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Edito de Mgr Ballot paru dans "Eglise en Savoie" d'octobre 2015

"L'encyclique Laudato si continue de provoquer réactions, analyses, commentaires, dans de nombreux milieux différents. L'édito, récent de Mgr Ballot, évêque de Chambéry, montre une analyse particulière de cette riche encyclique. Où il est question du lien avec un texte controversé de Paul VI sur la « nature »."

Retour sur ce Carême, regard sur la Semaine Sainte et sur l'après

"Pionnier d'une écologie qui n'est pas déconnectée de l'économie, Philippe Vachette, 69 ans, membre de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX), ancien élève de l'agronome écologiste René Dumont, a été choisi par Mgr Ballot, évêque de Chambéry, pour impulser une équipe pouvant aider à des actions respectueuses de l'environnement. Par Chantal Joly"

"La dernière Assemblée Plénière des évêques à Lourdes a été particulièrement suivie par les médias, le travail a été intense. Commencée avec des délégués diocésains pour l'écologie et des membres des diaconies diocésaines venus avec des personnes pauvres, elle s'est poursuivie en reprenant les recommandations de la commission indépendante pour les abus sexuels dans l'Eglise (CIASE) aboutissant à des décisions."

"Militant engagé, Philippe Vachette a été sollicité pour réduire l'empreinte écologique dans les activités ecclésiales en Savoie."

"Déclaration signée par des représentants de différentes religions présentes en Savoie."

"Devant cette situation je me suis rappelé le jeûne, pratique traditionnelle liée à la nourriture. On jeûnait souvent dans des civilisations où on mangeait beaucoup moins qu'aujourd'hui, où la sécurité alimentaire n'était pas assurée. Aujourd'hui encore, en Afrique par exemple, le jeûne est pratiqué par des familles qui ne mangent pourtant qu'une fois par jour pour beaucoup. Pourquoi donc ne pas jeûner plus souvent dans nos sociétés de consommation ? Serait-il possible d'instituer une fois par semaine ou une fois par mois, une journée de jeûne ? Jeûner invite à consommer moins et mieux, à être moins dépendants d'une possible surconsommation alimentaire, et ainsi favorise une certaine sécurité alimentaire. Ce que nous n'aurions pas consommé pourrait être donné à ceux qui manquent de nourriture."