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peir ric

Ce qui change en éducation : l'exigence de la pertinence dans la masse des sa... - 1 views

  • Il s’agit moins de produire et de distribuer du contenu à apprendre que de s’assurer que le contenu à apprendre soit accessible, pertinent et utilisable.
  • Tout l’art du responsable consiste maintenant à trouver le moyen de traiter et d’organiser de vastes quantités de contenu
  • Pour celui qui reçoit, la pertinence tient au lieu, au moment et à l’usage envisagé.
  • ...4 more annotations...
  • contextualisation
  • on balise ce contenu, on l'étiquette et on l’indexe pour en faciliter l’accès et la viralité
  • Ce sont ces capacités de traitement qui donnent la valeur aux données et au contenu et non le contenu lui-même.
  • Ce qui est proposé finalement est un service d’apprentissage plus que du contenu. La mission essentielle de l'institution éducative est donc moins de créer du contenu (ce dernier est d'ailleurs de plus en plus souvent créé ou apporté par l'utilisateur) que de l'organiser, de le valoriser et de le distribuer. 
  •  
    le travail de l'institution éducative, e donc le prof? s'inscrit désormais dans la mise en scène des contenus à faire passer. Il faut quand même les maitriser ces contenus, je pense
peir ric

Fake news, la complexité de la désinformation - First Draft News FR - 1 views

  • Les différents types de contenus créés et partagés
  • Les motivations des personnes à l’origine de ces contenus
  • Les modes de diffusion de ces contenus
  • ...4 more annotations...
  • Ainsi, les éléments d’information se diffusent à grande vitesse grâce aux réseaux pair-à-pair reposant sur des relations de confiance.
  • Lorsque nous recevons plusieurs messages sur un même sujet, notre cerveau considère cela comme un gage de crédibilité. Une information lue plusieurs fois dans une même journée est souvent considérée vraie.
  • L’écosystème de l’information est tellement pollué que nous devons prendre nos responsabilités et vérifier de manière indépendante le contenu que nous rencontrons en ligne.
  • Je suis totalement d’accord. Il ne s’agit pas uniquement de développer plus de projets d’éducation à l’information, mais d’apprendre aux gens à douter de leurs réactions instinctives. Si un élément d’information vous fâche terriblement ou vous ravit (car il réaffirme votre point de vue), réexaminez-le.
peir ric

De l'irresponsabilité comme ligne éditoriale - Les Cahiers du football - 1 views

  • Les attaques contre leur compétence, leur honnêteté, se sont multipliées en ce XXIe siècle naissant, appuyées sur des preuves dont la validité n’est jamais mise en question.
  • Comme dans la majorité des emballements médiatiques de ce type, la défense n’a pas droit à la parole.
  • Ne restent dans le débat public que la colère des Niçois et le délibéré sans appel de faillite arbitrale.
  • ...22 more annotations...
  • N’importe quel procès civil ou pénal ainsi mené serait frappé de nullité, mais le sport ne laisse pas place à l’échange d’arguments, à la nuance. Il n’est après tout qu’une reproduction adoucie des combats de gladiateurs de la Rome antique, des joutes chevaleresques du XVe siècle ou des parties de chasse du XIXe, selon la célèbre thèse du "procès de civilisation" d’Elias et Dunning [1].
  • Nous l’avons dit, le sport moderne dans sa dimension compétitive n’aime pas la nuance, pas plus que l’incertitude et le doute. Il vit de scores limpides [5], de verdicts clairs.
  • Désormais, le journaliste qui veut affirmer une vérité indiscutable n’a qu’à la soutenir de la preuve de l’image, indiscutable elle aussi, qu’elle soit photographique ou télévisée.
  • En deux mots, l’arbitraire est le propre de l’arbitre. Constat contrariant, néanmoins longtemps accepté comme tel, pénible mais nécessaire. Jusqu’à ce que la progression corrélée des enjeux financiers et des techniques de l’image, traduite dans les faits par l’explosion du nombre d’heures de football télévisé (donc démonté, remonté, fabriqué, commenté, disséqué), ne change la donne.
  • Le téléspectateur ayant fait le choix de ne pas être au stade, il faut que le diffuseur lui propose une plus-value, un ensemble de sensations qui compensent l’absence de l’émotion collective que procurent les gradins d’un stade.
  • L’omniscience est la principale, la plus évidente. Le simple fait de surplomber le terrain, de pouvoir en scruter tous les angles procure une impression de supériorité presque divine qui augmente avec le nombre de caméras.
  • Mais l’arbitre est structurellement limité à une obligation de moyens, par la faillibilité de ses sens et par l’infinité des situations possibles dans un match de football.
  • Le mythe de l’image objective soutient cette chimère. On ne voit pas seulement si la décision de l’arbitre est contestée, avec gros plan sur l’indignation des "victimes", on sait aussi si l’arbitre a eu raison ou non
  • une idée reçue redoutable, celle de la faillibilité de l’arbitre face au pouvoir révélateur de l’image, colportée dans le débat public par le bavardage sportif contenu dans le spectacle vendu au téléspectateur
  • Bien que principal intéressé de ce débat dirigé par les journalistes, l’arbitre en est le grand absent. Noyé sous les propos et images mettant en relief ses erreurs, ses manquements, son incompétence, il ne peut répondre, pénalisé à la fois par la rigidité institutionnelle de la DNA et l’irresponsabilité des journalistes.
  • Nous avons bien écrit "irresponsabilité". Nous défendons dans notre thèse l’hypothèse que les médias et leurs journalistes sont responsables de ce qu’ils écrivent.
  • signifie qu’ils doivent répondre des sens et valeurs encodés dans leurs messages.
  • À force de répétition, ces sens et valeurs se sédimentent dans l’espace public, selon un modèle théorique répandu dans les années 70 par Stuart Hall
  • La liberté d’expression du journaliste est aussi la source de sa responsabilité et devrait forger son éthique,
  • Il semble néanmoins que la seule maxime suivie par les journalistes et leurs supérieurs soit celle des chiffres de vente ou des parts d’audience.
  • L’arbitrage de football est un exemple pioché parmi d’autres de l’irresponsabilité des médias, mais très parlant car le sport est un terrain d’innovation des techniques de l’image, auxquelles les discours médiatiques sont perméables.
  • en nous donnant l’illusion de nous rapprocher du terrain, les caméras nous ont ôté tout recul critique par rapport au jeu.
  • la photographie au XIXe siècle avait déjà fasciné les scientifiques de l’époque, qui y voyaient un moyen d’accéder à une dimension alors inexplorée de la vérité.
  • Quelle que soit l’immédiateté apparente de la transmission ou de la diffusion, elle compose avec des choix, du cadrage, de la sélectivité. (…) Ce qui est ‘transmis’ ‘en direct’ sur une chaîne de télévision est produit avant d’être transmis: l’image n’est pas une reproduction fidèle et intégrale de ce qu’elle est censée reproduire."
  • Il aurait fallu, à l’arrivée dans le football des nouvelles technologies de l’image, élaborer une réflexion quant à leur utilisation.
  • Cela n’a jamais été fait en l’absence de contrepoids déontologique à la fascination qu’elles provoquent.
  • Ceux de 2012 ne sont pas moins bons que leurs aînés, mais le regard porté sur eux a changé. Ils n’ont plus le droit à l’indulgence, la tolérance nécessaire à la bonne marche de leur travail.
  •  
    cet article qui parle de football est à lire. Pourquoi ? - d'abord parce qu'il parle de la construction de la preuve qui est au centre de l'évaluation de l'information mais aussi et surtout car cette construction est au coeur de l'évaluation par compétence et la certification - il parle ensuite de la responsabiltié sociétale du journaliste et de l'irresponsabilité du producteur de contenu qu'il est devenu. De ce fait, cela interroge tout producteur de contenu, y compris un blogueur. Cela revient à poser la question de l'archive créé du café du commerce. Et in fine est-ce qu'écrire c'est à dire inscrire dans la matière est-il, devient-il, synonyme de dire. - Enfin le football est aujourd'hui, à mon avis, au coeur de la société. Il l'imprime ! On parle de transfert à propos de tout et n'importe quoi. Le footballeur est devenu le modèle de l'auto-entrepreneur et de cette personne qui réussit. Noter par exemple l'importance accordée aujourd'hui au couple personne/identité au détriment de l'individu/citoyen... - Enfin le pouvoir de l'image dont on attend tout au détriment du texte qui est devenu trop difficile à lire. Et de l'obligation d'en passer par un éducation à l'image - et dans cette logique de la toute puissance de l'image... SI elle est toute puissante, c'est que les faits ne le sont plus ! D'où le besoin de rendre spectaculaire la banalité..
peir ric

Rumeurs complotistes : de la croyance à la défiance | InaGlobal - 0 views

  • une petite construction narrative,
  • une révélation inquiétante,
  • une source d’autorité donnant tout son poids et sa crédibilité au message (la fameuse « source sûre »)
  • ...36 more annotations...
  • Elle est une forme langagière, une forme de discours, et une forme de discussion qui relève de la sociabilité.
  • une anticipation du discrédit (ce n’est pas une plaisanterie)
  • enfin, une diffusion « rumorale », c’est-à-dire par des canaux interindividuels et informels qui échappent aux radars de l’État et des médias généralistes.
  • une rumeur qu’on observe en temps de guerre), est dévoilée par un ennemi qui alerte quelqu’un lui ayant rendu service de façon désintéressée, ici en lui rendant son portefeuille
  • Ces récits ne sont pas seulement à lire sous l’angle de la psychologie sociale, selon laquelle ils expriment des peurs collectives
  • On peut plutôt les penser comme des constructions de groupe, identitaires, passant par des outils dédiés et maîtrisés, avec un contenu et des objectifs politiques, mais dont l’entrée sur le marché de l’information ne se fait plus maintenant sans résistance
  • prendre le contenu des rumeurs au sérieux, aussi fantaisiste paraisse-t-il car, pour ses tenants, il sert à donner du sens aux événements, ou à intervenir et porter des jugements sur le monde social et l’action politique
  • La rumeur stricto sensu est une construction collective, à l’instar des contes et des histoires drôles
  • , la viralité permet de toucher des groupes qui sont éclatés géographiquement, mais partagent une socialisation, une culture ou une religion communes, qui les rend réceptifs à des messages particuliers.
  • Le « rumoral » renvoie à la modalité de circulation d’informations dans des groupes qui ne prétendent pas en vérifier la véracité, ou n’ont pas de raisons de le faire
  • Ce qui est intéressant tient dans la capacité d’un groupe à produire et échanger des rumeurs, donc à « dire en groupe ».
  • Le sociologue allemand Norbert Elias avait montré en 1965 dans son livre Logiques de l’exclusion que le commérage manifestait la présence d’un groupe intégré, et avait précisément pour fonction de l’intégrer encore davantage, et de lui conférer une identité propre contre un autre groupe, qui est justement l’objet négatif de tous les discours. « Dire le groupe », cette fois.
  • Les rumeurs en général et, en particulier, les rumeurs complotistes, donnent donc prise à un discours de défiance dirigé vers l’extérieur,
  • Au point que le travail sur les rumeurs devrait porter davantage sur les groupes que sur la rhétorique propre des messages.
  • Non seulement d’ailleurs le démenti ne met pas fin à la rumeur, mais il la fait connaître à ceux qui l’ignoraient. Une expérience menée aux États-Unis a aussi montré l’existence d’un backfire effect, un obstacle à la déconstruction des rumeurs
  • Le poids des rumeurs dans la formation des croyances attire souvent l’attention dans les moments de crise, parce qu’elles témoignent de basculements cognitifs qui n’avaient pas été anticipés, et qu’elles renvoient à des phénomènes de foule jugés inquiétants.
  • une formulation normative (ne pas sortir)
  • Internet constitue pour les messagers complotistes un écrin gratuit, qui permet d’animer une communauté de convaincus et de militants de la cause.
  • Pourtant, il ne circule pas nécessairement davantage de rumeurs en période critique, même si nous pouvons avoir cette impression, sans doute parce que leur contenu est plus frappant ou dérangeant dans les temps troublés.
  • Les rumeurs de crise ou de guerre portent des motifs narratifs universels, que l’on retrouve dans des sociétés et à des époques très différentes.
  • des rumeurs sur le « vrai » nombre de victimes des violences, revu à la hausse ; car les informations officielles le sous-estimeraient.
  • donnent des éléments factuels encore plus tristes sur les vies fauchées
  • « à qui profite le crime »
  • Comme s’il était impossible de penser la violence de l’autre, les rumeurs complotistes déplacent la responsabilité de la violence. Pour la trouver partout, sauf chez ceux qui la revendiquent,
  • Le motif narratif qui pose que certains individus ou groupes étaient au courant de l’attaque qui allait se produire est fréquent.
  • La rumeur est la forme que peuvent prendre une idée, un discours, ou une revendication, pour pénétrer le marché de l’information.
  • contrer le monopole des médias, et entend fabriquer un espace public alternatif à l’espace public médiatisé
  • une parole « citoyenne », non filtrée, qui relèverait du sens commun et dirait le vrai
  • Il s’agit de court-circuiter le gatekeeping des médias, pour fonder une communication de citoyen à citoyen.
  • Sauf que les rumeurs complotistes et les informations journalistiques n’ont pas nécessairement la même nature, et cette différence autorise la mise à distance des discours rumoraux, et les résistances à leur légitimité comme information
  • les articles complotistes ne s’embarrassent pas du minutieux travail de vérification des sources et du fact-checking journalistique
  • Ils n’ont rien de commun non plus avec la production scientifique de connaissances, comme l’a montré le philosophe Mathias Girel
  • D’autre part, le message conspirationniste occulte sa dimension idéologique ou sa dimension politique radicale.
  • se poser en victimes des médias « officiels »
  • et surtout d’exister un temps dans la presse généraliste
  • e livrer à la vindicte divers ennemis qui écrasent leur prétendue parole citoyenne
peir ric

Pheme, l'algorithme qui débusquera vos mensonges sur Facebook et Twitter - L'... - 1 views

  • es contenus qui tomberaient dans la catégorie de la désinformation, de la pure spéculation, de la controverse ou de la fausse information.
  • Son but: tordre le coup aux rumeurs (dont Pheme était la déesse dans le panthéon grec...).
  •  
    "es contenus qui tomberaient dans la catégorie de la désinformation, de la pure spéculation, de la controverse ou de la fausse information."
  •  
    on continue dans l'automatisation des fonctions humaines avec le recoupement de l'information
peir ric

Arrêtez de vous plaindre, vous avez le fil d'actus que vous méritez | FredCav... - 0 views

  • Ces pratiques de publication de faux articles sont donc plus répandues que nous ne le pensons. 
  • Le problème n’est pas l’existence de faux sites d’information, mais le relais de leurs articles à grande échelle.
  • En clair : Facebook est-il un média (qui diffuse de l’information) ou une plateforme sociale (qui héberge des contenus) ? 
  • ...23 more annotations...
  • Cette posture les arrange, car comme ça ils n’ont pas à subir les contraintes des médias (responsabilité du directeur de la publication en cas de diffamation…),
  • mais bénéficient quand même d’une très large audience qu’ils peuvent monétiser auprès des annonceurs.
  • Mais ça serait oublier que depuis 2 ans ils travaillent très dur pour faire de Facebook la première source d’information, notamment en draguant les éditeurs de sites d’informations pour héberger leurs articles grâce à la fonction Instant Articles.
  • Les choses se sont accélérées cet été avec le scandale du bloc « Trending News » : une petite équipe de modérateurs humains étaient en charge de la modération des actualités
  • Certains observateurs se sont rendu compte que cette équipe ne relayait que très peu d’articles sur les candidats républicains (et Trump en particulier), ils s’en sont plaint et l’équipe a été remplacée par un algorithme
  • Il faut dire que les internautes sont maintenant exposés à un nombre ahurissant de sources et à une somme toujours plus importante d’unités d’information
  • La solution serait de réglementer les publications sur Facebook en supprimant celles qui sont jugées fausses. Le problème est que c’est un jeu dangereux, car la frontière avec une forme de censure est très fine.
  • Idéalement, il serait plus simple de scinder en deux le news feed avec d’un côté ce qui relève du divertissement, et de l’autre les actualités plus sérieuses, mais ça voudrait dire diminuer la puissance de Facebook, donc ses revenus.
  • En fait, quand on y réfléchit bien, on se dit qu’au départ, l’idée de mélanger actualités sérieuses, contenus divertissants et partages de vos proches, le tout en respectant l’étique et la rigueur journalistique est une promesse impossible à tenir.
  • es équipes de Facebook ne décident pas de ce qui va être publié sur votre fil d’actus, ils ne l’ont jamais fait.
  • Vous noterez que cela s’applique également à Twitter où le bloc « Trending topics » peut être facilement détourné en mettant à contribution un certain nombre de personnes pendant un court laps de temps, mais il se trouve que c’est à Facebook qu’on le reproche, car la portée est plus grande.
  • Et si le vrai coupable dans cette histoire était tout simplement l’infobésité ?
  • Le filtrage des publications sur le news feed est régit par un ensemble de règles qui reposent sur les choix des utilisateurs eux-mêmes (les articles qu’ils ont aimés ou relayés précédemment).
  • Le vrai problème est que les internautes ont une attention limitée, ils privilégient donc les sources d’informations qui leur apportent le plus de satisfaction avec un minimum d’effort
  • Puisque les utilisateurs peuvent avoir tout ça auprès d’une source unique, gratuite, qui tient dans la poche (leur smartphone) et qu’en plus ils peuvent retrouver dessus leurs amis d’enfance et avoir des nouvelles du petit cousin, alors pourquoi continuer à payer un abonnement pour un journal papier qui déblatère toujours les mêmes histoires (les réactions aux réactions des politiques) et des journalistes qui ne savent même plus anticiper les résultats des élections ?
  • Avec ce raisonnement, on se retrouve avec l’outil de communication le plus puissant de l’histoire de l’humanité, mais sans aucun mode d’emploi ou précaution d’utilisation.
  • un outil numérique (Facebook) qui remplace un support analogique (les journaux papier) avec des utilisateurs qui ne changent pas leurs habitudes (« je me nourris tous les jours avec de l’info« ) et ne savent pas prendre un minimum de recul (« si c’est écrit, c’est que c’est vrai« ).
  • Au final, la seule véritable solution durable à ce problème de faux articles serait d’éduquer les utilisateurs
  • vérifier la source (l’origine de la publication)
  • ne pas se laisser influencer (vérifier celui ou celle qui relaie)
  • ne pas relayer sans avoir lu ou vérifié…
  • Et n’oubliez pas que le premier filtre, c’est vous, pas un algorithme auto-apprenant conçu à l’autre bout du monde.
  • Conclusion : le média idéal n’existe pas. Vous pouvez faire confiance à Facebook pour vous divertir (de même qu’à Instagram ou Youtube), mais vous ne pouvez pas leur faire confiance pour vous informer ou vous instruire (c’est le pré carré des professionnels de l’information).
peir ric

Te diffamer pour mieux t'escroquer | HoaxBuster - Vérifier l'information en c... - 0 views

  • Estimer la crédibilité du site internet. Bénéficie-t-il d'une certaine notoriété ? Est-il une référence dans un domaine particulier ?
  • Étudier la propagation de l'information. Est-elle reprise par d'autres sources ? Sont-elles fiables ? Si personne d'autre n'a révélé l'information, c'est rarement qu'il existe un complot international, mais plus généralement que l'information est fausse.
  • Confronter les documents fournis à d'autres trouvés sur internet (par exemple Google Image). Ressemblent-ils vraiment à des documents officiels ?
  • ...2 more annotations...
  • Lire le contenu des liens utilisés en sources. Lier une affirmation à un texte dense qui traite d'un sujet vaguement proche est une technique fréquente pour crédibiliser un texte qui manque de sources.
  • Douter. Tout contenu, quel qu'il soit et particulièrement s'il est isolé, doit toujours être regardé avec circonspection. Un article ne fait pas un truand, que ce soit parce qu'il est manifestement mensonger comme ici, ou par exemple parfois parce qu'il omet certains détails qui permettent de réellement comprendre une situation donnée.
peir ric

Travailler sa crédibilité sur le web, pourquoi ? > Blog AxeNet - 0 views

  • Être crédible et gagner la confiance des gens repose sur deux facteurs principaux. Ne pas tricher ou mentir, et tenir sur la durée.
  • Combien de fois ai-je entendu : Pourquoi ce concurrent bien plus petit que moi est-il plus visible ? Que voulez-vous que je raconte sur mon métier ? Et combien de fois ne me demande-t-on malheureusement pas : Comment d'autres propriétaires de sites peuvent-ils me faire confiance ? Qu'est-ce qui intéresse les personnes que je souhaiterais fidéliser ?
  • Je n'ai jamais publié pour faire ma promotion, mes articles existent pour répondre aux questions de mes visiteurs. Mon blog est tout sauf publicitaire. J'ai à la longue acquis la confiance de mes pairs et de centaines de webmasters et ceux-ci me font parfois des liens naturellement.
  •  
    la qualité du contenu, un kick off buz peut aider, et le temps long et régulier
Alexandre Serres

L'Agence nationale des Usages des TICE - Les croyances et l'évaluation de l'i... - 2 views

  • proposer aux élèves des activités d’évaluation de l’information et augmenter leur exigence vis-à-vis de l’information trouvée sur Internet ;
  • travailler sur le rapport des élèves à la connaissance en développant des activités pédagogiques autour de l’idée que nos connaissances sont un réseau complexe d’informations liées entre elles, et qu’elles ne sont pas des vérités absolues puisqu’elles sont susceptibles d’évoluer et d’être remises en question ;
  • des biais de jugement au moment d’évaluer l’information
  • ...14 more annotations...
  • apprendre aux élèves à évaluer la partialité d’un discours, à repérer les arguments d’autorité, et, plus généralement, à analyser les informations issues des médias de façon critique.
  • la fiabilité de la source
  • la qualité du contenu
  • la cohérence de l’organisation
  • la pertinence de la présentation
  • En particulier, il a été montré que les croyances individuelles sur la manière dont nos connaissances se forment et s’organisent, dites « croyances épistémologiques », influencent notre évaluation de l’information.
  • Les croyances épistémologiques peuvent ainsi être évaluées par un questionnaire dans lequel l’individu doit se positionner sur une série d’affirmations concernant ses propres connaissances.
  • les personnes qui perçoivent les connaissances comme un réseau de concepts (quels que soient leur âge et leur niveau d’éducation) ont tendance à chercher plus d’informations avant de former un jugement définitif sur un sujet
  • Les premières sont aussi davantage ouvertes à plusieurs conclusions potentielles sur un problème que les secondes.
  • les étudiants dont les croyances épistémologiques sont plus complexes ont une plus grande capacité à gérer l’information conflictuelle et à reconnaître les sources d’information autoritaires et partiales.
  • Plus les étudiants avaient des croyances complexes, plus ils étaient enclins à valoriser la fiabilité de l’article scientifique par rapport à l’article du journal.
  • La question de savoir comment développer chez les élèves un rapport complexe à la connaissance reste ouverte,
  • Elle montre que les objectifs de l’élève lors de la lecture d’un texte déterminent en partie la manière dont les informations du texte sont traitées, lorsque celles-ci ont un rapport avec les propres croyances de l’élève.
  • Après avoir demandé à des étudiants de lire deux textes (l’un compatible, l’autre incompatible avec leurs croyances), la chercheuse a observé que, lorsque l’objectif était de construire leur propre point de vue, les étudiants retenaient plus d’informations du texte compatible avec leurs croyances que du texte incompatible. En revanche, lorsque l’objectif de la lecture était la seule mémorisation des informations du texte, les étudiants retenaient plus d’informations du dernier texte lu, qu’il soit compatible ou incompatible avec leurs croyances.
  •  
    découverte récente dans le rapport entre les croyances et l'évaluation de l'information
  •  
    Tiffany Morisseau. Les croyances et l'évaluation de l'information sur internet. 14 janvier 2013
peir ric

Rudy Reichstadt: "la complosphère considère le Réseau Voltaire comme un site ... - 1 views

  • Sur tous les sites conspirationnistes, dans toutes les théories du complot, vous avez des faits exacts. Et c’est bien normal : pour être efficace, une théorie du complot doit s’ancrer dans la réalité
  • . Sur le Réseau Voltaire, c’est pareil et c’est même encore plus sophistiqué que cela : non seulement vous avez des faits exacts, mais vous avez aussi des éléments qui ne sont pas forcément connus du grand public – mais qui le sont en revanche des observateurs et des spécialistes.
  • C'est un mode de discours, qui peut être au service d'idéologies très différentes et même opposées, qui consiste à délivrer un récit alternatif, un récit concurrent de la version communément admise d'un événement. Et en plaçant au cœur de ce récit une idée de conspiration, de manipulation, de mensonge des autorités.
  • ...3 more annotations...
  • il répond à une demande sociale, il dit à une partie du public ce qu’il veut entendre.
  • Le Réseau Voltaire, si vous voulez, c'est un site prescripteur. Il donne le tempo. Il est ainsi beaucoup repris par la blogosphère conspirationniste,
  • Oui. Vous avez le Réseau Voltaire, Mécanopolis, Egalité & Réconciliation d'Alain Soral ou encore AlterInfo.net (lire notre article) de Zeynel Cekici (qui a été condamné en 2009 pour des contenus à caractère négationniste). Vous avez aussi Mondialisation.ca, qui est un site canadien fondé par Michel Chossudovsky. Et qui a une version en anglais, qui s'appelle GlobalResearch.ca. Tous ces sites sont vraiment sur la même ligne idéologique indissolublement antiaméricaine, "antisioniste" et conspirationniste.
peir ric

[BBS] L'Internet caché du monde de l'ombre- Ecrans - 1 views

  • Le Web de Papa étant désormais régi d’un côté par la censure puritaine des Facebook et Apple, de l’autre par la surveillance totalitaire de Google et des gouvernements,
  • Par définition, une source anonyme et intraçable n’a aucune crédibilité.
  • Certains se sont exprimé en pleine lumière
  • ...7 more annotations...
  • Non, ce ne sont pas les réseaux anonymisants qui ont permis les révolutions arabes (ce sont d’abord le téléphone portable et les réseaux sociaux, outils non anonymes s’il en est).
  • une publication anonyme, dans le cadre de la lutte contre le totalitarisme, a autant de valeur qu’un torchon.
  • D’autres se sont exprimés via des intermédiaires identifiables et crédibles (ONG, journalistes)
  • les outils d’anonymisation servent, aussi, à ceux qui veulent se mettre en marge de la loi (ou carrément en dehors).
  • Je ne veux plus lire que le « droit à l’anonymat » est une transposition de la rue : si on ne se balade pas en permanence avec sa carte d’identité sur le front, on ne porte pas non plus de masque dans la rue
  • Je ne veux plus lire que l’anonymat total permet de témoigner à visage masqué sans risquer de représailles : quand on voit ça à la télé, il existe toujours un tiers (l’éditeur de l’émission) qui accepte d’endosser la responsabilité pénale de ce qui est dit, et qui a donc vérifié, au moins un peu, la réalité des faits.
  • S’il existe un « droit à l’anonymat », c’est dans la consultation du contenu qu’il doit s’exercer, pas dans sa diffusion.
peir ric

Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? - 0 views

  • Ce qui a toutefois changé, c’est que la fabrication et la diffusion de ces intox sont aujourd’hui à la portée de tous.
  • il est rarement possible d’affirmer avec 100 % certitude qu’une image est fausse.
  • Le travail de vérification sert  le plus souvent à éclairer la décision éditoriale de diffuser une image. On peut par exemple décider de publier une vidéo sans en connaître la date exacte, mais en s’étant assuré que la scène est authentique.
  • ...29 more annotations...
  • Une analyse "technique", qui permet par exemple d’extraire des données cachées dans des fichiers photos ou vidéos
  • Et un travail d’enquête qui mêle des techniques journalistiques traditionnelles et des méthodes spécifiques aux réseaux sociaux
  • Modifier une image demande du travail. Même avec les technologies modernes, et réaliser un photomontage ou vidéomontage convainquant n’est pas aisé.
  • Ils utilisent une image ancienne qu’ils sortent de son contexte en la reliant à une actualité récente.
  • Pour repérer qu’une photo est plus ancienne que sa légende, le premier réflexe est de la passer dans Google Images ou TinEye, des outils qui détectent les occurrences de publication antérieures.
  • Autre problème, il n’existe pas d’outil aussi puissant pour retrouver les occurrences précédentes d’une vidéo. Amnesty a mis en place, avec l’aide de YouTube, un système en ligne où vous pouvez tester une URL de vidéo.
  • Toujours dans le domaine de l’analyse "technique", il est utile de se familiariser aux données Exif contenues dans les fichiers photos
  • Cherchez donc toujours à récupérer la photo originale. Si le cliché vous est envoyé directement par email, il devrait avoir conservé ses données Exif.
  • Certains outils d'analyse des métadonnées fonctionnent désormais également pour les vidéos. Si vous uploadez une vidéo sur Jeffrey’s Exif viewer, l'outil parvient parfois à récupérer la date et l'heure de la prise de vue. Mais comme pour les photos, la plupart des plateformes de partage de vidéos effacent les métadonnées
  • Bémolimportant avec cette analyse de données : toutes ces informations peuvent avoir été modifiées par une personne qui cherche sciemment à vous manipuler. Il est en effet possible d’altérer ces données Exif. Même si en pratique, peu d’internautes vont aussi loin dans la manipulation.
  • La date d’une image peut être fausse, la localisation aussi.
  • Pour éviter cet écueil, de plus en plus de journalistes font des recherches géolocalisées sur les réseaux sociaux. L’objectif étant de ne s’intéresser qu’aux photos publiées à proximité de l’événement, en mettant en sourdine les internautes qui postent sur Twitter des messages alors qu’ils sont à des milliers de kilomètres de l’action.
  • De nombreux outils, payants ou gratuits, existent pour géolocaliser les messages publiés sur les réseaux (Yomapic, Echosec, Gramfeed, SAM Desk, Geofeedia, etc). On peut aussi se servir du moteur de recherche avancé de Twitter (https://twitter.com/search-advanced?lang=fr).
  • L’outil de géolocalisation vous fera remonter son image comme pertinente si vous cherchez des images sur le conflit dans ce pays, même si elle a été prise à des milliers de kilomètres de là.
  • une photo qu’il a reçue par mail.
  • l’analyse technique, aussi imparfaite soit-elle, est particulièrement efficace quand elle est couplée à une enquête journalistique.
  • Il suffit d’exercer son regard à repérer les détails incohérents dans une image, et se poser les bonnes questions. Quelques exemples.
  • Pour examiner une photo ou une vidéo, il faut s’attacher aux détails : vêtements, architecture, météo, accents, forme des plaques d’égout, etc.
  • Il suffira parfois de vérifier la météo du lieu
  • faire visionner les images à un local, pour repérer l’intox
  • Panoramio (http://www.panoramio.com/), un outil qui rassemble des photos amateur géolocalisées.
  • Google Maps, Earth et Google Street View
  • s’intéresser au profil de l’internaute qui a posté l’image. On parle ici de la première personne l’ayant publiée, que l’on peut retrouver par exemple en utilisant Google Images (voir plus haut…).
  • Une fois le "premier-posteur "retrouvé, il s’agit donc de regarder son historique de publication : publie-t-il régulièrement ? Toujours des vidéos prises dans la même zone ? Ses précédentes publications semblent-elles cohérentes ?
  • Et, croyez en notre expérience : beaucoup de gens acceptent de vous aider lorsqu’on leur demande gentiment. Servez vous par exemple des réseaux pour demander les traductions des légendes sous les images, ou des commentaires des internautes. C’est plus fiable que Google Translate.
  • Créer sa propre communauté est donc essentiel. À France 24, nous avons mis en place en 2007 la communauté des Observateurs, qui compte aujourd’hui plus de 6000 personnes, partout dans le monde, des "amateurs "qui collaborent avec nos journalistes pour couvrir l’actualité.
  • On a parlé technique, enquête, mais doit-on se fier également à son instinct ? Certainement, mais même l’instinct, ça s’acquiert. Que diriez-vous par exemple de cette vidéo ?
  • Les publicitaires ne se préoccupent pas de la crédibilité des médias ou des réseaux sociaux. Vous faites une erreur et vous partagez leur intox ? Tant mieux, ils ont réussi leur coup.
  • Gardons en tête qu’ils sont nombreux ceux qui ont intérêt à nous désinformer.
peir ric

Attentats de Boston: sur Twitter, il y avait plus d'informations fausses que d'informat... - 0 views

  • sur 7,8 millions des tweets les plus «populaires» postés lors des attentats du marathon de Boston
  • 29% des messages contenaient des informations fausses ou du spam
  • 50% des messages consistaient en des opinions et commentaires
  • ...4 more annotations...
  • 20% contenaient des informations factuelles vérifiées.
  • un grand nombre d'utilisateurs avec une e-réputation élevée et des comptes vérifiés étaient responsables de la dissémination de contenus faux
  • de nombreux comptes malveillants ont été créés durant l'évènement»:
  • Le site GigaOM pointe néanmoins que le rapport signal/bruit de «tous les médias est plus bas durant une crise comme les attentats de Boston». Il nous invite donc à «être sceptique envers tout, pas seulement Twitter».
  •  
    à noter le rapport 29% de spam et de fausses nouvelles, 50% de commentaires et d'opinion, et 20% de nouvelles intéressantes et vraies. A noter aussi le rôle des soi-disant influenceurs dans la propagation des fausses nouvelles et la création de faux comptes.
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