’appréhender pour mieux analyser son e-réputation…
  • Le traitement automatisé, qui englobe les questionnements précédents. Approche dans lequel est inclue celle des traces, autrement dit de ce que les systèmes conservent et de la manière dont ils les traitent par la suite
  • Si l’opinion suppose en partie une formulation par le groupe, et que par définition une opinion est toujours formulée (contrairement à un jugement), il n’en reste pas moins que celle-ci repose sur des expériences internes à un individu qu’il convient de questionner
  • une analyse quasi inaccessible de l’extérieur…
  • L’attention. Celle portée à tel ou tel contenu par exemple.
  • de s’auto-évaluer par l’analyse du contexte informationnel
  • En somme, de ne plus voir l’e-réputation comme la simple constatation de « ce qui se dit sur l’organisation », mais plutôt comme un outil décisionnel,
Julien PIERRE

Code is Law - Traduction française du célèbre article de Lawrence Lessig - Fr... - 1 views

  • Le code élémentaire d’Internet est constitué d’un ensemble de protocoles appelé TCP/IP. Ces protocoles permettent l’échange de données entre réseaux interconnectés. Ces échanges se produisent sans que les réseaux aient connaissance du contenu des données, et sans qu’ils sachent qui est réellement l’expéditeur de tel ou tel bloc de données. Ce code est donc neutre à l’égard des données, et ignore tout de l’utilisateur.
peir ric

L'École numérique » Disparition sur les réseaux : quels enjeux pour l'identit... - 2 views

  • Sur un dispositif numérique, la trace écrite se scinde en deux modalités : d’un côté, l’inscription comme donnée (sur un disque dur ou un serveur) et de l’autre, l’affichage comme document.
  • La trace est donc mémorisée au niveau de l’inscription, pas nécessairement de l’affichage. Le logiciel va alors être chargé d’assurer la conversion des données numériques en signes lisibles (le document Word par exemple).
  • Le problème est le suivant : les données écrites par l’utilisateur sont manipulables au niveau de l’affichage (on peut écrire sur son profil et celui des autres, aimer tel groupe de musique, publier des vidéos sur le « mur » d’un autre) mais le niveau de l’inscription (c’est-à-dire les bases de données) n’est visible, manipulable et accessible (bref, administré) que par le biais de l’entreprise privée qu’est Facebook. Nous, utilisateurs lambdas, n’avons donc accès qu’au niveau de l’affichage.
  • ...4 more annotations...
  • C’est pourquoi la question est d’ordre fondamentalement politique : qui peut accéder aux données d’utilisateurs décédés et les manipuler ?
  • n fine, c’est le rôle de l’État dans la gestion de ces données qui est en cause.
  • C’est pourquoi dans le cadre de l’usage de ces outils, il faut être attentif à la délégation des données à des acteurs privés : qui a accès aux données ? Pouvons-nous demander à ce que ces dernières soient effacées ?
  • C’est le niveau de l’inscription qui détermine l’affichage de l’identité numérique. C’est pourquoi le projet d’un « droit à l’effacement », semble essentiel, car il consiste à disposer du niveau décisif de la trace numérique, celui de l’inscription.
peir ric

Allez savoir! » Game of Drones - 1 views

  • Filmer des personnes identifiables dans un espace public constitue également une atteinte à la personnalité selon la LPD.
  • En matière de protection des données, la question se corse. Si, grâce à un tel engin, vous filmez votre voisin installé dans son jardin clôturé ou l’intérieur de l’appartement de votre voisine au travers des fenêtres de son immeuble, «cela pose deux problèmes», note Sylvain Métille. «Le Code pénal – article 179 quater – interdit la prise de vue dans le domaine secret.» Ensuite, en ce qui concerne la protection des données, le pilote doit obtenir «le consentement libre et éclairé de la victime, et lui permettre de refuser sans subir de préjudice».
  • Les drones ne sont pas prohibés, et ils répondent en théorie aux critères de discrimination et de proportionnalité. «Mais la pratique actuelle est encore trop permissive, estime le philosophe.
  • ...2 more annotations...
  • L’autre versant s’appelle le jus in bello, ou droit dans la guerre. Ce dernier requiert notamment de prendre en compte «deux facteurs: la discrimination et la proportionnalité».
  • . Elle contient deux parties: «le jus ad bellum – ou droit de la guerre – qui essaie de limiter le nombre de fois où les pays entrent en guerre», explique le chercheur
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Les Big Data et l'avenir de la santé | Le blog de Vincent Fromentin - 1 views

  • Une mine d’informations sensibles au-delà des domaines classiques d’investigation, tirée du comportement des individus dans leur vie de tous les jours (living labs). Le but est de réussir à trouver une réponse, plus globale, plus innovante, pour mieux comprendre cette maladie.
  • La taxonomie usuelle doit distinguer les données open-source (Open Data Commons), les données relevant de la vie privée et personnelle (Personal and Proprietary Data) et les données confidentielles relevant de l’État (Government Secret Data).
  • Dans un tel système, « chaque donnée personnelle dispose d’un label spécifiant ce qu’il est possible ou non de faire avec ». Le modèle le plus connu de nos jours est le réseau SWIFT qui garantit la confidentialité des échanges monétaires entre les banques. Il a inspiré des réseaux open-source, comme Open mHealth ou OpenPDS, garantissant la sécurité des données partagées par les chercheurs.
  • ...1 more annotation...
  • Pour cela, le cursus médical devrait intégrer davantage l’étude des méta-données et favoriser les échanges inter-disciplinaires sur le sujet.
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Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
peir ric

Economie de surveillance - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün - 1 views

  • 1. L’économie souterraine du ciblage
  • Mais les logiciels espions ne s’en tiennent pas à des cookies et sont de plus en plus sophistiqués. Certains, par exemple, suivent ce que font les gens en temps réel, et évaluent instantanément le lieu, les revenus, les comportements d’achat et même les conditions médicales des personnes.
  • Les profils des individus ainsi recueillis, constamment actualisés, sont achetés et vendus sur une sorte de bourse qui a pris son envol dans les derniers 18 mois.
  • ...20 more annotations...
  • Parmi celles-ci la société BlueKai surveille, par exemple, les visiteurs de eBay.com ou de Expedia.com en temps réel et ces données sont revendues sur son site. Plus de 50 millions d’informations sur les habitudes de navigation des internautes sont vendues chaque jour à 1/10 de centime de $ pièce.
  • l semble néanmoins que, naïfs, inconscients ou complices passifs, nombre de sites ne sont pas au courant des logiciels espions qu’ils transmettent et qui sont initiés par des entreprises-tiers d’un nouveau genre où règnent les statisticiens.
  • « Les annonceurs veulent accéder aux personnes, pas aux pages web » ; « Quand une publicité est correctement ciblée, elle cesse d’être une publicité pour devenir une importante information » ; « Nous dirigeons les gens vers différentes files de l’autoroute ».
  • 2. L’importance du navigateur et des choix techniques
  • D’une part, il illustre combien la logique économique du web est radicalement différente de celle de l’économie classique des logiciels, culture initial de MSN, et repose exclusivement sur la publicité ciblée.
  • 4. Anonymat et personnalisation
  • L’épisode peut aussi faire réfléchir à la stratégie de Mozilla avec Firefox, drapé dans la vertu du logiciel libre, mais ne défendant pas mieux les données privées..
  • 3. Cellulaire ou mobile
  • Une même technologie, un même service est désigné selon les continents par des qualificatifs opposés. Ici, je garderai « cellulaire », plus représentatif des propos du WSJ. Les compagnies de téléphone savent, en effet, où se trouvent leurs abonnés à trente mètres près.
  • En réalité, les enjeux me paraissent ailleurs : sur la surveillance policière ou le contrôle social d’un côté, la publicité contextualisée, de l’autre
  • il suffisait du numéro de cellulaire de la personne, d’un ordinateur, de quelques connaissances sur la technologie des cellulaires pour surveiller n’importe qui.
  • Pour les paranos ou les incrédules, toutes les explications du chercheur sont ici . Il y explique comment il est possible de savoir, pour quelques cents et, tout de même, avec quelques compétences informatiques : qui vous êtes, quels sont les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, où vous êtes, où ils sont, ce que vous êtes probablement en train de faire, pourquoi.. et ce que vous allez probablement faire ensuite.
  • D’autre part, il montre le rôle essentiel dans cette économie du navigateur dont les choix techniques ne sont pas gravés dans le marbre.
  • Sans doute, il leur arrive de se tromper, mais leurs propositions sont suffisamment fiables pour qu’ils aient trouvé un marché auprès des vendeurs de cartes de crédit qui évaluent ainsi en temps réel la fiabilité de leurs nouveaux clients.
  • Comme le dit le journaliste : « en résumé, les sites web ont gagné la possibilité de décider si vous serez un bon consommateur ou non, avant même que vous ne leur disiez quoi que ce soit sur vous-même ».
  • Mais la préservation de l’anonymat est toute relative et, par ailleurs même si ces sociétés disent ne pas faire de discrimination selon les genres, les profils ethniques, les handicaps qui tombent sous le coup de la loi, de tels profilages peuvent conduire facilement à des dérives éthiques.
  • 5. Contextuel ou comportemental
  • La firme détient par son moteur la plus grosse base de données sur les intentions des internautes, mais a résisté jusqu'à présent à surveiller ces derniers sans leur consentement pour préserver son image.
  • Le savoir faire de Google est d'abord contextuel, une expertise de traitement des textes, aussi bien les requêtes des internautes que les documents publiés sur le web et non comportemental, une connaissance des réactions des personnes. Cette dernière expertise est celle de FaceBook ou des jeunes firmes présentés dans les autres articles de la série.
  • comment préserver la culture de l'entreprise tout en faisant face à la concurrence ?
peir ric

Une étude met en lumière la confusion des utilisateurs de Facebook | ReadWrit... - 0 views

  • Consumer Reports, connu pour le sérieux de ses écrits, vient de sor­tir son rap­port annuel sur l’internet qui met en lumière le fait que plus de la moi­tié (52%) des uti­li­sa­teurs de réseaux sociaux y publient des infor­ma­tions sus­cep­tibles de mettre en dan­ger leur vie privée.
  • Pour contrer ces dan­gers, Consumer Reports pré­co­nise d’éviter sept conduites jugées à risque sur Facebook : uti­li­ser un mot de passe trop simple affi­cher sa date de nais­sance complète négli­ger de régler ses para­mètres de confidentialité affi­cher le nom de ses enfants men­tion­ner le fait de s’absenter de son domicile per­mettre à un moteur de recherche de vous trouver lais­ser les plus jeunes uti­li­ser Facebook sans la super­vi­sion d’un adulte
  • Le rap­port sug­gère, par exemple, que publier la photo de vos enfants, en tant que tel, est une conduite à risque. C’est pour­tant ce à quoi servent les réseaux sociaux pour bon nombre d’utilisateurs.
  • ...5 more annotations...
  • Avec les réseaux sociaux, et avec Facebook en par­ti­cu­lier, les réglages de confi­den­tia­lité sont géné­ra­le­ment obs­curs et peu com­pré­hen­sibles, du coup, ils sont sou­vent négli­gés par la majo­rité des utilisateurs.
  • Pour ne rien arran­ger, le réglage par défaut sur presque tous les réseaux sociaux est de par­ta­ger ses infor­ma­tions avec tout le monde.
  • Les chan­ge­ments opé­rés à la fin de l’année der­nière ont changé de façon radi­cale son mode opé­ra­toire, au point d’attirer l’attention des séna­teurs amé­ri­cains qui planchent aujourd’hui sur une légis­la­tion concer­nant la vie pri­vée.
  • Un autre chiffre issu de ce rap­port sou­ligne à quel point les uti­li­sa­teurs de Facebook ne com­prennent pas la façon dont ce der­nier gère les don­nées pri­vées : 73% des adultes uti­li­sant Facebook affirment le faire pour par­ta­ger des conte­nus avec leurs amis, mais seuls 42% disent avoir réglé leurs para­mètres de confidentialité.
  • En décembre, Facebook a fait des chan­ge­ment radi­caux dans le réglage par défaut de la confi­den­tia­lité de ses uti­li­sa­teurs, deman­dant à ses uti­li­sa­teurs d’accepter ses nou­velles règles ou d’éditer des réglages assez obs­curs afin de les adap­ter à leurs besoins.
peir ric

L'identitÉ numÉrique : de la citÉ À l'Écran. Quelques aspects de la reprÉsent... - 3 views

  • t, le net introduit quelques variables nouvelles à ce bavardage
  • plaçant le sujet parlant en situation de puissance inédite en autorisant les interactions au niveau mondial, sous forme synchrone ou asynchrone, et surtout en exposant médiatiquement aux yeux de tous les internautes le produit de ses échanges.
  • L’épouillage mutuel, ou grooming, représente en effet une activité essentielle du groupe à laquelle l’individu consacre une bonne partie de son temps et pour cause : il participe notamment au maintien de la hiérarchie et évite les conflits entre les membres, à travers un principe régulateur qui tient de "l’économie de service"
  • ...18 more annotations...
  • L’auteur fait l’hypothèse que le bavardage aurait permis à l’homme de gagner du temps en s’adonnant à d’autres activités simultanément, tout en pratiquant ces indispensables échanges sociaux.
  • le nombre de participants, et l’exposition médiatique décuplant le pouvoir du bavardage (pour un aperçu, voir Donald, 2007) ; la possibilité de clavarder avec de nombreux participants indépendamment et simultanément, en ouvrant plusieurs fenêtres de chat par exemple ; le décalage dans l’espace (à l’échelle planétaire) et dans le temps : même en cas d’interaction synchrone, les décalages horaires induisent que les interactants ne partagent pas une même référence temporelle, quand bien même ils sont connectés au "même moment".
  • Les communautés ainsi créées sur le web ont en commun de se retrouver sur des univers indépendants les uns des autres (jeux, actualité, loisirs, sphère professionnelle… déclinés en communautés d’opinions) où "chaque internaute a le sentiment d’être le point central autour duquel le reste évolue. C’est l’individualisme de réseau [qui] devient une forme de sociabilité sur Internet, et ceci n’est pas sans conséquences sur la vie concrète, réelle des individus."
  • Ces communautés localisées dans ces espaces identifiés et identifiants reposent, comme cela est le cas dans le monde réel, sur des praxis et des comportements langagiers à valeurs lectales.
  • (Dunbar estime qu’ils représentent les deux tiers de nos conversations)
  • e temps suspend son vol, mais jamais ne l’arrête. Madeleine Pastinelli (op. cité), qui a étudié de très près le comportement d’un chat québécois (le canal #amitie25-qc), souligne comment cet espace doit être occupé en permanence, quitte à parler même lorsque l’on a plus rien à dire, en guise de processus compensatoire de l’absence de coprésence physique.
  • Concrètement, sur le net et chez les observateurs, nous retrouvons cette figure du sujet : l’internaute n’a d’existence dans la communauté qu’en fonction de son activité, d’abord évaluée quantitativement (nombre de "posts", d’ "amis"…), en une "identité calculée" pour reprendre la terminologie de Fanny Georges (2009).
  • L’existence numérique est ainsi déterminée par l’exigence de la publicité de soi, qui suppose le partage d’un cadre de référence et d’un code commun de communication.
  • Patrick Chardenet (2004, p. 71)
  • L’auteur souligne ainsi que les différentes thématiques abordées dans les échanges s’effacent généralement derrière le travail de la relation. Ce travail relationnel explique également le recours à la citation des autres internautes, amplifié par le dispositif technologique qui permet de reproduire à l’identique tout ou partie d’un message.
  • La dimension interactionnelle semble donc être au cœur du dispositif avec quelques différences marquées entre bavardage et clavardage, dont la non moindre est l’absence de rencontre des corps.
  • Si les dynamiques de la communication en distance rapprochée sont ici largement amputées (odeur, contact épidermique…), celle-ci semble bien créer les conditions d’une communication proche, favorisant les registres intimistes tels qu’on peut les retrouver sur beaucoup de forums et sites (cela reste bien sûr une hypothèse).
  • la construction de l’autre dans l’espace du média est extrêmement générale et anonyme. En même temps, cet autre fait partie du quotidien : on converse tous les jours avec lui et l’on passe ensemble des heures sur le réseau. Avec les médias électroniques, il devient possible de vivre dans un monde à la fois d’abstraction et de proximité" (p. 212).
  • S’il n’est pas question de circonscrire en quelques lignes une définition de l’identité, nous pouvons toutefois rappeler sa triple dimension :
  • dimension personnelle, subjective, d’abord, résultant d’une construction visant un "effet" d’unité dans la complexe hétérogénéité de la personnalité, permettant l’identification à/de soi dans la permanence.
  • dimension interpersonnelle, ensuite, c’est-à-dire co-construite dans la relation à autrui,
  • dimension sociale, enfin, en référence aux statuts et rôles préparés dans la société.
  • Dans les lignes qui suivent, nous considérons l’identité comme le résultat de l’intime interaction de ces trois dimensions. Mais ce résultat n’est pas homogène : il dépend, par exemple, du contexte.
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    Dans l'espace virtuel du web social, les dynamiques subjectives se travaillent entre identité civile et identité numérique. Cet article, après avoir explicité les grandes caractéristiques de l'interaction dans le web social, s'attache à présenter ces deux bornes du continuum identitaire sur le net. Ce cadre posé, l'auteur s'attache au personnage-écran, une forme extrême de la subjectivité numérique, construite entre liberté et contrainte du système.
Julien PIERRE

Fichée à vie à cause d'une fellation librement consentie - BUG BROTHER - Blog... - 0 views

  • Il existe de tels registres de criminels sexuels dans tous les états américains et, en décembre de l’an passé, 674 000 personnes y étaient fichées,
  • Le fichage des délinquants sexuels est en effet d’autant plus populaire que les crimes ou délits qui leur sont imputés font peur, et sont largement exploités, souvent de façon populistes, tant dans les médias que par les responsables politiques.
  • En France, la loi Perben II a créé le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles en 2004, pour “prévenir la récidive des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes déjà condamnés et faciliter l’identification des auteurs de ces mêmes infractions, les localiser rapidement et à tout moment“ 43 408 personnes y sont fichées. Ce FIJAISV ne peut être consulté sur l’internet,
Julien PIERRE

Identité - 0 views

  • Mon identité c’est donc ce qui me rend semblable à moi-même et différent des autres; c'est ce par quoi je me sens exister aussi bien en mes personnages (propriétés, fonctions et rôles sociaux) qu’en mes actes de personne (signification, valeurs, orientations). Mon identité c'est ce par quoi je me définis et me connais, ce par quoi je me sens accepté et reconnu comme tel par autrui 
  • L’identité est un système structuré, différencié, à la fois ancré dans une temporalité passée (les racines, la permanence), dans une coordination des conduites actuelles et dans une perspective légitimée (projet, idéaux, valeurs).
Julien PIERRE

L'Union européenne et les droits de l'homme - 0 views

  • 3. La protection des données personnelles Votre rapporteur a précédemment rappelé les inquiétudes suscitées par l'utilisation de plus en plus systématique de données personnelles dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans le cadre des accords entre l'Union européenne et les États-Unis.
  • Sur un plan général, la protection des données personnelles a été harmonisée au niveau européen par une directive du 24 octobre 1995. Dans son rapport sur la mise en oeuvre du programme de La Haye en 2007, la Commission estime que cette directive a atteint ses objectifs mais souligne que certains États membres n'ont toujours pas intégré plusieurs dispositions importantes tandis que d'autres ne l'ont pas transposée ou appliquée correctement. Plusieurs procédures d'infraction ont ainsi été ouvertes. En outre, cette directive ne s'applique que pour les activités qui relèvent du cadre communautaire (le « premier pilier ») et pas pour celles relevant des autres « piliers », en particulier le troisième « pilier » qui recouvre la coopération policière et la coopération judiciaire pénale. Dans le cadre de ce « troisième pilier », la protection des données à caractère personnel a relevé jusqu'à présent du droit national. Cette protection est pourtant la contrepartie indispensable du principe de disponibilité défini dans le Programme de la Haye comme la possibilité pour « les services répressifs d'un État membre qui a besoins de certaines informations (préalablement à l'engagement d'une poursuite) dans l'exercice de ses fonctions de les obtenir d'un autre État membre qui les détient, en mettant ces informations à sa disposition ».
  • Toutefois, des règles spécifiques de protection des données personnelles ont été prévues pour chacun des systèmes d'échange d'informations créées à l'échelle de l'Union européenne, tels que le système d'information Schengen (le SIS), le système d'information douanier, ou encore le système d'information d'Europol et celui d'Eurojust. En outre, le traité de Prüm, signé le 27 mai 2005, contient aussi des dispositions détaillées sur la protection des données. L'adoption, le 27 novembre 2008, par le Conseil de la proposition de décision-cadre, présentée par la Commission européenne en 2005, permettra d'établir des normes communes en matière de protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel dans le cadre de la coopération policière et judiciaire en matière pénale. On peut néanmoins partager la crainte exprimée dans le rapport de consultation de Mme Martine Roure, adopté le 23 septembre 2008 par le Parlement européen, qui souligne que le Conseil était parvenu sur ce texte à un accord politique sur le plus petit dénominateur commun, notamment parce qu'il n'avait pas pris en compte les données traitées au niveau national.
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    Rapport de Robert Badinter sur l'Union européenne et les droits de l'Homme
Julien PIERRE

Austin, Babel Web: Réseaux sociaux: public, privé, ou entre les deux ? - 0 views

  • C'est le cas des adolescents qui craignent avant tout que leurs parents suivent de trop près leur vie sur le Net et ne se soucient guère des entreprises, de l'Etat ou de "mauvaises rencontres" issues de sphères lointaines et inconnues,
  • Judith Donath, du MIT, a replacé le débat en le situant au croisement de deux évolutions. La première est le passage du village ou de communautés dans lesquelles il n'existait quasiment aucun espace privé, à une vie urbaine où chacun peut réinventer sa vie et la construire avec des profils différents. La deuxième évolution est le fait que, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, tout est ou peut être enregistré, ce qui rend très difficile le maintien de l'étanchéité entre les différentes faces de son existence.
  • la diversité des comportements, des goûts et des style de vie tels qu'ils apparaissent grâce au Web relationnel est si large quelle conduira nos sociétés à un niveau de tolérance et d'ouverture très élevé.
  • ...5 more annotations...
  • Par extension, il faut pouvoir respecter ces différences de contexte quand on a accès à des contenus diffusés sur Internet.
  • se demandant si on retrouvait la même inégalité dans la micro-célébrité qui existe sur le Web où des millions de personnes acquièrent une notoriété grâce à leur blog ou leurs activités sur Facebook ou Twitter.
  • La "micro-célébrité"
  • éthique du comportement
  • se mettre en lumière est aussi se mettre en péril !
Julien PIERRE

La CIA veillera sur Twitter, MySpace et compagnie - Media & Pub - E24.fr - 1 views

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    Via un fonds d'investissement, la CIA bénéficie de la technologie d'une start-up développant des solutions de veille des réseaux sociaux pour des acteurs économiques privés.
peir ric

Portfolio numérique - Éducnet - 1 views

  • "Tout portefeuille de compétrence se construit sur la base d'une reconnaissance et d'une reconstruction d'expériences, que celles-ci soient de nature personnelle sociale ou professionnelle. Toutefois, dans le cadre de la réalisation du portefeuille ce n'est pas tant la reconstitution des faits et activités exercées qui est intéressante, mais l'ensemble des activités cognitives de mise en rapport avec soi de ces faits et activités."
  • A la fois un processus, un produit et une méthodologie
  • Le portfolio] utilise une rhétorique particulière spécifique à chaque situation et chaque public (éducation, formation professionnelle). C’est à la fois un processus et un produit, une méthodologie qui permet d’examiner et d’utiliser des matériaux en vue de la conduite d’un projet. Il comporte ces caractéristiques : - transparence et lisibilité - expression de l’identité - mobilité facilitée - utilisation d’outils existants - ouverture - perspective individuelle - présentation du vécu pour se projeter dans l’avenir.
  • ...12 more annotations...
  • Si le produit fini ne montre pas forcément la démarche, il repose sur un contenu, un objectif et une motivation. Et son appropriation par l'apprenant.
  • Le portfolio numérique tend vers une évaluation critique d’un parcours à travers le processus d’apprentissage de la construction de sens partagé. C’est un outil d’apprentissage et un instrument d’évaluation. Pour soi et pour les autres.
  • Il s’agit en fait de raconter une histoire valorisante pour soi et positive : ce que je peux faire- dans un environnement engageant et motivant alliant non seulement l'écriture mais aussi le multimédia.
  • Trois caractéristiques générales semblent définir les compétences.
  • - Elles doivent porter sur un contenu précis (on est compétent pour bâtir des murs ou rédiger un livre).
  • - Elles sont relatives à une situation donnée (on construit les murs d'une maison, on rédige un roman policier).
  • - Elles résultent d'une interaction dynamique entre plusieurs types de savoirs (connaissances et savoir-faire, fonctionnements cognitifs et capacités conatives, c'est-à-dire s'évaluer, juger sa capacité à faire le travail.
  • On distingue entre les compétences spécifiques et les compétences clés, transférables dans de nombreuses situations. La notion de compétences regroupe trois autres notions essentielles dans toute action et dans tout apprentissage : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. On admet qu'en éducation et formation les savoirs sont une part notable des compétences alors qu'en entreprise, la question des savoir-faire se place au centre de la notion. "
  • Le portfolio de développement (correspondant au portfolio d'apprentissage) "Un portfolio peut également être conçu comme un instrument destiné à garder une trace et démonter les le développement personnel. Dans ce cas, il est désigné sous le nom d'un portfolio de développement.." Le portfolio de présentation "De tels portfolios habituellement désignés sous le nom des portfolios de présentation et ressemblent à ceux compilés par des artistes et des architectes. Le propriétaire du portfolio emploie parfois des légendes pour indiquer la provenance des articles et des raisons de leur présence dans le portfolio..." Le portfolio d’évaluation "Les évaluations dans lesquelles des portfolios sont employés diffèrent d'autres évaluations parce que les candidats ne sont pas examinés mais sont invités à prouver leur compétence. Pour être valides, ils doivent inclure l'information telle des évaluations d’employeurs ou de supérieurs et/ou des productions clés..." Le portfolio de pratique réflexive (4ème type) "Quand des portfolios sont employés dans le but de surveiller le développement personnel, il est important de savoir comment il s’évalue et s'analyse. Par conséquent, il est crucial que les portfolios utilisés de cette façon contiennent des réflexions écrites. Ces réflexions sont habituellement organisées autour des compétences que le propriétaire devrait maîtriser. Des propriétaires de Portfolios sont invités à réfléchir dans leur portfolio sur la façon dont leurs accomplissements sont reliés aux objectifs fixés, par exemple des forces - faiblesses - des opportunités – menaces."
  • Quelles sont les caractéristiques du portfolio d’un point de vue de la pédagogie ? - Une actualisation permanente avec la possibilité de consigner l’historique du processus d’apprentissage. - Une ouverture sur le monde avec un accès de partout facilitant des interventions tierces (aides d’enseignants, superviseurs ou de pairs et soutien éventuel des parents) . - Une structure composite qui oblige l’apprenant à définir et créer ses propres repères et à structurer  son espace de travail.- Un support éditorial qui démultiplie les possibilités d’expression, l’occasion de faire jouer des connexions multiples propres à générer une démarche heuristique.
  • Dans presque tous les cas revient le leitmotiv du traçage avec possibilité d’une itération analytique et réflexive auquel s’adjoint le potentiel d’actualisation du numérique :
  • Ce document : Le portfolio de développement professionnel continu, proposé par Richard Desjardins, professeur en formation à l'enseignement de l'université de Moncton, présente la trame détaillée du contenu d'un portfolio professionnel. Il s'inscrit dans une double perspective, d'une part le projet de l'université de Moncton d' implanter le portfolio afin de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse de leur formation et d'autre part la politique du ministère de l'éducation concernant l’évaluation du personnel enseignant, pour laquelle il est demandé aux enseignants de se présenter à cette évaluation avec leur portfolio.
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