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peir ric

Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? - 0 views

  • Ce qui a toutefois changé, c’est que la fabrication et la diffusion de ces intox sont aujourd’hui à la portée de tous.
  • il est rarement possible d’affirmer avec 100 % certitude qu’une image est fausse.
  • Le travail de vérification sert  le plus souvent à éclairer la décision éditoriale de diffuser une image. On peut par exemple décider de publier une vidéo sans en connaître la date exacte, mais en s’étant assuré que la scène est authentique.
  • ...29 more annotations...
  • Une analyse "technique", qui permet par exemple d’extraire des données cachées dans des fichiers photos ou vidéos
  • Et un travail d’enquête qui mêle des techniques journalistiques traditionnelles et des méthodes spécifiques aux réseaux sociaux
  • Modifier une image demande du travail. Même avec les technologies modernes, et réaliser un photomontage ou vidéomontage convainquant n’est pas aisé.
  • Ils utilisent une image ancienne qu’ils sortent de son contexte en la reliant à une actualité récente.
  • Pour repérer qu’une photo est plus ancienne que sa légende, le premier réflexe est de la passer dans Google Images ou TinEye, des outils qui détectent les occurrences de publication antérieures.
  • Autre problème, il n’existe pas d’outil aussi puissant pour retrouver les occurrences précédentes d’une vidéo. Amnesty a mis en place, avec l’aide de YouTube, un système en ligne où vous pouvez tester une URL de vidéo.
  • Toujours dans le domaine de l’analyse "technique", il est utile de se familiariser aux données Exif contenues dans les fichiers photos
  • Cherchez donc toujours à récupérer la photo originale. Si le cliché vous est envoyé directement par email, il devrait avoir conservé ses données Exif.
  • Certains outils d'analyse des métadonnées fonctionnent désormais également pour les vidéos. Si vous uploadez une vidéo sur Jeffrey’s Exif viewer, l'outil parvient parfois à récupérer la date et l'heure de la prise de vue. Mais comme pour les photos, la plupart des plateformes de partage de vidéos effacent les métadonnées
  • Bémolimportant avec cette analyse de données : toutes ces informations peuvent avoir été modifiées par une personne qui cherche sciemment à vous manipuler. Il est en effet possible d’altérer ces données Exif. Même si en pratique, peu d’internautes vont aussi loin dans la manipulation.
  • La date d’une image peut être fausse, la localisation aussi.
  • Pour éviter cet écueil, de plus en plus de journalistes font des recherches géolocalisées sur les réseaux sociaux. L’objectif étant de ne s’intéresser qu’aux photos publiées à proximité de l’événement, en mettant en sourdine les internautes qui postent sur Twitter des messages alors qu’ils sont à des milliers de kilomètres de l’action.
  • De nombreux outils, payants ou gratuits, existent pour géolocaliser les messages publiés sur les réseaux (Yomapic, Echosec, Gramfeed, SAM Desk, Geofeedia, etc). On peut aussi se servir du moteur de recherche avancé de Twitter (https://twitter.com/search-advanced?lang=fr).
  • L’outil de géolocalisation vous fera remonter son image comme pertinente si vous cherchez des images sur le conflit dans ce pays, même si elle a été prise à des milliers de kilomètres de là.
  • une photo qu’il a reçue par mail.
  • l’analyse technique, aussi imparfaite soit-elle, est particulièrement efficace quand elle est couplée à une enquête journalistique.
  • Il suffit d’exercer son regard à repérer les détails incohérents dans une image, et se poser les bonnes questions. Quelques exemples.
  • Pour examiner une photo ou une vidéo, il faut s’attacher aux détails : vêtements, architecture, météo, accents, forme des plaques d’égout, etc.
  • Il suffira parfois de vérifier la météo du lieu
  • faire visionner les images à un local, pour repérer l’intox
  • Panoramio (http://www.panoramio.com/), un outil qui rassemble des photos amateur géolocalisées.
  • Google Maps, Earth et Google Street View
  • s’intéresser au profil de l’internaute qui a posté l’image. On parle ici de la première personne l’ayant publiée, que l’on peut retrouver par exemple en utilisant Google Images (voir plus haut…).
  • Une fois le "premier-posteur "retrouvé, il s’agit donc de regarder son historique de publication : publie-t-il régulièrement ? Toujours des vidéos prises dans la même zone ? Ses précédentes publications semblent-elles cohérentes ?
  • Et, croyez en notre expérience : beaucoup de gens acceptent de vous aider lorsqu’on leur demande gentiment. Servez vous par exemple des réseaux pour demander les traductions des légendes sous les images, ou des commentaires des internautes. C’est plus fiable que Google Translate.
  • Créer sa propre communauté est donc essentiel. À France 24, nous avons mis en place en 2007 la communauté des Observateurs, qui compte aujourd’hui plus de 6000 personnes, partout dans le monde, des "amateurs "qui collaborent avec nos journalistes pour couvrir l’actualité.
  • On a parlé technique, enquête, mais doit-on se fier également à son instinct ? Certainement, mais même l’instinct, ça s’acquiert. Que diriez-vous par exemple de cette vidéo ?
  • Les publicitaires ne se préoccupent pas de la crédibilité des médias ou des réseaux sociaux. Vous faites une erreur et vous partagez leur intox ? Tant mieux, ils ont réussi leur coup.
  • Gardons en tête qu’ils sont nombreux ceux qui ont intérêt à nous désinformer.
peir ric

Photo de guerre: l'illusion de la transparence - L'image sociale - 0 views

  • Au-delà de la question de la sensibilité du public, la difficulté majeure de cette iconographie réside dans le fait que l’événement participe d’une opération de propagande, à l’instar des vidéos de décapitation des otages américains ou anglais récemment diffusées.
  • l’autre, même lorsqu’il n’est pas un ennemi, est toujours perçu comme quelqu’un à voir, et non comme quelqu’un qui (à notre exemple) voit aussi4.»
  • Montrer ou ne pas montrer la violence? Le débat refait surface avec régularité, car il semble contredire l’idée selon laquelle la presse aurait pour mission de transmettre l’information de manière neutre et objective. La censure n’est-elle pas le contraire du journalisme?
  • ...15 more annotations...
  • Ancien marine, le photographe a toujours considéré avec gêne le destin d’une image devenue un symbole anti-guerre, estimant qu’il avait reçu le Pulitzer pour la «mauvaise photo3». La signification de ce cliché a échappé à son auteur, et s’est construite à l’encontre de sa propre perception.
  • La première leçon de ces images, c’est que leur sens varie en fonction des convictions du spectateur.
  • En d’autres termes, la censure des images est moins une question de respect des victimes que le signe d’une prise de parti géopolitique. Pourquoi toutes les images de victimes ne sont-elles pas floutées ou censurées? Pourquoi voit-on si rarement des images de victimes occidentales? Pourquoi le fond de commerce du photoreportage est-il l’exploitation de la douleur de populations non-occidentales?
  • Le floutage du visage des victimes constitue par exemple une forme d’édition du matériau propagandiste, qui permet au journalisme de retrouver ses droits.
  • la notion de biais, qui fait apercevoir que le chercheur n’est pas un spectateur neutre dépourvu de préjugés, mais qu’il est au contraire partie prenante de l’observation
  • Construite autour de la notion d’objectivité, la doctrine journalistique ignore que l’observateur fait partie d’un camp, dont elle promeut naïvement la vision. C’est bien en raison de cette appartenance que les journalistes deviennent les victimes de mouvements qui ont déclaré la guerre à l’Occident.
  • De son côté, Emin Ozmen affirme qu’il comprend le débat soulevé par son reportage. Il estime cependant que «cette réalité sanglante que nous vivons au Moyen-Orient, il faut que tout le monde la constate et que l’on agisse pour empêcher cela».
  • une image fait corps avec sa légende ou son commentaire, qui lui donne sens
  • La deuxième leçon consiste à ne pas considérer l’image comme un vecteur d’information isolé, qui porterait en lui-même les conditions de sa lecture. En réalité, l’interprétation d’une photographie dépend très largement de la manière dont elle est présentée
  • La troisième leçon consiste à admettre que le refus de publication ou la censure n’est pas une exception dans un univers de transparence absolue, mais au contraire la forme la plus banale de l’exercice journalistique, qui consiste à sélectionner, à hiérarchiser et à qualifier l’information, autrement dit à choisir ce qui peut être publié, et dans quelles conditions.
  • impasse d’une communication directe des photographies.
  • L’antithèse montrer/ne pas montrer et ce à quoi elle renvoie, c’est à dire au contrôle d’une information qui ne peut jamais être transparente, ne concerne pas seulement les images de guerre.
  • Elle se manifeste dans ce contexte parce que la guerre est la montée au paroxysme d’une événementialité qui met à nu les mécanismes fondamentaux de la médiation.
  • montrer/ne pas montrer est l’opposition à laquelle nous confronte toute forme éditoriale, car toute information suppose des choix et une prise de parti.
  • La vraie réponse à la question de la monstration est: « Il n’y a pas d’image transparente ». C’est la meilleure objection aux visées de la propagande ou du terrorisme.
peir ric

Contre-propagande - 3 views

  • Il nous semble qu'il y a pour le moins un problème de compréhension des grilles culturelles inversées
  • le comble de l'horreur pour nous -montrer que l'on fait des victimes désarmées ou que nos combattants risquent de mourir - peut être pour l'autre une perspective exaltante.
  • Et rajouter un simple jugement moral conforme à nos critères occidentaux (victimes, horreur, enfer, mort, terreur) ne désamorce pas la force d'humiliation et de défi des images qu'ils nous lancent à la face.
  • ...3 more annotations...
  • Nos images repoussantes sont leurs images pédagogiques.
  • Ajoutons que cette campagne sensés s'adresser à des jeunes qui passent leur temps sur les réseaux sociaux et ne croient plus un mot de ce que disent les médias classiques ou les autorités en général.
  • Notre contre-propagande fonctionne suivant le schéma du dévoilement -ils ne savaient pas, nous leur montrons- et sur la supposition que l'exposition à la vérité suscite les mêmes jugements moraux chez tous les êtres humains. Des présupposés qu'il faudrait peut-être réexaminer.
Olivier Le Deuff

Savoir reconnaître une photo truquée en ligne | Formation et culture numériqu... - 1 views

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    Retour sur les photos de Sandy, et l'enjeu d'une évaluation des images
peir ric

De l'irresponsabilité comme ligne éditoriale - Les Cahiers du football - 1 views

  • Les attaques contre leur compétence, leur honnêteté, se sont multipliées en ce XXIe siècle naissant, appuyées sur des preuves dont la validité n’est jamais mise en question.
  • Comme dans la majorité des emballements médiatiques de ce type, la défense n’a pas droit à la parole.
  • Ne restent dans le débat public que la colère des Niçois et le délibéré sans appel de faillite arbitrale.
  • ...22 more annotations...
  • N’importe quel procès civil ou pénal ainsi mené serait frappé de nullité, mais le sport ne laisse pas place à l’échange d’arguments, à la nuance. Il n’est après tout qu’une reproduction adoucie des combats de gladiateurs de la Rome antique, des joutes chevaleresques du XVe siècle ou des parties de chasse du XIXe, selon la célèbre thèse du "procès de civilisation" d’Elias et Dunning [1].
  • Nous l’avons dit, le sport moderne dans sa dimension compétitive n’aime pas la nuance, pas plus que l’incertitude et le doute. Il vit de scores limpides [5], de verdicts clairs.
  • Désormais, le journaliste qui veut affirmer une vérité indiscutable n’a qu’à la soutenir de la preuve de l’image, indiscutable elle aussi, qu’elle soit photographique ou télévisée.
  • En deux mots, l’arbitraire est le propre de l’arbitre. Constat contrariant, néanmoins longtemps accepté comme tel, pénible mais nécessaire. Jusqu’à ce que la progression corrélée des enjeux financiers et des techniques de l’image, traduite dans les faits par l’explosion du nombre d’heures de football télévisé (donc démonté, remonté, fabriqué, commenté, disséqué), ne change la donne.
  • Le téléspectateur ayant fait le choix de ne pas être au stade, il faut que le diffuseur lui propose une plus-value, un ensemble de sensations qui compensent l’absence de l’émotion collective que procurent les gradins d’un stade.
  • L’omniscience est la principale, la plus évidente. Le simple fait de surplomber le terrain, de pouvoir en scruter tous les angles procure une impression de supériorité presque divine qui augmente avec le nombre de caméras.
  • Mais l’arbitre est structurellement limité à une obligation de moyens, par la faillibilité de ses sens et par l’infinité des situations possibles dans un match de football.
  • Le mythe de l’image objective soutient cette chimère. On ne voit pas seulement si la décision de l’arbitre est contestée, avec gros plan sur l’indignation des "victimes", on sait aussi si l’arbitre a eu raison ou non
  • une idée reçue redoutable, celle de la faillibilité de l’arbitre face au pouvoir révélateur de l’image, colportée dans le débat public par le bavardage sportif contenu dans le spectacle vendu au téléspectateur
  • Bien que principal intéressé de ce débat dirigé par les journalistes, l’arbitre en est le grand absent. Noyé sous les propos et images mettant en relief ses erreurs, ses manquements, son incompétence, il ne peut répondre, pénalisé à la fois par la rigidité institutionnelle de la DNA et l’irresponsabilité des journalistes.
  • Nous avons bien écrit "irresponsabilité". Nous défendons dans notre thèse l’hypothèse que les médias et leurs journalistes sont responsables de ce qu’ils écrivent.
  • signifie qu’ils doivent répondre des sens et valeurs encodés dans leurs messages.
  • À force de répétition, ces sens et valeurs se sédimentent dans l’espace public, selon un modèle théorique répandu dans les années 70 par Stuart Hall
  • La liberté d’expression du journaliste est aussi la source de sa responsabilité et devrait forger son éthique,
  • Il semble néanmoins que la seule maxime suivie par les journalistes et leurs supérieurs soit celle des chiffres de vente ou des parts d’audience.
  • L’arbitrage de football est un exemple pioché parmi d’autres de l’irresponsabilité des médias, mais très parlant car le sport est un terrain d’innovation des techniques de l’image, auxquelles les discours médiatiques sont perméables.
  • en nous donnant l’illusion de nous rapprocher du terrain, les caméras nous ont ôté tout recul critique par rapport au jeu.
  • la photographie au XIXe siècle avait déjà fasciné les scientifiques de l’époque, qui y voyaient un moyen d’accéder à une dimension alors inexplorée de la vérité.
  • Quelle que soit l’immédiateté apparente de la transmission ou de la diffusion, elle compose avec des choix, du cadrage, de la sélectivité. (…) Ce qui est ‘transmis’ ‘en direct’ sur une chaîne de télévision est produit avant d’être transmis: l’image n’est pas une reproduction fidèle et intégrale de ce qu’elle est censée reproduire."
  • Il aurait fallu, à l’arrivée dans le football des nouvelles technologies de l’image, élaborer une réflexion quant à leur utilisation.
  • Cela n’a jamais été fait en l’absence de contrepoids déontologique à la fascination qu’elles provoquent.
  • Ceux de 2012 ne sont pas moins bons que leurs aînés, mais le regard porté sur eux a changé. Ils n’ont plus le droit à l’indulgence, la tolérance nécessaire à la bonne marche de leur travail.
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    cet article qui parle de football est à lire. Pourquoi ? - d'abord parce qu'il parle de la construction de la preuve qui est au centre de l'évaluation de l'information mais aussi et surtout car cette construction est au coeur de l'évaluation par compétence et la certification - il parle ensuite de la responsabiltié sociétale du journaliste et de l'irresponsabilité du producteur de contenu qu'il est devenu. De ce fait, cela interroge tout producteur de contenu, y compris un blogueur. Cela revient à poser la question de l'archive créé du café du commerce. Et in fine est-ce qu'écrire c'est à dire inscrire dans la matière est-il, devient-il, synonyme de dire. - Enfin le football est aujourd'hui, à mon avis, au coeur de la société. Il l'imprime ! On parle de transfert à propos de tout et n'importe quoi. Le footballeur est devenu le modèle de l'auto-entrepreneur et de cette personne qui réussit. Noter par exemple l'importance accordée aujourd'hui au couple personne/identité au détriment de l'individu/citoyen... - Enfin le pouvoir de l'image dont on attend tout au détriment du texte qui est devenu trop difficile à lire. Et de l'obligation d'en passer par un éducation à l'image - et dans cette logique de la toute puissance de l'image... SI elle est toute puissante, c'est que les faits ne le sont plus ! D'où le besoin de rendre spectaculaire la banalité..
peir ric

S'informer à l'ère numérique - 1 views

  • S’informer, au sens d’acquérir des connaissances vraies et pertinentes, mettre en forme, savoir et comprendre, éclairer la réalité, créer du sens,
  • Le facteur de l’oubli : celui qui fait que les médias s’intéressent aux thèmes qui intéressent les médias, qui pensent que les gens s’y intéressent.
  • oubliant des pans entiers de la réalité.
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  • Le mensonge délibéré, bien sûr, l’information reformatée, décontextualisée, redécoupée, sélectionnée, la propagande, le faux contexte où la fausse légende, la désinformation / mésinformation,
  • l'amnésie s'instaure vite par surabondance,
  • Le quasi secret, la connivence entre les élites journalistiques, politiques, de l’autocensure
  • La surabondance de l’information elle-même
  • La rareté apparente : le fait qu’une information soit minoritaire, difficile à trouver, ou qu’elle ait été trouvée par un procédé compliqué ou grâce à un logiciel sophistiqué ne garantit en rien qu’elle soit plus pertinente que celle du JT regardé par des millions de gens.
  • Le risque du miroir ou de la contagion:
  • faire un « copier-coller »
  • Le pire est qu'au cours de ce processus sur les réseaux, chacun est tenté soit de citer ou recommander sans avoir vraiment lu ou vu la source primaire
  • La tentation, bien connue dans le phénomène de la rumeur p.e., de vouloir en rajouter pour gagner en prestige est ici aggravé par la facilité à contribuer et documenter.
  • La « bonne » nouvelle, c’est que tout cela est connu depuis longtemps : la rhétorique - art de persuader - est étudiée depuis deux millénaires et demi, il existe des listes de sophismes et de biais cognitifs depuis des siècles ; dès les années 20, des scientifiques ont établi les listes des procédés typiques de la propagande et ont décrit la façon de les détecter.
  • Mais le pire est le danger que chacun porte en soi. La tentation d’adopter la version de la réalité la plus simple, celle qui flatte le mieux nos stéréotypes ou nos conceptions idéologiques, celle que partage notre groupe, notre famille intellectuelle.
  • nos biais cognitifs, erreurs de raisonnement, conformismes, persistance des idées reçues, dissonance cognitive
  • e demander d’où provient l’information, reconstituer le trajet d’une dépêche ou d’une image, s’interroger sur les intérêts des acteurs qui la produisent ou la diffusent ; se méfier de la force de l’image et de l’émotion du direct, comparer des sources de différentes cultures ou de différentes familles idéologiques.
  • La « mauvaise » nouvelle, c’est que tout cela prend un temps considérable : vérifier, comparer, analyser est un travail que nous ne pouvons faire toujours et dans tous les domaines.
  • En clair : la quête de l'information va d'un processus de repérage et autorité vers un processus de confiance et coproduction. Ce n'est pas une catastrophe en soi ; c'est une nouvelle règle du jeu à apprendre.
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    récapitulatif des processus qui tendent à biaiser la réception de l'information. Besoin de veille en mode collaboratif
peir ric

La manipulation de l'information à l'ère des médias sociaux - 0 views

  • l’information a peu de chance d’avoir été manipulée, la géolocalisation nous renseigne sur le lieu, les articles connexes des medias, les faits sont facilement vérifiables, mais ce n’est pas toujours le cas…
  • modifier le contexte d’une photo pour en changer le sens est l’une des manipulations que l’on retrouve assez régulièrement sur les réseaux sociaux.
  • Un autre cas de manipulation de l’information assez récent et mis en avant par Gregory Rozieres dans le Huffington Post dont le titre est le suivant : « Manif pour tous: non, cette photo montrant des enfants bâillonnés n’a pas été prise ce dimanche« .
  • ...2 more annotations...
  • Le 21 juillet dernier Olivier Cimelière publie un billet intitulé « Déontologie : Frédéric Haziza peut-il encore se dire journaliste ?« ,
  • C’est le lundi 10 novembre qu’une chaine Youtube diffuse une vidéo intitulée « Syrian Hero Boy »(vidéo retirée depuis).
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    A lire absolument si vous ne l'avez pas encore fait. Des exemples et des outils pour mettre en évidence les manipulations par l'image
peir ric

Te diffamer pour mieux t'escroquer | HoaxBuster - Vérifier l'information en c... - 0 views

  • Estimer la crédibilité du site internet. Bénéficie-t-il d'une certaine notoriété ? Est-il une référence dans un domaine particulier ?
  • Étudier la propagation de l'information. Est-elle reprise par d'autres sources ? Sont-elles fiables ? Si personne d'autre n'a révélé l'information, c'est rarement qu'il existe un complot international, mais plus généralement que l'information est fausse.
  • Confronter les documents fournis à d'autres trouvés sur internet (par exemple Google Image). Ressemblent-ils vraiment à des documents officiels ?
  • ...2 more annotations...
  • Lire le contenu des liens utilisés en sources. Lier une affirmation à un texte dense qui traite d'un sujet vaguement proche est une technique fréquente pour crédibiliser un texte qui manque de sources.
  • Douter. Tout contenu, quel qu'il soit et particulièrement s'il est isolé, doit toujours être regardé avec circonspection. Un article ne fait pas un truand, que ce soit parce qu'il est manifestement mensonger comme ici, ou par exemple parfois parce qu'il omet certains détails qui permettent de réellement comprendre une situation donnée.
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