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A contre-courant aussi: pour une éducation technique

Revient sur l'interdiction des gsm dans les classes et une expérience menée dans une école prestigieuse de Londres; extrait: "Le projet éducationnel derrière cette approche est exemplaire de ce que pourrait être le rôle des établissements scolaires par rapport aux médias digitaux. Il apparaît fondé sur l'idée qu'il est mieux pour les enfants d'apprendre, d'expérimenter et de vivre, dans leur environnement scolaire, avec les outils qui feront inévitablement partie de leur vie adulte, et font généralement déjà partie de leur expérience quotidienne. Faire ces expériences collectivement et dans un cadre éducationnel est préférable à laisser les enfants les découvrir par eux-mêmes. En créant un cadre dans lequel les normes d'usage sont développées au fur et à mesure que de nouvelles situations se présentent, les élèves apprennent les uns des autres non seulement les techniques mais aussi, et c'est le plus important, les comportements socialement appropriés. Cette élaboration progressive et collective des pratiques et des croyances concernant la technologie est ce qui permettra aux adolescents de se débrouiller avec les nouveaux outils et les expériences digitales qu'ils rencontreront plus tard dans la vie. "

Utilisation des tablettes comme support de cours dans une classe de technique: motivation des élèves, question sur le rôle du prof

Une conférence (powerpoint et enregistrement audio) qui passe en revue les différents supports et techniques TICE avec fiches (avantages pour les élèves et les profs, contexte d'utilisation...)

liste d'applications Ipad utiles en classe répertoriée par l'Académie de Grenoble

De : http://www.itinerainstitute.org/fr/ L'introduction des nouveaux medias dans l'enseignement n'a pas, par définition, un impact positif. Ni les tablettes, ni les livres digitalisés, ni la structure du système éducatif ne peuvent garantir les performances et les acquis des élèves. Carl Van Keirsbilck (visiting fellow Itinera) conclut dans son rapport que la qualité de l'enseignant a le plus grand impact.

Cela parait évident mais il est important de le dire car certains imaginent que la technique va tout résoudre et ce n'est, bien sûr, pas le cas. Un responsable du Ministère français de l'Education nationale rencontré en 2010 disait à propos de l'expérience "manuels numériques" qu'il avait constaté que les technologies rendaient les bons professeurs bien meilleurs et les mauvais plus mauvais. Il ne faut pas perdre de vue que ce qui compte c'est la formation des enseignants (initiale et continuée)!

Comme toujours, Réflexions passionnantes de Devauchelle. Il me semble que j'en tire un mécanisme qui devrait permettre de sélectionner des projets: "je souhaite mener telle activité avec mes élèves, je voudrais leur faire acquérir telle compétence; je n'obtiens pas de résultats pleinement satisfaisant, quel outil est susceptible d'améliorer mes résultats?" plutôt que: "j'ai un TBI, qu'est-ce que je peux en faire?"