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peir ric

DONNÉES PERSONNELLES : Libertés : Google classe et défie les gouvernements, a... - 1 views

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    "Les États n'ont qu'à bien se tenir : Google vient de publier une carte des requêtes gouvernementales adressées à ses services. En clair, le géant du Web dévoile, sur un planisphère, le nombre de demandes d'accès aux données privées et le nombre de demandes de suppression de contenus qu'il a reçues de la part de chaque gouvernement, ou presque. Un document très instructif... "
Julien PIERRE

net & sans détour: Barack Obama et la nouvelle idéologie du Web social - 0 views

  • e texte fondateur du Web au carré, ne comporte nulle part le terme de liberté, et ne propose même pas une réflexion sur les possibilités d'atteintes à la vie privée par l'exploitation des données des utilisateurs dans ce nouvel univers.
  • Et cette transparence serait donc une forme de liberté supérieure ? Mettons-nous à nu face aux gouvernements et nous serons libres ?
  • "Le mouvement du Web 2.0 est opposé au mouvement pour la vie privée." dit-il. Traditionnellement, les défenseurs de la vie privée font pression pour une politique de minimisation des données , a t-il argumenté. Le moins d'informations conservées sur les personnes, le moins de possibilités pour le gouvernement ou les entreprises  de s'attaquer aux personnes.La nouvelle idéologie [celles du Web social] tourne autour de ce que M. Swire a appelé "l'autonomisation par les données". Les gens assemblent et contrôlent les informations sur eux-mêmes grâce au réseautage social en ligne et par d'autres sites. Et l'accès aux données peut créer des mouvements politiques et sociaux, comme les bénévoles se sont rencontrés et organisé pendant la campagne présidentielle Obama.
  • ...4 more annotations...
  • en quoi l'établissement d'un profilage des citoyens qui viennent sur les sites des agences fédérales, représenterait la promesse d'une plus grande transparence de l'Etat. Une plus grande transparence du citoyen, oui
  • contrat signé le 19 février 2009 entre Google et une agence fédérale que personne ne veut nommer
  • En accord avec l'industrie du Web Social, l'administration Obama entend profiler et constituer des bases de données sur les citoyens qui effectueront des démarches et des recherches d'informations sur les sites des agences fédérales.Le gouvernement 2.0 est en plein essor.Soit dans sa configuration envisagée, le contrôle du citoyen par son obligation de transparence comme garantie de sa participation à la vie collective. Servage prolongé jusqu'au bénéfices des acteurs privés du Web social.
  • La citée transparente idéale : les employés de la maison Disney qui, habitant dans les parcs d'attraction de la marque, montreraient l'exemple d'une vie réglée, vertueuse et heureuse aux clients ébahis par tant d'harmonie.Projet qu'un artiste, lors d'une interview dans les Cahiers du cinéma, Orson Welles, qualifiait de fasciste.
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    Le web 2 est-il liberticide ?
peir ric

Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
peir ric

La valeur sociale de la vie privée | InternetActu.net - 3 views

  • Pour lui, l’enjeu de la protection de la vie privée est plus complexe que ce que le “rien à cacher” ne le laisse entendre. L’argument du “je n’ai rien à cacher” signifie souvent “je me moque de ce qui arrive, tant que cela ne m’arrive pas à moi”.
  • La relation proposée dans l’argument du “je n’ai rien à cacher puisque je ne transgresse pas la règle” est toujours inégale, inéquitable.
  • Ce n’est donc pas seulement du gouvernement ou de l’administration que nous attendons le respect de notre vie privée, mais également de tous ceux qui ont un pouvoir sur nous
  • ...18 more annotations...
  • Le danger n’est pas la surveillance généralisée, mais l’absurde d’une société oppressive
  • alors que la valeur de la vie privée est basse
  • celle de la sécurité est forte (
  • Dans cette balance les arguments n’ont pas le même poids.
  • Je suggère d’utiliser une autre métaphore pour comprendre ces problèmes : celle du Procès de Kafka,
  • décrit une bureaucratie aux objectifs confus qui utilise l’information sur les gens pour prendre des décisions à leur égard en niant leur capacité à comprendre comment leur information est utilisée.
  • Le problème que saisit la métaphore de Kafka est différent de celui que cause la surveillance. Il relève du processus de traitement de l’information (le stockage, l’utilisation ou l’analyse des données) plutôt que de sa collecte. Le problème ne réside pas tant dans la surveillance même des données, mais dans l’impuissance et la vulnérabilité créée par une utilisation de données qui exclut la personne concernée de la connaissance ou de la participation dans les processus qui le concernent.
  • Le résultat est ce que produisent les bureaucraties : indifférences, erreurs, abus, frustrations, manque de transparence et déresponsabilisation.
  • Autrement dit, l’argument du “rien à cacher” se fonde sur une conception de la vie privée comme un droit individuel qui interfère ou entre en conflit avec le bien commun ou d’autres types d’intérêts sociaux.
  • Les libertés civiles, la protection de l’individu, le respect de sa personne, forment les bases d’une certaine forme de lien social, d’un substrat de confiance qui permet à la société de fonctionner.
  • “La vie privée a une valeur sociale. Même quand elle protège l’individu, elle le fait pour le bien de la société.”
  • Solove en déduit une taxonomie de la vie privée comptant 4 catégories de problèmes. Ceux relatifs :
  • à la collecte des données (la surveillance, l’interrogation…),
  • aux processus d’exploitation des données (l’agrégation, l’identification, la possible insécurité engendrée par le processus, l’exclusion - c’est-à-dire l’impossibilité à avoir accès à l’usage qui est fait de ses données -…),
  • à la dissémination abusive des données (la distortion, la rupture de confidentialité…),
  • et à l’invasion délibérée de la vie privée (comme l’intrusion).
  • Comme l’illustre Kafka, le problème ne relève pas tant de la surveillance même des données, que de l’impuissance et de la vulnérabilité créée par cette exploitation qui exclue la personne concernée du processus qui la concerne au premier chef.
  • C’est donc bien dans une tension démocratique, dans un rapport de force mais aussi de confiance que se situent la confidentialité des données et le respect de la vie privée.
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    Merci pour cet article intéressant
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