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"Pas de vacances pour le pape François. Jeudi 8 août, le souverain pontife a encore resserré la surveillance autour des opérations financières du Vatican, dans le cadre de sa coopération avec le comité d'experts européens Moneyval, coopération destinée à lutter contre le blanchiment d'argent sale. François a renforcé par un « motu proprio », c'est-à-dire par un décret papal, les fonctions de l'Autorité d'information financière (AIF). Fondée en 2010 par Benoît XVI, l'AIF se voit désormais chargée d'évaluer et d'approuver - ou non - l'ensemble des services financiers prodigués par les différentes institutions dépendant du Vatican. Les lois qui s'appliquaient jusqu'à présent au seul État du Vatican sont ainsi étendues à l(ensemble des ministères et autres organismes dépendant du Saint-Siège, ainsi qu'aux organisations à but non lucratif qui s'y rattachent, comme Caritas, dont la branche française n'est autre que le Secours catholique."

"À notre époque si matérialiste, cette fête fait se dresser les cheveux sur bien des têtes : balivernes disent les uns, ignorance disent les autres ! Mais, de siècle en siècle, rien n'a pu éteindre la ferveur populaire, l'inspiration des artistes, les cantiques des mystiques... Ni la période de la Terreur, durant la Révolution française, ni le sectarisme d'une certaine approche de la laïcité ne sont parvenues à y mettre fin. Au point qu'il a paru plus efficace de tenter de récupérer la croyance plutôt que de la combattre de front. Cela, en créant un symbole nouveau, la Marianne : prénom composé de celui de Marie et de Anne, prénom de sa mère."

"Depuis le 17 mai, la France autorise le mariage entre deux personnes de même sexe. Une victoire pour la communauté homosexuelle française mais également pour les ressortissants étrangers, autorisés à se marier avec un citoyen de l'Hexagone. À condition toutefois qu'ils ne soient pas Algériens, Marocains ou Tunisiens."

"Ce qui est en jeu dans cette affaire de débaptisation, ce n'est pas une question clochemerlesque qui opposerait Peppone à don Camillo, c'est la question fondamentale de savoir si le Droit canon catholique a valeur juridique dans la République française et dans le pays de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen que le Vatican a toujours condamnée."

"Le pape François explique qu'il n'a pas à juger un homosexuel, et toute la presse française en fait des titres de une. Son nouveau secrétaire d'Etat explique que le célibat des prêtres n'est pas un dogme, et tous les médias s'affolent à nouveau. Dans les deux cas, il n'y a rien de neuf, mais c'est ainsi : certains mots, en France, électrisent les rédactions. Voulez-vous les trois prochains scoops apostoliques ? 1.Le préservatif peut éviter de transmettre le sida. 2. Les prêtres pédophiles doivent être sévèrement condamnés. 3. Ce ne sont pas les juifs qui ont tué le Christ. On parie ?"

"Traduction française d'un entretien exceptionnel accordé par le Pape François pour 16 revues jésuites « Voilà, je connais Sainte-Marie Majeure, Saint-Pierre… mais, venant à Rome, j'ai toujours habité rue de la Scrofa. De là, je visitais souvent l'Eglise de Saint-Louis des Français, et j'allais contempler le tableau de la vocation de saint Matthieu du Caravage. »"

"Dernière minute La revue des jésuites français Études publie la traduction française d'une interview exclusive du pape François qui éclaire parfaitement sa démarche."

"Le pape François a accordé deux interviews aux revues jésuites européennes et américaines. Il n'accorde quasiment jamais d'interview. Le pape François a accepté de s'entretenir avec le représentant de revues culturelles jésuites européennes et américaines. Au cours de deux entretiens, retranscrits sur le site de la revue française Etudes, François partage sa vision de l'Eglise, des débats de société actuels mais aussi sur les moteurs de sa foi. Le pape opère, ici, un début de virage (attendu) après le pontificat de Benoît XVI marqué par le conservatisme."

"Les cardinaux sont venus le chercher « au bout du monde ». Une première dans l'histoire de l'Église, car jamais auparavant le siège de Pierre n'avait été occupé par un Sud-Américain. Ni même par un jésuite. C'est donc un profil « atypique » qui est à la tête de l'Église depuis le 13 mars dernier. Et en six mois, le pape François semble être parvenu à s'imposer. Il n'a pas peur de dire « non », il casse allègrement le protocole, sans vergogne. Par ses gestes et par ses paroles, le nouveau Pontife ne cesse de surprendre. La rédactrice en chef de la section française de Radio Vatican dira même qu'il crée un « véritable séisme », qui « secoue les catholiques, mais aussi les médias et l'opinion publique ». Loin de l'image traditionnelle que l'on se fait d'un souverain pontife, le pape François reste un peu le cardinal Bergoglio, celui de Buenos Aires, le « bon pasteur ». Se mêlant ainsi aux foules, embrassant les malades, lavant les pieds des prisonniers, rencontrant les réfugiés, visitant les toxicomanes. Il se laisse volontiers prendre en photo, décroche son téléphone pour répondre à des lettres, et désormais, se déplace même en 4L."

"Le père François Euvé, rédacteur en chef d'Etudes, signe sur le site Internet de la revue jésuite française un éditorial dans lequel il revient sur les nouvelles formes d'expression du pape François par rapport à ses prédécesseurs, notamment dans ses homélies quotidiennes ou les interviews qu'il donne à la presse. Etudes avait d'ailleurs fait partie des revues jésuites qui avaient publié une interview exclusive de François en septembre dernier"

"DOCUMENT - Le pape François a accordé deux interviews aux revues jésuites européennes et américaines. Il n'accorde quasiment jamais d'interview. Le pape François a accepté de s'entretenir avec le représentant de revues culturelles jésuites européennes et américaines. Au cours de deux entretiens, retranscrits sur le site de la revue française Etudes, François partage sa vision de l'Eglise, des débats de société actuels mais aussi sur les moteurs de sa foi. Le pape opère, ici, un début de virage (attendu) après le pontificat de Benoît XVI marqué par le conservatisme."

"Le débat sur le repos dominical ne cesse d'agiter la population française alors que la Fille aînée de l'Église ne semble plus être qu'un miroir aux alouettes de feu un grand pays, la France. Sous l'ère Sarkozy, déjà, il était question de s'attaquer à cette aberration (?) pour le monde moderne, ce relent d'un autre temps qui empêche l'honnête travailleur, dont le pouvoir d'achat est bien amoché depuis quelques années, d'améliorer son quotidien et celui de sa famille."

"Chacun sait les batailles qui se déroulent à propos de l'avortement. La femme doit être maîtresse de son corps, disent les « pro choice ». La femme doit respecter la vie, disent les « pro life ». En 2012, on a dénombré 882 000 naissances en France, 222 000 avortements, 4000 interruptions médicales de grossesse, 2000 adoptions. Les sondages tendent à faire penser que 40 % des femmes françaises ont avorté."

"On peut encore noter qu'actuellement, il ne reste plus qu'un seul cardinal de curie français, S.Em. Jean-Louis Tauran. Ce dernier est président du Conseil pontifical pour la dialogue inter-religieux. Toutefois, il est de notoriété publique que celui-ci est malheureusement très malade. L'influence française au sein de la Curie semble avoir fortement diminué, même si Mgr Mamberti ou Mgr Brugès y occupent des positions éminentes."

"Dounia Bouzar, anthropologue et spécialiste du fait religieux nommée à l'Observatoire de la laïcité dimanche 22 septembre, est revenue sur son idée de de remplacer deux jours fériés chrétiens par deux autres fêtes, l'une juive et l'autre musulmane (Yom Kippour et l'Aïd) au micro de la radio RTL : « J'ai évoqué cette idée, ce n'est qu'une pensée, pas du tout une proposition. [...] L'idée, ce n'est pas de faire du mal, ni aux chrétiens ni aux athées, mais de dire que désormais, les citoyens pourront dire qu'ils sont musulmans ou juifs et de culture française, qu'ils adorent la France. »"

"Deuxième entretien avec Eugenio Scalfari dans le quotidien de centre-gauche La Repubblica. La traduction française officielle n'est pas encore là. Mais en lisant le texte italien, on est frappé une fois de plus par la vigueur et l'audace (salubre) des propos du pape."

Une visite du Père Noël menacée, des mousses au chocolat détruites car contenant de la gélatine de porc, autant d'exemples, selon notre contributeur Jérôme-Olivier Delb, que le principe de laïcité est déformé. Il appelle François Hollande à prendre des engagements forts pour réaffirmer cette valeur clef de la République française qu'il estime en danger.

"À deux jours du 27e Téléthon, vendredi 6 et samedi 7 décembre, plusieurs voix rappellent à nouveau leurs réserves éthiques et scientifiques à l'égard de certaines recherches menées par l'Association française contre les myopathies (AFM). Pourquoi cette dernière n'éteindrait-elle pas la polémique en « fléchant » les dons ?"

"Les 22 évêques des 19 diocèses des Antilles françaises et anglaises se sont retrouvés pour une assemblée extraordinaire autour du cardinal Filoni, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples. (...) Après s'être rendu en Jamaïque le 1er décembre, le cardinal Filoni est attendu en Guadeloupe et en Martinique ce mardi 3 décembre."

"Pourquoi faire écho à ces choses ? Pour obliger la droite catholique de l'Hexagone à ouvrir les yeux. L'a-t-on assez entendue, depuis six mois, répéter qu'elle devenait « un Tea Party à la française » ? Si c'est le cas, voilà dans quelle direction elle risque de s'embarquer... Et c'est peut-être déjà fait, si j'en juge par les propos sur François entendus depuis quelques semaines - et qui faisaient écho aux dédains de catholiques institutionnels, tel Philippe Chalmin expliquant que la position de François n'est "pas éclairée" et que, "sans contester au pape le droit de faire de telles déclarations" (monsieur est trop bon), l'establishment lui conseille d'acquérir "des connaissances plus approfondies" [**]. Ces gens sont déjà à bord du train fatal. Auront-ils l'inspiration d'en descendre avant le départ ? Prions pour eux."