"Il est évident que le «chacun pour soi» engendré par le mode de vie actuel tend à réduire le citoyen au statut de consommateur et de client, et restreint continuellement la participation du citoyen à la vie collective, donc à la vie politique. Le désintéressement des citoyens favorise à son tour la prise de contrôle des biens et des services collectifs par les grands intérêts financiers : quand le chat n'est pas là, les souris dansent sur la table. Ce qui engendre à son tour le cynisme et la perte de confiance des citoyens face aux politiciens et à la politique. On est tenté de penser que la culture de dépendance qui s'est installée est insurmontable."
"Ce texte, disponible en français, en anglais, et en espagnol fournit une réponse à la première question et un ensemble cohérent de propositions pour aborder la seconde. Ces propositions portent sur la réforme du droit d'auteur et du copyright, mais aussi sur les politiques liées en matière de culture et de médias. Ces éléments pourront être utilisés par les acteurs qui portent des réformes selon leurs propres orientations. "
Un exemple classique est celui d'un homme politique qui reçoit de l'argent à titre personnel ou pour son parti de la part d'une entreprise de travaux publics et en retour lui attribue un marché public. L'homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l'argent, alors que l'entreprise peut, elle, être accusée de corruption active.
Existe-t-il une cyber-citoyenneté ? Existe-t-il un citoyen numérique ? Le numérique est une forme de révolution culturelle avec une série de conséquences, y compris des conséquences politiques, des conséquences sur la démocratie. Face à ces conséquences, le citoyen peut-il encore réagir ?
"Le cyberespace est un champ de batailles sanglantes, avec action et suspense. Pour l'instant, les multinationales de l'information occupent le devant de la scène. Pourtant, à l'ombre des projecteurs, d'autres acteurs jouent un rôle crucial. Multi-milliardaires plus ou moins philanthropes, informaticiens interconnectés aux quatre coins du globe, artistes libérant leurs œuvres, cybercitoyens et pirates."
Cette semaine dans Tech24, nous nous intéressons à la fausse blogueuse syrienne qui critiquait le régime répressif de Damas. Depuis cette affaire, l'anonymat sur Internet est remis en cause : faut-il croire tout ce qui se dit en ligne ?
Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le " boss ", vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse.
Le sens moderne de nation est assez proche de celui de peuple, mais ajoute souvent l'idée d'État (souhaité, autonome ou indépendant)1.
Ce terme n'est pas défini juridiquement, toutefois l'usage en politique internationale en fait un équivalent d'État souverain. Par exemple, la charte de l'ONU « fixe les droits et les obligations des États Membres » et « le Préambule de la Charte des Nations Unies exprime les idéaux et les buts communs de tous les peuples dont les gouvernements se sont
réunis pour former l'Organisation des Nations Unies2 ».
L' écologie sociale est une théorie philosophique, sociale et politique sur l'écologie mise sur pied par l'américain Murray Bookchin (1921-2006) dans les années soixante. Elle montre les problèmes écologiques comme découlant principalement de problèmes sociaux, notamment des différentes formes de hiérarchies et de dominations, et cherche à les régler à travers le modèle d'une société adaptée au développement humain et à la biosphère.
Jeremy Rifkin, né le à Denver dans le Colorado, est un essayiste américain, spécialiste de prospective (économique et scientifique). Il a aussi conseillé diverses personnalités politiques. Son travail, basé sur une veille et une réflexion prospectives, a surtout porté sur l'exploration des potentialités scientifiques et techniques nouvelles, sur leurs impacts en termes sociétaux, environnementaux et socio-économiques.
leMultimedia.info est un web-magazine basé à Lausanne, en Suisse. Créé en janvier 2014 sous l'impulsion d'un jeune ambitieux, étudiant en sciences politiques à l'Université de Lausanne, le média gagne rapidement une bonne image. Titulaire d'une carte de presse (NRP) et membre de diverses associations journalistiques en Suisse, Yves Di Cristino, rédacteur en chef du magazine parcourt le monde du journalisme à sa manière. Du Stade de la Pontaise à Lausanne jusqu'au Lido Comedy & Club de Lausanne, il se propose de réaliser divers reportages qui constituent aujourd'hui une base solide favorisant l'évolution exponentielle de leMultimedia.info.
Dans un immeuble de Saint-Pétersbourg, des centaines de jeunes employés s'activent jour et nuit pour inonder la Toile russe de messages pro-Poutine et troller des messages violemment anti-Obama sur des sites américains.
"Quelle est donc la différence avec le terme Libre, tel qu'employé dans l'expression logiciel libre ou culture Libre ? Cette différence est à l'origine d'un désaccord qui oppose les partisans de l'Open Source et ceux du logiciel libre depuis la fin des années 90. Comment ces deux cultures viennent-elles bousculer le modèle dominant : la culture de l'exclusivité ?"
« Si j'avais eu à choisir le lieu de ma naissance, j'aurais choisi une société d'une grandeur bornée par l'étendue des facultés humaines, c'est-à-dire par la possibilité d'être bien gouverné, et où chacun se satisferait de son emploi, nul n'aurait été contraint de soumettre à d'autres les fonctions dont il serait chargé : un État où tous les particuliers se connaîtraient entre eux, où ni les manœuvres obscures du vice ni la modestie de la vertu n'eussent pu se dérober aux regards et au jugement du public, et où cette douce habitude de se voir et de se connaître, fît de l'amour de la patrie l'amour des citoyens plutôt que celui de la terre »
J.-J. Rousseau
"L'adoption des libertés fondamentales de la culture Libre a des applications diverses. Par exemple, la mise à disposition des codes génétiques de plantes traditionnelles ou alors l'accessibilité à des recettes médicales utiles pour combattre des maladies largement répandues. Une fois « libérées », ces recettes deviennent patrimoine de l'humanité. C'est l'essence même du combat pour éviter la marchandisation de la nature, pour adopter une économie dite sociale et solidaire, au service de l'homme."
Le mode de fonctionnement de la télévision reste par essence inéquitable : une station émet, produit ; le téléspectateur reçoit, consomme, voire subit. Il en va tout autrement sur internet, un média où l'on peut choisir soi-même ses programmes (ses vidéos, ses émissions en streaming et, plus largement, ses lectures).
"La télévision ne pose pas problème en tant qu'outil technologique, ce qui indigne ses contradicteurs ce sont les intérêts qu'elle sert désormais. Parce qu'après une courte phase de soumission au pouvoir politique, le petit écran est passé sous le contrôle quasi exclusif des as du marketing, c'est-à-dire des prescripteurs de comportements que sont les publicitaires."