Le mouvement Incredible edible est né en Angleterre à Todmoreden en 2008, au cœur de la crise, « dans une ville de marché soumise à la culture des supermarchés » comme l'explique une de ses fondatrices Mary Clear. Grâce aux réseaux sociaux, ce processus participatif citoyen a déjà essaimé sur les cinq continents, avec une forte poussée en Europe du Nord. Baptisé "Incroyables comestibles" en France, il remporte déjà un franc succès, notamment dans l'Est de l'Hexagone et dans la Région Bretagne.
Il s'agit d'une idée simple : faire pousser des fruits et des légumes dans des lieux publics et proposer les fruits de cette culture à tous. À Todmoreden, cette initiative a démarré dans des bacs devant les écoles, puis s'est étendue aux jardins publics, aux devantures des commissariats... C'est maintenant en assemblée que les choix des plantations s'effectuent.
Cette initiative citoyenne individuelle part de jardiniers qui ont décidé de partager avec ceux qui n'avaient pas les moyens de s'acheter ces denrées. Outre le don et le partage, cette initiative a également pour objectif de créer un lien social avec les gens de son quartier, de son village en créant une abondance partagée.
Sur le modèle des Amap dédiées à l'alimentation, cette association regroupe une soixantaine de personnes : des particuliers qui souhaitent bénéficier de bois de chauffe provenant de forêts exploitées de manière douce, des propriétaires qui veulent maintenir leurs parcelles en bon état et des forestiers qui maîtrisent les techniques d'exploitation raisonnée. « Ce qui réunit les adhérents, c'est le respect du territoire qui nous entoure. L'idée est de mettre en valeur nos forêts, pas de les décimer pour répondre à la demande croissante de bois-énergie » formule Pascale Laussel.
Des consommateurs chinois, de plus en plus méfiants quant à la qualité des aliments, se mettent à l'auto-production en cultivant leurs propres légumes sur les toits, balcons et parcelles libres.
La ville doit s'adapter à des vagues d'innovation toujours plus nombreuses. Afin d'accueillir le numérique, elle doit avant tout s'équiper des infrastructures nécessaires, pour offrir, par exemple, un réseau Internet efficace.
Mais les technologies à elles seules ne suffisent pas à rendre la ville intelligente. Comment les citadins s'approprient-ils ces nouveaux outils, et comment la ville fait-elle face aux nouveaux usages - qui apparaissent le plus souvent spontanément ? Les Assises du numérique, qui se sont tenues les 29 et 30 novembre derniers à l'université Paris-Dauphine, ont apporté quelques réponses à ces questions.
Rencontre avec l'auteure d'un livre porteur d'espoir : partout dans le monde, des citoyens s'organisent pour subvenir à leurs besoins et inventer une autre société.
via Fallen Fruit
It's a simple idea perhaps, but on closer inspection, changes the dynamic in the park. Instead of buying fruits from a grocery, I can easily imagine parents teaching their children about food straight from the branch. I'd also wager families would be more sensitive to the passing seasons given that plums and peaches will ripen in the summer, pomegranate and persimmon in the fall, and lime, lemons, oranges and kumquats over the winter and spring.
C'est un projet un peu fou, un peu utopique. Un immeuble original qui porte le nom d'une invention montreuilloise : le Praxinoscope (lire Mot). Porté par la ville de Montreuil et l'OPHM (Office public de l'habitat montreuillois), cet immeuble expérimental de logements sociaux, haut de quatre étages, vaste de près de 900 m2, doit voir le jour à partir de 2013 dans le Haut-Montreuil, sur un terrain actuellement en friche. Originalité : les familles de locataires qui vont y emménager, réunies en association, travaillent sur le projet au même titre que l'architecte. Pour y inventer une nouvelle vie à la fois indépendante… et en collectivité. Explications.
Des salons, une cuisine, des chambres d'amis partagés
En à peine six ans, Leboncoin.fr est devenu le deuxième site le plus populaire en France en temps passé : 2 heures et 15 minutes en moyenne par internaute et par mois. Au-delà du succès spectaculaire d'un site de petites annonces, Leboncoin.fr s'impose comme un fait de société majeur.
un espace public vendu comme un immeuble à la découpe au profit de grands groupes privés (Bolloré ou Decaux pour ne citer que deux amis du maire de la capitale…), le Festival des Utopies Concrètes et Quartiers en Transition sont samedi 5 janvier passés à l'action. Avec une seule idée en tête : montrer que le banc reste le plus bel objet de convivialité, d'invention des possibles et de liens retrouvés dans nos villes où prime uniquement l'hypermobilité 2.0 et le culte de la consommation.
L'espace d'une matinée, dans le 18ème, rue Championnet, des bancs en carton sont venus rappeler que prendre son temps, faire une pause,
C'est une épicerie, bar, café concert. Un lieu multi-services que font vivre les habitants d'une commune du Morbihan : vente de produits bio, production de bière locale, livraisons pour les personnes âgées, lieu de débat... Une coopérative au service des habitants, dont tous peuvent devenir copropriétaires. Petite visite guidée à Augan, où se réinvente le vivre-ensemble.
Imaginer comment nous vivrons dans 30 ou 50 ans, ça fait rêver. On se voit bien volontiers évoluer dans un environnement préservé, habiter dans des maisons ultra-performantes et équipées de haute technologie, se déplacer facilement et très rapidement... Qu'en sera-t-il réellement ?
Ce dossier de M Ta Terre propose quelques pistes pour imaginer la ville de demain...
- Nos villes grossissent de plus en plus
- Les villes « repensées » pour devenir plus écologiques
- De nouveaux systèmes pour répondre aux besoins des habitants
- Une place retrouvée pour la nature en ville
- Et la place de l'homme dans tout cela ?
Un boîtier gros comme une boîte à sucre et à l'intérieur : un mini-ordinateur, deux capteurs, une batterie et une clef 3G pour transmettre les données. Voilà à quoi ressemble le capteur d'air conçu par le Labo citoyen et l'association Respire dont les données de construction sont libres d'accès
Lorsque l'artiste Stephen Glassman, natif de Los Angeles, remarque la résistance des panneaux d'affichage face au tremblement de terre de 1994 à Northridge, son idée « Urban Air » (l'air en ville) prend vie : transformer des panneaux publicitaires en oasis !
Paris Incubateurs annonce aujourd'hui la mise en place d'un nouvel incubateur de start-ups innovantes avec le groupe JC Decaux sur le thème « Services urbains de proximité, pour la ville connectée de demain
Ils se donnent rendez-vous à la nuit tombée, pas trop tard quand même, avec un pot de peinture blanche, un rouleau à peinture et une corde pour dessiner une ligne bien droite. Ils ont aussi préparé un pochoir en carton représentant un vélo. L'action dure environ une heure. Vêtus de gilets réfléchissants, quatre ou cinq militants de La Masse critique, un collectif toulonnais pour le développement du vélo, s'installent au bord d'une rue et aménagent une bande cyclable sur la chaussée
est un projet particulier qui est cours de finition à Chaveyriat (Ain) : un ensemble de logements bioclimatiques à vocation intergénérationnelle, permettant d'accueillir à la fois des personnes âgées et des jeunes actifs autour d'un jardin partagé. Une initiative voulue par Jérôme Triquet, le maître d'ouvrage propriétaire du terrain. Explications.