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"Ce phénomène contemporain, ce « signe des temps » dirons-nous, devrait pouvoir nous interroger. Pourquoi, ceux et celles qui nous entourent, quand ils sont en quête de paix, ne se tournent-ils pas facilement et spontanément vers ceux qui sont les disciples de Jésus ? Ce Jésus qui, apparaissant après sa Résurrection, commence toujours par cette adresse : « La paix soit avec vous ». Comment avons-nous pu, à ce point, perdre notre crédibilité en la matière, alors que nous avons une tradition spirituelle si riche ? Certes, la spiritualité chrétienne n'est pas faite d'abord de techniques, ou d'exercices, destinés à aider les personnes à se recentrer sur elles-mêmes et sur leur « essentiel ». Elle est d'abord le fruit d'une rencontre intime et bouleversante avec le Ressuscité. Mais si cette rencontre est réelle, elle est aussi « performative ». Elle produit, en conséquence, des effets de sérénité, d'unification, de réconciliation, et finalement de paix. Sommes-nous suffisamment des témoins vivants de cette transformation opérée par la rencontre avec Jésus ? N'accordons-nous pas trop de place au culte, au dogme, à la morale, sans témoigner par nos vies et proposer, d'abord et principalement, un chemin de vie dans l'Esprit ? Si nous n'étions qu'UN avec le Christ, notre relation aux autres deviendrait alors celle du Christ lui-même auquel nous sommes conformés. Nous serions si imprégnés de Lui que notre présence même serait une annonce de paix : « La Paix soit avec vous ! ». On viendrait peut-être alors frapper à notre porte en nous disant : « Pourriez-vous nous indiquer le chemin de cette paix dont vous semblez porteurs ? »"

Nous allons célébrer la fête de la Pentecôte, et retrouver nos églises, que nous avons dû fermer il y a neuf semaines déjà. Nous allons y rentrer, mais différemment. L'Esprit nous est promis, de nouveau, pour faire des choses nouvelles. Certainement pas pour retrouver « la vie d'avant ». et déjà les conditions d'ouverture des églises nous rappellent la discipline nécessaire pour ne mettre personne en danger : ni les autres, ni nous-mêmes. Je vous souhaite une belle et sainte Fête de la Pentecôte pour tous les croyants, et pour tous une fin de semaine de paix, d'amour et de fraternité. Et je formule quatre vœux pour l'Eglise d'après COvid_19.

"Le monde a-t-il jamais été en pleine paix ? On l'a dit pour l'Empire romain au moment de l'avènement de Jésus, comme le chante le martyrologe de Noël, mais était-ce bien vrai partout et pour combien de temps ? Saint Augustin a écrit La Cité de Dieu au moment où le monde romain s'effondrait ; saint Grégoire le Grand se plaint des invasions des Barbares. L'un et l'autre ont agi par leur intelligence et par leur foi ; leurs engagements ont contribué à rendre leur monde et leur temps meilleurs, mais les hommes sont restés les hommes : Homo homini lupus, dit le proverbe (« l'homme est un loup pour l'homme », repris par Thomas Hobbes). Rien de pire que de tomber dans les mains des hommes, s'écriait David, qui préférait la peste (cf. 2 S 24, 14). L'égoïsme et l'individualisme des personnes comme des nations se manifestent constamment : on le voit à la façon dont de grands pays refusent de s'engager pour le climat de notre planète. La pandémie du coronavirus est venue confirmer de façon inattendue et généralisée la précarité de notre vie humaine et l'urgence de conversions en profondeur. Tous ces derniers temps de confinement et de déconfinement, face à la mort que nous ne pouvions plus escamoter, le cri des Apôtres est revenu du fond de notre être : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus » (Mt 8, 25 : premier chapitre après le discours sur la montagne). C'est aussi l'appel que nous portons au début de chaque office de la liturgie des Heures : « Dieu, viens à mon aide : Seigneur, à notre secours ». C'est le début d'un psaume. Comme la plupart du temps, c'est un cri, suivi de l'exposé du drame ou de l'épreuve, qui amène un apaisement et même une action de grâce. Toute l'Écriture retentit de tels cris. Il nous est bon de laisser sortir de notre cœur de vrais appels, de ceux qui touchent le cœur de Dieu, comme en témoigne l'Histoire du salut et même notre

"Dans le cadre du processus de transformation pastorale du diocèse, tous les chrétiens du diocèse, et particulièrement les membres des équipes synodales des territoires, sont invités à la conférence du père Paul Dollié : « Comment faire grandir nos communautés chrétiennes ? Pièges et enjeux de la transformation pastorale. Et si le grand défi missionnaire de l'Eglise était la fraternité ? », le mercredi 23 novembre, àn 20h30, à la Maison diocésaine à Caen. Le père Paul Dollié est curé de la paroisse saint Laurent à Paris et auteur du livre Vivre nos relations dans la paix."

"Dans le cadre du processus de transformation pastorale du diocèse, le père Paul Dollié est venu donner une conférence et animer une rencontre d'acteurs ecclésiaux sur le thème : « Comment faire grandir nos communautés chrétiennes ? Pièges et enjeux de la transformation pastorale. Et si le grand défi missionnaire de l'Eglise était la fraternité ? ». Avec son autorisation, voici la captation vidéo de des deux interventions.  Le père Paul Dollié est curé de la paroisse saint Laurent à Paris et auteur du livre Vivre nos relations dans la paix."

La joie reçue et partagée lors du Festival de l'Acension le 26 mai 2022 fait bien partie des dons du Saint Esprit. Saint Paul la place en seconde position de sa belle liste des fruits de l'Esprit dans la lettre aux Galates : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » Nous aurons besoin de tous ces dons pour avancer ensemble dans le temps de discernement qui s'ouvre pour nous tout au long de cette année, jusqu'à la Pentecôte 2023. « Vivre et annoncer l'Évangile », voilà le seul objectif qui doit nous mobiliser. À chaque époque de la vie de l'Église, les chrétiens ont su mesurer la responsabilité qui était la leur d'être associés à la mission de l'Église telle que le Seigneur la leur confiait. Soyons heureux et humbles de tenir cette place, nous qui entrons dans ce processus de travail et de réflexion. Je redis à tous combien je compte sur tous les catholiques du diocèse pour qu'ils avancent ensemble dans la recherche du bien commun pour notre diocèse et sa mission dans le monde de ce temps.

"Le monde contemporain s'interroge sur l'attitude à tenir vis-à-vis de l'Église : pour les uns, elle appartient au passé et ne peut que gêner les développements à venir de la civilisation ; pour d'autres au contraire l'influence qu'elle exerce dans la société fortifie et guide les forces morales qui assurent l'orientation du progrès ; pour d autres enfin elle détient la clé de la justice et de la paix dans un monde en voie de globalisation. Cette mise en question concerne en fait toutes les forces religieuses et toutes les traditions culturelles car chacune se trouve avoir tissé des liens plus étroits avec les conceptions particulières qui sont à l'origine de la civilisation à l'intérieur de laquelle elles se sont développées. N'est-ce pas d'ailleurs pour surmonter les différences et oppositions qui en résultent qu'ont été créées les Institutions internationales ?"

"«Voici, je fais toutes choses nouvelles». Au cours d'une conférence de presse, le cardinal José Tolentino de Mendonça, préfet du dicastère pour la culture et l'éducation a annoncé le thème de la 1ère édition de la Journée Mondiale des Enfants qui auront lieu à Rome le 25 et 26 mai, tiré du livre de l'Apocalypse. Le cardinal a expliqué que ce week-end sera l'occasion de célébrer les rêves de paix et de futur que font les enfants, et de s'inspirer de leur spontanéité dans les relations humaines."

"Mgr Michel Dubost nous invite à nous interroger sur les conflits présents au sein de notre communauté chrétienne, pour qu'après la crise sanitaire que nous vivons actuellement, nous puissions véritablement n'être qu'un seul coeur devant le Seigneur. Cette relecture nous est proposée à la lumière du chapitre 6 des Actes des apôtres et nous appelle à oser dire notre foi les uns aux autres et à célébrer notre unité."

"Au Vatican, après une année 2020 bouleversée, comme partout dans le monde, par l'épidémie mondiale de Covid-19, 2021 s'annonce marquante, avec un voyage historique en Irak et une accélération des réformes. "

"Trop souvent, l'Église a voulu prouver qu'elle était «de ce monde» en se consacrant à des causes consensuelles plutôt qu'à l'apostolat, déplore le cardinal guinéen" [RDP du 20 mai 2020]

"L'encyclique signée le 3 octobre 2020 à Assise par le pape François constitue une longue exhortation à la fraternité humaine. Mais le souverain pontife y lance ou renouvelle également des appels plus concrets."

"L'association propose aux jeunes de 15 à 35 ans de partager leurs différences de religions et de convictions pour en faire un tremplin de fraternité. Un mouvement de jeunesse qui continue de porter ses fruits aujourd'hui et propose diverses animations pour fêter ses 15 ans, le 14 janvier 2024."

"« Il est temps de regarder la vérité en face ». Un ensemble de catholiques dénonce la banalisation des idéologies d'extrême droite dans leur communauté religieuse. « Notre prise de position a un objectif : alerter sur le risque que nous prenons collectivement à laisser la frange la plus conservatrice du catholicisme posséder des médias, diriger des ministères de notre pays, investir dans des biens culturels, éditer les programmes scolaires de nos enfants... »"