Le premier devait retenir une liste de mots en huit fois sans aucun test. Le second devait étudier la liste six fois seulement et était évalué deux fois. Le dernier n’étudiait la liste que quatre fois, mais procédait à quatre évaluations. Deux jours plus tard, ils devaient se souvenir du plus de mots possible. Ceux qui ont subi 4 évaluations se souvenaient deux fois plus de mots que ceux qui n’avaient fait que potasser. “On apprend beaucoup plus à partir d’évaluations que depuis des lectures”, explique-t-il, critiquant ses cobayes d’étudiants qui tentent d’apprendre leurs leçons en les soulignant et les surlignant plutôt que de se confronter à leurs connaissances.
Pourtant, tout le monde déteste les évaluations. Elles sont frappées du même dédain que ce soit par les professeurs comme par les étudiants. Les professeurs n’aiment pas en donner, les élèves n’aiment pas les faire, ce qui explique que nous faisons peu d’évaluations. Pourtant, “les évaluations fréquentes sont un moyen plus efficace pour retenir l’information que l’étude”.
Il y a d’autres manières efficaces d’apprendre. Demander à un étudiant d’expliquer un concept ou les faire enseigner les uns aux autres le matériel qu’ils viennent d’apprendre sont des techniques efficaces.
L'éducation autrement : oui, mais comment ? « InternetActu.net - 0 views
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’écriture est bien sûr un outil pédagogique très efficace. Dans son cours d’histoire de la psychologie, M. Roediger demande à ses élèves de lui envoyer de cours essais avant chaque rencontre où ils doivent répondre aux questions posées par son cours précédent. D’autres professeurs qui utilisent cette méthode demandent parfois aux élèves d’identifier des questions en suspens ou des zones pertinentes de leurs cours que le professeur a laissés inexplorés. M. Roediger lit ensuite les essais à la classe et travaille avec les élèves via leurs commentaires
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321Meet. Partager son ecran facilement. | Les Outils Collaboratifs - 0 views
Du PC au netbook, puis à la tablette : véritable plus-value pédagogique ou fu... - 0 views
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Les marchands vont-ils nous refaire le coup du mythe des machines à apprendre
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le besoin du recours à l’informatique étant à la fois plus fréquent et plus ponctuel :
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Les demandes de classes mobiles
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Choisir son moteur de recherche par un raccourci dans Firefox | Tuxicoman - 0 views
http://www.ismycomputeron.com - 0 views
L'école numérique prend forme aux Pays-Bas, la France est plus timide - 0 views
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Aux Pays-Bas, onze écoles ont vu le jour le mois dernier. Destinées à accueillir près d'un millier d'élèves entre quatre et douze ans, elles fonctionnent sans aucun tableau, emploi du temps, livre ou cartable. Il n'y a, en plus, pas de réunion entre parents et professeurs (elles se font via Skype). Selon le Spiegel, qui a consacré une enquête à ces établissements d'un genre nouveau, les élèves se servent à la place d'une tablette numérique. Aux parents et aux élèves de déterminer son propre planning, de définir leurs vacances scolaires. Seule contrainte : les élèves doivent être en classe entre 10h30 et 15h. L'école elle-même peut les accueillir de 7h30 à 18h30.
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Les élèves et les parents peuvent également composer eux-mêmes le programme. Toutes sont des modules facultatifs sauf trois qui demeurent incontournables : l'arithmétique, la lecture et la compréhension de texte. Au fil de l'année, les parents peuvent contrôler, via la tablette, la progression de leur progéniture et adapter le cours au besoin.
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Le rôle même du professeur est modifié. Hormis quelques cours très spécifiques, il interviendra plutôt comme un assistant lorsqu'un élève se retrouvera en difficulté face à un exercice ou un cours. L'objectif est de leur permettre d'atteindre le prochain niveau dans le programme d'apprentissage à leur propre rythme, le professeur n'intervenant que lorsque l'enfant est à la peine.
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École numérique : de quoi parle-t-on ? - 0 views
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. Les concepteurs de telles ressources confondent souvent « intéressant » (riche, sophistiqué) avec « efficace ». Ils veulent créer des supports qui montrent mieux la réalité, sa complexité que ceux de la génération précédente. Or en pédagogie, ce n’est pas l’enjeu. Ce que l’on cherche, c’est plutôt un support qui permette aux élèves d’apprendre.
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Ceci a été résumé récemment par des chercheurs en pédagogie australiens, Wayne Leahy et John Sweller, sous le nom d’« effet de l’information transitoire » : toute information transitoire (vidéo, bande sonore) est inefficace pour faire comprendre une connaissance complexe à des élèves débutants.
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Il n’y a pas plus de raisons aujourd’hui qu’hier de croire au mythe de l’autodidaxie (les autodidactes sont des gens exceptionnels). Le génie du métier d’enseignant réside d’abord dans cette capacité à faire se questionner un élève, lui faire prendre conscience de son manque de connaissance.
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Non, on ne mémorise pas moins bien sur Kindle que sur papier ! | La Feuille - 0 views
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La dématérialisation du support n'a visiblement pas d'impact réel sur notre capacité à mémoriser une intrigue, à la comprendre dans son ensemble et dans le détail. Par contre, elle semble perturber notre capacité de repérage spatio-temporel, à la fois dans le déroulé du livre et dans le déroulé de l'histoire, l'un semblant impacter l'autre. Comme les mouvements de la main permettent de se repérer dans l'espace du livre, celui-ci permet aussi de se repérer dans le déroulé de l'histoire. Ce que démontre cette étude, c'est que nous sommes un peu plus perdus dans l'espace du livre électronique que dans celui du livre numérique. Notre approche du volume, de l'épaisseur, des séquences mêmes de l'histoire est perturbée par l'absence des indices spatio-temporels que nous recevions du toucher, de la kinesthésie du livre papier..
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