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"Analyse Lors du premier confinement, de nombreuses paroisses, diocèses et mouvements ont investi dans le numérique pour garder le lien avec les fidèles. Un an après, le mouvement de transition qui s'est enclenché semble durable, quoique inégal selon les endroits."

"Ils annoncent sans complexe l'Évangile au milieu de starlettes de la mode et de vidéos souvent futiles. Qui sont ces missionnaires nouvelle génération qui multiplient records de vues et abonnés ? Quels sont les fruits de cette évangélisation numérique ? Enquête."

"1 100 missionnaires numériques catholiques prennent part au Jubilé qui leur est dédié ces lundi et mardi 28 et 29 juillet au Vatican, en présence de nombreux intervenants dont le Secrétaire d'État. Le cardinal Pietro Parolin a affirmé qu'être missionnaire sur les réseaux «signifie assumer le rythme, les blessures, les questions et les recherches de ceux qui habitent cet espace, sans céder à l'anonymat, à la superficialité ou aux tentations du protagonisme»."

"Datée du 10 avril 2017, jour de la messe chrismale, les cinq évêques de la Province ecclésiastique de Poitiers ont adressé une lettre aux prêtres de leurs diocèses, intitulée « Message des évêques de la Province de Poitiers aux prêtres de nos diocèses ». Partant du constat de « la baisse numérique, non seulement des prêtres, mais aussi des fidèles » ils se veulent « porteurs d'attentes (…) peinant d'une part à y répondre, et d'autre part à le faire de manière juste ». Dans une première partie, les évêques, solidaires de leurs prêtres, se qualifiant de "religieux de Dieu", invitent à se replacer devant « celui dans les mains duquel nous mettons et remettons sans cesse nos vies », citant le bienheureux Newman. Dans une deuxième partie, « percevant des aspirations nouvelles », ils abordent sans fard celles-ci : « la diversité des missions s'est peu à peu réduite (…) ne proposant guère d'« évolution de carrière » et veulent développer « un accompagnement plus personnel de chacun » des prêtres pour « permettre des ministères plus diversifiés (…) (et) donner les moyens de comprendre les chemins sur lesquels le monde est engagé » ; par ailleurs, au vu des « sociétés dans lesquelles les mobilités géographiques sont de plus en plus fréquentes » les évêques de la Province « s'engagent à encourager le travail transversal entre (les) diocèses ; pour soutenir la vie des prêtres marquée par une certaine solitude, ils « veulent proposer à des prêtres une expérience provinciale de fraternité missionnaire dans un ou plusieurs de (leurs) diocèses. Ce sera un signe donné d'une autre manière d'exercer le ministère ». Enfin les évêques de la Province donnent rendez-vous aux cinq conseils presbytéraux en octobre 2018 pour « revenir sur la réception de ce message et de nous inscrire dans une dynamique missionnaire »."

Datée du 10 avril 2017, jour de la messe chrismale, les cinq évêques de la Province ecclésiastique de Poitiers ont adressé une lettre aux prêtres de leurs diocèses, intitulée « Message des évêques de la Province de Poitiers aux prêtres de nos diocèses ». Partant du constat de « la baisse numérique, non seulement des prêtres, mais aussi des fidèles » ils se veulent « porteurs d'attentes (…) peinant d'une part à y répondre, et d'autre part à le faire de manière juste ». Dans une première partie, les évêques, solidaires de leurs prêtres, se qualifiant de "religieux de Dieu", invitent à se replacer devant « celui dans les mains duquel nous mettons et remettons sans cesse nos vies », citant le bienheureux Newman. Dans une deuxième partie, « percevant des aspirations nouvelles », ils abordent sans fard celles-ci : « la diversité des missions s'est peu à peu réduite (…) ne proposant guère d'« évolution de carrière » et veulent développer « un accompagnement plus personnel de chacun » des prêtres pour « permettre des ministères plus diversifiés (…) (et) donner les moyens de comprendre les chemins sur lesquels le monde est engagé » ; par ailleurs, au vu des « sociétés dans lesquelles les mobilités géographiques sont de plus en plus fréquentes » les évêques de la Province « s'engagent à encourager le travail transversal entre (les) diocèses ; pour soutenir la vie des prêtres marquée par une certaine solitude, ils « veulent proposer à des prêtres une expérience provinciale de fraternité missionnaire dans un ou plusieurs de (leurs) diocèses. Ce sera un signe donné d'une autre manière d'exercer le ministère ». Enfin les évêques de la Province donnent rendez-vous aux cinq conseils presbytéraux en octobre 2018 pour « revenir sur la réception de ce message et de nous inscrire dans une dynamique missionnaire

"L'Église aurait-elle fait sa conversion numérique, subitement depuis le confinement ? La réactivité des diocèses, des paroisses, des catholiques eux-même, pour innover dans cette situation extraordinaire est remarquable. Mai elle n'est pas sans poser des questions. Le père Nicolas Guillou, curé de paroisse à Rennes mais aussi Délégué Épiscopal à l'Information du diocèse de Rennes, a partagé cette réflexion à ses paroissiens."

"A l'origine à destination des délégués des paroisses, services et mouvements du diocèse de Séez, cette discussion avec Mgr Habert est ouverte à tous sous sa forme numérique. Le sujet est l'orientation actuelle concernant l'Annonce de la Foi, et la démarche Disciples-missionnaires engagée depuis plusieurs mois."

"Le monde a-t-il jamais été en pleine paix ? On l'a dit pour l'Empire romain au moment de l'avènement de Jésus, comme le chante le martyrologe de Noël, mais était-ce bien vrai partout et pour combien de temps ? Saint Augustin a écrit La Cité de Dieu au moment où le monde romain s'effondrait ; saint Grégoire le Grand se plaint des invasions des Barbares. L'un et l'autre ont agi par leur intelligence et par leur foi ; leurs engagements ont contribué à rendre leur monde et leur temps meilleurs, mais les hommes sont restés les hommes : Homo homini lupus, dit le proverbe (« l'homme est un loup pour l'homme », repris par Thomas Hobbes). Rien de pire que de tomber dans les mains des hommes, s'écriait David, qui préférait la peste (cf. 2 S 24, 14). L'égoïsme et l'individualisme des personnes comme des nations se manifestent constamment : on le voit à la façon dont de grands pays refusent de s'engager pour le climat de notre planète. La pandémie du coronavirus est venue confirmer de façon inattendue et généralisée la précarité de notre vie humaine et l'urgence de conversions en profondeur. Tous ces derniers temps de confinement et de déconfinement, face à la mort que nous ne pouvions plus escamoter, le cri des Apôtres est revenu du fond de notre être : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus » (Mt 8, 25 : premier chapitre après le discours sur la montagne). C'est aussi l'appel que nous portons au début de chaque office de la liturgie des Heures : « Dieu, viens à mon aide : Seigneur, à notre secours ». C'est le début d'un psaume. Comme la plupart du temps, c'est un cri, suivi de l'exposé du drame ou de l'épreuve, qui amène un apaisement et même une action de grâce. Toute l'Écriture retentit de tels cris. Il nous est bon de laisser sortir de notre cœur de vrais appels, de ceux qui touchent le cœur de Dieu, comme en témoigne l'Histoire du salut et même notre

"Ainsi à Étampes le samedi 2 octobre une rencontre réunira tous ceux qui le souhaitent pour un grand marché aux idées en lien avec le thème du synode. A partir des idées lancées, des groupes se formeront sur place et émettrons des propositions concrètes. A l'issue de la journée, les délégués pour les assemblées synodales (12-13 mars et 11-12 juin 2022) seront choisis parmi les participants. Les grands jeunes (encore peu nombreux à avoir participé jusque-là) auront également un temps fort le 21 novembre organisé par le Pôle jeunes. Avant cela, Ils pourront aussi, via une plateforme numérique participative, transmettre leurs idées."

"Les applications de prière catholique se multiplient en France depuis quelques années, encouragées par les confinements. Loin de chercher à supplanter la messe, elles s'inscrivent dans une tradition d'appropriation par l'Église des nouvelles technologies et séduisent un public de pratiquants."

"Un certain nombre d'initiatives de vulgarisation et de lecture commentée de la Bible foisonnent sur les plateformes d'écoute. Décryptage de cette tendance qui cible et touche plusieurs générations d'auditeurs."

"Pour la première fois, le Vatican a réuni la galaxie des jeunes créateurs de contenu numériques, qui jouent un rôle décisif dans l'évangélisation."

"Le Jubilé des missionnaires du monde numérique a lieu ces 28 et 29 juillet"

"Parce que 78% des gens vont à la messe en voiture, les créateurs de GoMesse ont imaginé une plateforme de covoiturage pour aller à la messe ensemble. Une belle idée pour rendre service à votre voisin qui ne peut pas se déplacer ou dont la voiture est en panne. Une initiative à découvrir en détails sur CredoFunding"

"Notre Église diocésaine s'engage dans une démarche synodale peu habituelle. Nous nous appuyons sur Internet et les réseaux sociaux pour expérimenter un e.Synode."

"Après quatre mois d'expérimentation « concluante », la basilique de Lisieux va se munir d'un écran connecté pour enregistrer les dons des fidèles."

"Du 1er au 4 avril, Bayard propose une formule inédite pour « vivre une expérience forte » pendant les fêtes de Pâques, un pèlerinage en ligne et en lien avec les chrétiens de Terre Sainte."

"Une quinzaine d'évêques français seulement sont présents à Lourdes, alors que se tient l'assemblée plénière de printemps de la conférence épiscopale du 23 au 26 mars 2021. Les autres participent aux travaux en visioconférence. Cette assemblée est l'occasion d'une expérience atypique de fraternité et de communion."

"En un an, la présence de prêtres est montée en flèche sur le réseau social chinois TikTok… jusqu'à ce que la Conférence des évêques de France s'empare du sujet, afin d'accompagner la dizaine de prêtres concernés sur cette plateforme majoritairement fréquentée par des ados."

ll semble loin le temps où l'on voyait des fidèles catholiques à genoux sur l'esplanade d'une église pour prier, alors qu'ils n'avaient pas l'autorisation de pénétrer dans le lieu de culte. Depuis, une certaine sérénité est revenue, et une partie des catholiques a rejoint l'église paroissiale. «On rencontre actuellement des personnes très prudentes qui ont bien intégré les bons gestes. En revanche ce sont surtout les personnes âgées qui ne viennent plus», constate le père Jérôme Berthier, vicaire général, administrateur du diocèse depuis la démission de Monseigneur Marc Stenger. [RDP du 18/03/2021, p. 32-34]