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Alexandre Serres

thesis_jdepauw.pdf (Objet application/pdf) - 0 views

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    Jeremy DEPAUW. "Qualité de l'information et vigilance collective sur le web Étude des stratégies d'évaluation des sources en ligne par les professionnels de la gestion de l'information dans les organisations". Thèse de doctorat, Université Libre de Bruxelles, 2008-209
peir ric

"HABITUDES DE DOCUMENTATION ET DE TRAVAIL SUR INTERNET ET COMPARAISON DE DONNEES ENTRE ... - 1 views

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    Intéressante étude. A retenir : les enseignants ne corigent pas dans les bibliothèques. A partir de quel pourcentage peut on parler de plagiat dans un texte ? Les formations à la citation sont majoritairement faite en université avec un pourcentage conséquent d'étudiant disant ne jamais avoir été formés.
peir ric

La théorie de l'information: comment les blondes sont devenues intelligentes ... - 0 views

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    cas d'école du passage d'une étude scientifique vers le grand public pour peu que le sujet soit parlant pour tous et un peu conflictuel
peir ric

Une théorie du complot ? « En cas de doute, il y a trois questions à se poser... - 0 views

  • On appelle ça le rasoir d’Ockham, du nom du philosophe médiéval Guillaume d’Ockham.
  • Derrière chaque rumeur ou chaque complot, il y a souvent une explication un peu plus simple.
  • Mais c’est une rumeur intéressante à observer. Si on la pousse jusqu’au bout, ça voudrait dire qu’il y a un budget antivomitif chez McDo. Il faut acheter ces médicaments en grande quantité. Combien de personnes ça impliquerait ? Combien seraient tenues au secret ?
  • ...24 more annotations...
  • « La Société de défiance », de Pierre Cahuc et Yann Algan.
  • rigueur
  • Donc, sur la question des messages subliminaux, quand vous voyez des gens qui font des triangles dans les clips de Lady Gaga, ça crée une ambiance de mystère, mais rien n’entre dans notre cerveau.
  • La deuxième origine, c’est un exemple magnifique de complot, dont on a la preuve grâce à des documents déclassifiés.
  • On a fini par découvrir que ce directeur de cinéma avait complètement bidonné l’expérience. Le problème, c’est que la panique était lancée.
  • Il y a deux origines principales aux messages subliminaux. Deux raisons pour lesquelles ça nous fait peur.
  • quelles sont les sources ? Essayez d’en croiser plusieurs ; qu’est-ce que ça donnerait si on poussait la théorie jusqu’au bout ? Qu’est-ce que ça aurait impliqué, très concrètement ? Est-ce qu’il n’y a pas une explication beaucoup plus simple ?
  • C’est une question de démarche. Ces personnes ont développé une certaine curiosité intellectuelle et sont habituées à s’intéresser à tout plein de sujets.
  • si l’on s’attarde sur les sensibilités aux croyances en fonction du niveau d’étude, une étude sociologique de Daniel Boy et Guy Michelat, qui date de 1986, dit que les plus crédules sont ceux qui ont fait des études supérieures non scientifiques.
  • Cela m’étonnerait fort que le niveau social y soit pour quelque chose. 
  • libéralisation du marché cognitif
  • Un certain nombre de jeunes sont seuls sur Internet et ne parlent pas d’actualité avec leur famille.
  • de s’autodonner tort à chaque fois qu’on cherche à construire un raisonnement.
  • Qu’est-ce qui nous mène vers l’erreur ? C’est le biais de confirmation, c’est-à-dire chercher à confirmer ce que l’on pense déjà.
  • En faisant des recherches là-dessus, on a réalisé que 9 personnes sur 10 ne dépassent jamais la première page de résultats sur Google. Or entre 75 et 95% des pages sont favorables à cette croyance.
  •  Et dans cette catégorie, il y a les complotistes, qui s’expriment beaucoup plus que ceux qui luttent contre les théories du complot.
  • une démocratie où certains voteraient une fois et d’autres voteraient 1 000 fois. 
  • C’est ce que le sociologue Daniel Bougnoux appelle la « clôture informationnelle » : on est enfermé à l’intérieur de la façon dont on s’informe.
  • L’un d’entre vous, dans un article sur les ex-fans des Illuminati, parlait de l’information comme un marché.
  • c’est une qualité qui peut être un petit peu dévoyée quand on n’a pas trop de méthode.
  • Vous n’avez pas de bol parce que vous êtes les premiers à vous informer principalement sur Internet donc peut-être que finalement il y a un effet trompeur
  • On travaille aussi sur les connotations qu’on peut donner aux mots.
  • Puis on enchaîne sur le discours publicitaire
  • Il y a d’abord une partie sur le langage, les mots, les arguments
Alexandre Serres

Formation et profession : revue scientifique internationale en éducation Arti... - 0 views

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    Gabriel Dumouchel, Thierry Karsenti, "Comment les futurs enseignants du Québec évaluent l'information trouvée sur le Web : une étude des pratiques déclarées et effectives"
Alexandre Serres

Dans 75% des cas, les internautes sont incapables de repérer les "fausses inf... - 1 views

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    Thomas Coëffé, "Dans 75% des cas, les internautes sont incapables de repérer les « fausses informations », Le Blog du Modérateur, 8 décembre 2016
peir ric

Penser la rumeur : un concept récent et controversé | InaGlobal - 0 views

  • Le terme de rumeur recouvre en effet une grande quantité de phénomènes
  • théorisation de la rumeur que très tardivement, à l’orée du XXe
  • l’univers lexical de la nature : la rumeur du fleuve, la rumeur de la forêt (on dirait aujourd’hui « brouhaha »).
  • ...34 more annotations...
  • s’approche de la réputation et de la renommée, au point de s’y confondre
  • en 1902, quand un psychologue allemand, Louis William Stern, publie la première étude sur la rumeur comme objet scientifique.
  • il réifie la rumeur (en ce sens qu’il l’extrait du réel social et médiatique), il la mesure (il la décompose en « détails »), et il lui confère une mécanique propre (sur la base du « jeu du téléphone »).
  • En 1902, la rumeur de Stern est originale en ce sens qu’elle a acquis des caractéristiques nouvelles (décomposable, péjorative, dangereuse) et que sa caractérisation se fonde sur l’expérimentation,
  • Rosa Oppenheim (1909), qui expose scientifiquement son étonnement à voir que les démentis sont moins diffusés par les journaux et intéressent moins les lecteurs que les nouvelles sensationnelles qu’ils tentent de combattre
  • Carl Gustav Jung qui, dans un rapport rédigé sur commande, se sert de la notion de rumeur pour disculper un professeur accusé de conduite amorale à l’égard de ses élèves féminines
  • proposant de voir la rumeur comme une parole-symptôme.
  • toute rumeur est désormais liée au faux (au moins en partie),
  • toute rumeur doit être combattue (par les médias, de préférence)
  • toute rumeur porte un message caché (à déchiffrer par un spécialiste)
  • On a parfois espéré que l’expression « il paraît » suffise à trier ce qui est de la rumeur de ce qui n’en est pas ; sans succès, car cet “embrayeur linguistique” vaut pour tout discours rapporté
  • On a cru aussi diagnostiquer un « style rumoral » (Gryspeerdt et Klein, 1995) fait de conditionnel (« la Présidente aurait un amant »), d’insinuations (« si seulement les murs pouvaient parler ») ou de précautions verbales (« dans l’entourage du Président, on murmure que…»). Las, ce style rumoral est constitutif de tout discours spéculatif et n’aide guère à faire la part des choses.
  • pour caractériser la rumeur, on a cru pouvoir s’appuyer la « recherche d’attestations antérieures ». Les rumeurs étant souvent racontées au présent, le fait de trouver la trace du passage du récit (où, par qui, quand ?) est une indication fragile mais précieuse pour caractériser le phénomène.
  • véritables bases de données de « rumeurs attestées » : plus de 120 000 pages indexées pour l’américain snopes.com, plus de 30 000 pages pour le français hoaxbuster.com… pour ne parler que des sites les plus populaires
  • oui, ce récit a circulé. Mais cela n’en garantit ni la véracité ni l’obsolescence.
  • La véracité est chose complexe, en effet : elle change en fonction de l’avancement des investigations et des connaissances et elle connaît des nuances qui ne se résument pas à « oui, c’est vrai » et « non, c’est faux ».
  • la présence d’un récit au sein d’un de ces ouvrages ou sur l’un de ces sites « de référence » ne garantit pas sa véracité, mais en plus elle ne permet pas d’en apprécier l’actualité
  • une légende peut servir un scénario criminel réel, qu’une rumeur peut « performer », devenir vraie.
  • la caractérisation de la rumeur participe même de sa diffusion : en l’absence de marqueurs linguistiques formels, dans l’impossibilité de décréter le faux comme trait distinctif de la rumeur, il ne reste plus que l’attestation de circulation pour en venir à bout : est rumeur ce qui a déjà circulé comme rumeur
  • le seul fait qu’il y ait une rumeur fait événement ; et s’il y a événement, alors la publication est possible.
  • Le buzz et la rumeur prennent leur véritable envol quand ils font eux-mêmes l’objet d’un traitement médiatique.
  • le principe de « l’attestation de circulation » (j’atteste qu’une rumeur circule, je n’atteste pas sa véracité).
  • le récit fantasmatique et saugrenu a attiré les « attestations de circulation », les démentis et quelques plaintes, qui ont été eux-mêmes largement diffusés par la presse locale (dont on a toujours tort de minimiser l’importance), et qui ont participé du phénomène.
  • La question de savoir pourquoi cette rumeur se répand si bien et si vite trouve sa réponse là, dans le fait médiatique : mieux que par le bouche-à-oreille, la rumeur circule par le truchement d’organes de presse puissants, les grands quotidiens régionaux français.
  • On en trouve une preuve définitive dans la géographie : les villes les plus « touchées » par la rumeur sont majoritairement dans les zones de diffusion de L’Union (Saint-Quentin, Soissons, Reims, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François) ou de La Nouvelle République (Niort, Poitiers, Le Mans, Vichy, Nevers, Limoges, Guéret, La Souterraine, Montluçon, Tulle).
  • le phénomène de la rumeur n’est pas magique et qu’il est tributaire d’une médiatisation constante.
  • Bien que sous-estimée, la médiatisation de la rumeur joue en effet avant, pendant et après le surgissement de la rumeur : avant, en mettant à disposition du public des récits stéréotypés prêts-à-l’emploi ; pendant, en attestant la circulation de la rumeur et en garantissant ses qualités mythifiantes (informelle, populaire, orale, etc.) ; après, en réécrivant l’histoire et en lui assignant un nom (un désignant événementiel, dirait Laura Calabrese).
  • La seule présence d’une population étrangère semble tout à coup suffire à faire le malheur d’une nation (auparavant, on craignait l’invasion militaire ou la razzia, car elle s’achevait par la mort ou l’esclavage ; jamais les Anciens n’ont cru être souillés par une population étrangère ou asservie, par leur seule présence dans la cité).
  • le fantasme de l’invasion migratoire, s’il n’était pas déjà présent dans la culture française, trouve sa source autant dans les succès de librairie tout au long du XXe siècle que dans les mouvements politiques.
  • la rumeur ne saisissent toujours pas le sens profond de la mutation des cent cinquante dernières années, depuis qu’on est entré dans le monde des médias industriels. Or ils lui sont consubstantiels.
  • quand la rumeur est détectée, c’est déjà trop tard, c’est qu’elle a été transformée en son avatar médiatique.
  • Et, sa mutation à peine constatée, toutes les forces du discours s’attachent aussitôt à montrer sa « nature » a‑médiatique…
  • Le mouvement est toujours double, on va de la caractérisation à l’occultation, en passant par toutes les étapes d’un reniement nécessaire (une désignation liée davantage à la circulation qu’à la véracité, une occultation liée davantage à la croyance qu’à la mesure).
  • . Pour le dire sous une forme triviale : « Quand la rumeur paraît, qu’y a-t-il de vrai ? Dans tous les cas, qu’une rumeur est apparue ! » La rumeur médiatique est toujours gagnante : démentie ou diffusée, elle demeure au centre du cirque médiatique – telle est sa victoire.
peir ric

Le web, plus qu'un bavardage, un vrai lieu «d'interaction politique» » OWNI, ... - 0 views

  • les internautes apportent une information soit locale, soit experte, qui n’est pas relayée par les médias traditionnels parce qu’elle est jugée sans importance ou trop compliquée ; en cela, ils enrichissent l’espace public.
  • L’innovation créative y est d’abord comprise comme un effet émergeant de la mise en commun d’idées qui se reprennent, se mêlent, se déforment et se recombinent les unes les autres.
  • Internet produit surtout un enchevêtrement d’interprétations.
  • ...21 more annotations...
  • En multipliant les points de vue, on contribue à socialiser et à politiser la conversation publique. Ce n’est pas grand-chose, mais cela modifie les perceptions que l’on peut avoir de l’actualité.
  • Les tweets ne font bien souvent que relayer un lien vers un site en ajoutant quelques mots de préface qui donnent un point de vue possible sur le lien en question. Or quand vous allez lire l’article, vous le ferez avec en tête le point de vue de celui qui vous l’a recommandé, en vous demandant s’il a raison ou tort d’avoir perçu les choses ainsi.
  • la seconde voie, la plus exigeante et la plus conforme à la culture d’expressivité individuelle de l’Internet, est très compliquée à mettre en œuvre.
  • Comme l’a récemment très bien mis en valeur Yves Citton, une interprétation – à la différence d’une connaissance – ne peut se déployer que si elle rencontre l’assentiment d’une communauté d’interprètes – et la production de cet assentiment/dissentiment est la raison pour laquelle nous conversons tant.
  • Soit le Web est un support de mobilisation des électeurs et des prescripteurs d’opinion, comme dans le cas de BarackObama.com.
  • Soit on demande aux militants et aux électeurs de coproduire le programme du candidat en mettant la société en conversation, comme dans l’expérience de Désirs d’avenir de Ségolène Royal.
  • C’est cette incorporation des points de vue des autres dans l’appréhension de l’information qui contribue à transformer la relation descendante et silencieuse de l’information des professionnels vers le public.
  • Plutôt que de limiter ces interprétations à un cercle d’herméneutes spécialisés qui proposeront une lecture particulière des données en les agrégeant selon certaines catégories statistiques, les tenants des données ouvertes pensent qu’une ouverture plus large des données publiques permettra à de nouvelles communautés interprétatives de révéler des significations non-anticipées ou non vues.
  • D’une certaine manière, l’Internet des réseaux sociaux ne fait que rendre visible ce qui a toujours constitué le quotidien des individus. On expose un babil qui a toujours existé ; mais désormais celui-ci accède a plus de visibilité, rencontre des interlocuteurs nouveaux en périphérie du réseau social de chacun et peut, rarement, mais cela arrive, accéder à une large publicité virale.
  • Il est frappant de voir que les études sur la viralité sur Internet ont remis au goût du jour, The People’s Choice, le livre de 1955 de Katz et Lazarsfeld sur les deux étages de la communication qui insistait sur les médiations sociales de proximité dans la diffusion des messages venus de l’espace public.
  • travail pour accrocher le débat intellectuel au débat public.
  • Mais la question est de savoir si cela peut désenclaver l’agenda médiatique en favorisant une meilleure articulation du débat public avec les savoirs en marge ou en périphérie de l’espace médiatique traditionnel.
  • Le mode de prise de décision de l’Internet est le consensus entre les plus agissants. Il y a une différence majeure entre les techniques électorales de la démocratie représentative où l’on cherche à faire voter l’ensemble d’une population définie et connue à l’avance en donnant le même poids à chaque voix et le processus de prise de décision dans les mondes en réseaux où l’on cherche à obtenir le consensus de ceux qui sont les plus mobilisés et donc les plus enclins à débattre, argumenter et accepter la décision collective.
  • c’est la forme du “consensus apparent”, comme l’appelle Philippe Urfalino , qui domine. On est d’accord jusqu’à ce que quelqu’un de la communauté exprime publiquement un désaccord.
  • Dans ce système, ce sont les plus convaincus et les plus actifs qui créent la tendance dominante ; par une sorte de division du travail interne aux communautés de l’Internet, ceux qui s’intéressent moins à la question ou sont moins convaincus délèguent leur voix aux plus actifs en se taisant, jusqu’au point de rupture.
  • La manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective, comme la manifestation ou la pétition, que du choix électoral.
  • Internet a contribué à rendre beaucoup plus visible et accessible le travail d’expertise mené par des chercheurs, des passionnés, des militants et des petits collectifs qui étaient souvent extrêmement marginalisés dans le débat public.
  • D’une part, on assiste à un renforcement des techniques de captation de l’attention de l’électeur qui fonctionnent sur l’hyperpersonnalisation du candidat, la peoplisation du milieu, le storytelling et les “éléments de langage”. Ce formatage communicationnel et narratif du discours politique se représente un électeur qui réfléchit peu et attend de belles histoires.
  • Ce qui change alors, dans l’esprit des professionnels de la communication politique, c’est que l’électeur n’est plus un spectateur inerte mais un internaute mimétique et qu’il faut lui servir des narrations virales pour faire l’opinion.
  • Mais d’autre part, et cette ambivalence caractérise très bien notre situation actuelle, on observe sur Internet des attentes à l’égard de l’espace public qui sont toutes différentes : une forme de distanciation critique, une reprise d’autonomie à l’égard des messages médiatiques, une volonté de participation à la définition des enjeux publics,
  • Le développement d’une “société d’interprètes” augmente la diversité des points de saisie de l’événement, tout en accroissant les contraintes de vérification et de certification des faits qui le sous-tendent. Dans une époque où le décalage entre les discours et les actes est devenu si important, l’invocation d’un accès plus large, et non déformé, à l’information est devenue essentielle, non seulement pour les citoyens, mais aussi pour les journalistes qui honorent le mieux la déontologie de leur profession, comme l’a montré le travail commun de grandes rédactions de journaux et de Wikileaks.
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