S'engager dans des pratiques critiques sur Internet : mieux juger de la qualité de l'information sur la Toile! Université du Québec à Chicoutimi, 21 mars 2011
Sur l'attention informationnelle, Howard demeure toujours à la pointe de la réflexion et des pratiques
Howard évoque le concept d"infotention, qu'on peut traduire par l'attention informationnelle.
de nouvelles interrogations traversent la société sur la généalogie de la violence, sur les pères fondateurs du nationalisme algérien,
en quoi le refoulement et les oublis ont vidé la politique de son sens pour aboutir à cette espèce de vertige identitaire auquel on assiste actuellement.
Toute une série de fractures profondes a traversé la société algérienne, des microguerres civiles qui n’ont cessé de se superposer parce que, dans la mémoire de la guerre d’indépendance, on a évacué les facteurs politiques au profit des facteurs militaires.
Le grand problème pour la jeunesse algérienne aujourd’hui est de sortir de cette culture de la guerre, tout en prenant possession d’un récit historique où doivent dominer les figures politiques, et plus simplement militaires.
où la mémoire de la guerre d’Algérie est essentiellement transmise dans les familles de soldats
pieds-noirs. Cette mémoire permet à ces derniers de se fabriquer une identité forte dans la société française.
: les enfants issus de l’immigration algérienne en France ont apporté, via leurs grands-pères et leurs pères, une nouvelle mémoire axée sur la mise en accusation du système colonial.
le 10 juin 1999. Ce jour-là, pour la première a été reconnu le terme de « guerre d’Algérie ».
Mais la guerre des mémoires a pris une tournure très violente à l’occasion de plusieurs événements
le 23 février 2005 d’une loi insistant sur les « aspects positifs » de la colonisation
l’inauguration d’un « mur » à Perpignan à la fin de l’année 2007
l’utilisation par les autorités algériennes du mot « génocide »
Je ne pense pas du tout que la question de la guerre des mémoires ait quoi que ce soit à voir avec les controverses scientifiques (ni même avec l'évaluation de l'information !) : ce ne sont pas les mêmes processus, les mêmes objets, les mêmes enjeux, ni les mêmes conclusions. Par exemple, alors qu'une controverse scientifique est toujours appelée à être close, un jour ou l'autre, la guerre des mémoires est, par définition, presque impossible à être refermée (cf la guerre d'Algérie).
pourtant on est face à deux visions d'un même évènement qui vont générer des points de vue différents ? Mais est-ce qu'on peut arriver à une objectivation de l'évènement, that is the question ? Si on quitte l'aspect idéologique qui est associé à la guerre d'Algérie en France, est-ce qu'on ne peut pas voir justement ces deux visions comme des visions concurrentes qui viser à l'emporter l'une sur l'autre ?
Les controverses viseraient à arriver à une synthèse alors que les visions mémorielles viseraient à l'éradication de l'autre mémoire ?
Je comprends qu'on ne soit pas dans la notion de controverses, mais pourquoi est-ce qu'on ne peut pas être dans l'évaluation de l'information alors ?
"A l'avenir, l'éducation aura pour but d'apprendre l'art du filtrage. Ce n'est plus nécessaire d'enseigner où est Katmandou, ou qui a été le premier roi de France après Charlemagne, parce qu'on le trouve partout. En revanche, on devrait demander aux étudiants d'examiner quinze sites afin qu'ils déterminent lequel, selon eux, est le plus fiable. Il faudrait leur apprendre la technique de la comparaison."
L'information au coeur de l'apprentissage. Activités d'intégration des compétences informationnelles dans le cadre du Programme d'éducation préscolaire et enseignement primaire
Il s’agit moins de produire et de distribuer du contenu à apprendre que de s’assurer que le contenu à apprendre soit accessible, pertinent et utilisable.
Tout l’art du responsable consiste maintenant à trouver le moyen de traiter et d’organiser de vastes quantités de contenu
Pour celui qui reçoit, la pertinence tient au lieu, au moment et à l’usage envisagé.
on balise ce contenu, on l'étiquette et on l’indexe pour en faciliter l’accès et la viralité
Ce sont ces capacités de traitement qui donnent la valeur aux données et au contenu et non le contenu lui-même.
Ce qui est proposé finalement est un service d’apprentissage plus que du contenu. La mission essentielle de l'institution éducative est donc moins de créer du contenu (ce dernier est d'ailleurs de plus en plus souvent créé ou apporté par l'utilisateur) que de l'organiser, de le valoriser et de le distribuer.
le travail de l'institution éducative, e donc le prof? s'inscrit désormais dans la mise en scène des contenus à faire passer. Il faut quand même les maitriser ces contenus, je pense
Est-ce que c'est vraiment le fort contre le faible comme le suppose cet article ou est-ce plutôt une logique communautaire qui est à l'oeuvre. La logique serait alors de considérer le plus ou moins grand degré de formalisme des groupes qui s'exprime, la taille de ces communautés et la capacité qu'elles ont à agir et faire agir.
Intéressante étude. A retenir : les enseignants ne corigent pas dans les bibliothèques. A partir de quel pourcentage peut on parler de plagiat dans un texte ? Les formations à la citation sont majoritairement faite en université avec un pourcentage conséquent d'étudiant disant ne jamais avoir été formés.
"L'édition 2011 des Entretiens du Nouveau Monde industriel organisée par l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Pompidou, le pôle de compétitivité Cap digital et l'Ensci - les ateliers avait cette année pour thème "Confiance, méfiance et Technologies". L'occasion de revenir sur comment les technologies produisent de la confiance et de la défiance."