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Les assistants vocaux raviraient les seniors. C'est ce que nous raconte cet article à propos de Leslie Miller, une senior en maison de retraite, qui a des difficultés de vue. "I just love Alexa", elle m'a changée la vie. Le marché des seniors est un marché en pleine croissance, 4600 personnes par jour atteignent l'âge de 65 ans. C'est aussi ce que révèle un pilote méné par un designer pour le compte du gouvernement néerlandais. Les seniors aiment leur AV même si ils ne les comprennent pas toujours (1/3 font remonter la question du sens et mauvaise compréhension des AV). Concernant la question de la vie privée, les résidents comme Miller savent qu'ils peuvent être écoutés, sa maxime est ne dites pas à alexa ce que vous ne voulez pas que le monde sache. Pour ces concepteurs, les AV, n'isolent pas les utilisateurs,70% de l'étude faite dans cette compagnie de résidences pour personnes âgées, se sentent plus proches de leur famille et communauté avec les AV.

"Alexa ou Google Home Assistant ne sont qu'une étape. Parce que la voix ne suffit pas, des scientifiques travaillent à la création d'êtres virtuels capables de communiquer avec des gestes ou les expressions du visage… " "Malgré une connaissance toujours plus fine des mécanismes qui sous-tendent la communication humaine, il reste illusoire de prétendre créer dès aujourd'hui un être virtuel qui soit en mesure de répondre à toutes les situations. Il devient en revanche envisageable d'en concevoir qui soient capables d'interagir dans des contextes précis. On peut ainsi imaginer des tuteurs virtuels destinés à l'apprentissage (d'une langue, de l'algèbre...), ou des compagnons virtuels capables d'aider par exemple une personne âgée à adopter les bons réflexes de santé prescrits par ses médecins. " "[...] se profilent des questions d'éthique auxquelles les chercheurs, mais aussi la société tout entière, devront répondre prochainement. Jusqu'à quel point a-t-on intérêt à créer un être virtuel capable de nouer des relations et de communiquer de manière totalement naturelle avec des êtres humains ? Ne doit-on pas au contraire leur garder une part d'imperfection, pour éviter que l'humain ne s'y attache trop, ou ne se fasse manipuler par un interlocuteur virtuel devenu trop habile ?"