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"Cette année, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N'est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l'Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ? Dans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri."

"Nous rêvons d'une vie familiale pleine de bonheur. Pourtant, tôt ou tard, tous les parents souffrent par et pour leurs enfants. Peut-on et doit-on chercher à éviter ces souffrances ? Les parents souffrent pour des raisons très diverses : certaines sont liées à leur propre péché ou à celui de leurs enfants ; d'autres sont dûes à des événements extérieurs : heurts de la vie quotidienne, échecs, déceptions, refus de pardonner, incompréhension mutuelle, désaccord sur des points essentiels, maladies, handicaps, deuils, etc."

"La vie n'épargne personne. Les événements de l'existence humaine réveillent souvent la vulnérabilité et les fragilités. Comment affronter la souffrance ? Où est Dieu dans tout ça ? Comment s'appuyer sur la foi ? Qu'en est-il pour nous ? Des questions qu'explore cet itinéraire en 3 rencontres."

"a pandémie du Covid-19 affecte la terre entière… En tant que croyant, nous nous posons peut-être la question du pourquoi… Pourquoi Dieu permet-il cela ? Dieu est-il responsable de ce mal ? Pour la foi chrétienne, Dieu est absolument innocent du mal qui frappe l'humanité. Ce que le chrétien croit, c'est que Dieu est le premier à souffrir du mal qui frappe l'homme. Dieu n'est pas un spectateur de la souffrance du monde. Mais, il est vrai que le mal nous fait mal. Il frappe notre intelligence qui essaie de comprendre : nous ne comprenons pas. Il interroge notre foi et nous en arrivons à douter de Dieu. J'aime bien dire à ces moments-là que le doute fait partie de la foi : je crois, donc je doute."

Vidéo de Mgr Blanchet sur le vendredi saint. Jésus vit la souffrance avec nous. "Mon père m'exhausse toujours" ne confondons pas être épargné et être exhaussé.

"Chers diocésains, Pour maintenir entre nous le lien de la prière, je vous propose ce Chemin de Croix. Nous pouvons le prier tous les jours, mais spécialement le Vendredi saint et pendant la Semaine Sainte, si possible ensemble à 15 heures. Unissons-nous dans la pensée à toutes les personnes qui souffrent du coronavirus. Pensons à notre humanité solidaire dans sa lutte contre l'épidémie. Puisse-t-elle aussi se sentir solidaire de Jésus le Christ qui, en empruntant le chemin de la souffrance, nous ouvre la voie de l'espérance et de la résurrection. « Il est ressuscité. Allez le dire à tous vos frères. Alleluja »."

Jamais comme en cette semaine sainte 2020 nous n'avons aussi bien compris le sens des paroles de la Prière eucharistique : « Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Église, et daigne y reconnaître celui de ton Fils qui nous a rétablis dans ton alliance ». Oui nous associons notre passion à celle de Jésus qui la porte avec nous. Notre passion c'est la souffrance de l'humanité qui lutte contre un virus qui peut donner la mort. L'épidémie que nous traversons a révélé notre fragilité et aussi notre belle capacité de nous montrer solidaires -solidaires dans l'épreuve comme dans l'espérance. Nous prierons donc confinés chez nous, seuls ou avec nos tout proches, en union avec les chrétiens du monde et en intercession pour tous les hommes. Le chemin de croix de Jésus, dans lequel nous reconnaissons le nôtre, nous recentre sur le mystère de notre condition humaine. Il nous fait passer avec Jésus de la mort à la vie. Ayons devant les yeux les scènes de chacune des stations du chemin de croix. Tâchons d'intérioriser ces étapes qui nous conduisent au paroxysme de l'abandon pour déboucher dans l'émerveillement du tombeau vide.

"Le Chemin de Croix nous fait revivre les événements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces événements. On pense aux souffrances du Christ et on fait l'expérience de l'amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimé jusqu'au bout."

"Si pendant le Carême, le Chemin de Croix est l'exercice de piété qui permet de s'unir aux souffrances et à la passion du Christ, sans négliger l'annonce de la Résurrection et l'espérance du Royaume, le Directoire sur la pitié populaire et la liturgie suggère pour le temps pascal une Via lucis, un Chemin de Lumière, faisant parcourir dans la prière un itinéraire passant par les différentes apparitions du Christ ressuscité, du matin de Pâques à la Pentecôte. (Voir Directoire page 127 et 128) Si le Chemin de Croix est plus associé au vendredi, jour de la crucifixion du Christ, le Chemin de Lumière est un exercice de piété que l'on associera plus particulièrement au dimanche, jour de la résurrection. La proposition qui suit pourra donc être priée chaque dimanche du temps pascal, dans l'après-midi. On pourra aussi en faire un chemin de prière pour l'octave de Pâques, en commençant dans l'après-midi du jour de Pâques et en priant chaque jour deux stations. Tout comme le Chemin de Croix, ce Chemin de lumière comporte quatorze stations. On veillera à une alternance de textes lus, textes bibliques et prières, de silence et de chants."

"En ce Vendredi Saint, nous vous proposons ce film en dessin animé sur la Passion et Mort de Notre Seigneur Jésus Christ, à voir avec vos enfants. Aidons les enfants à regarder au delà des souffrances que Jésus a endurées, à nous fixer surtout dans la grandeur de son amour pour nous.  C'est par amour que Jésus se donne, qu'il accepte de mourir pour que nous ayons en lui la vie éternelle !"

"C'est maintenant l'heure des ténèbres : l'heure de l'injustice, de la calomnie, de la trahison, de la lâcheté, de la cruauté, du goût du sang et de la violence. L'innocent est mis à mort, au milieu des insultes et des sarcasmes ! La croix révèle la part sombre de notre humanité pécheresse, capable de tant d'horreurs ! Mais au cœur de cette nuit, perce la lumière de l'amour de Jésus : confronté au mensonge, il rend témoignage à la vérité jusqu'au bout ; insulté, il ne rend pas l'insulte, mais pardonne à ses bourreaux et aux pécheurs que nous sommes ; il ouvre les portes de son Royaume au larron repenti, et fait au Père offensé par les péchés des hommes le don suprême, celui de sa vie. Que ce vendredi saint soit pour nous une occasion de conversion. Notre monde est accablé de tant d'injustices et de souffrances ! Soyons les compagnons de l'Agneau immolé, qui sèment avec lui la grâce là où le péché abonde."

"« Qu'y-a-t-il de spécial ce soir ? » Chers amis, parents et grands-parents, avez-vous raconté l'histoire de Pâques à vos enfants et petits-enfants ? Ce soir, les chrétiens se préparent à accompagner Jésus dans sa fin de vie. Ils vivent le dernier repas que Jésus a pris avec ses apôtres. L'heure est grave.  Jésus entre dans la nuit de sa Passion. Et les chrétiens entrent avec lui. Innocent, Il va souffrir de la cruauté des hommes, Il sera condamné à mort et crucifié. Ce sont nos souffrances qu'Il prend sur lui, et c'est pour nous guérir. C'est la méchanceté des hommes qu'Il prend sur lui, et c'est pour nous libérer du mal. C'est l'injustice et l'humiliation que lui, le Fils de Dieu, va subir, et c'est pour nous pardonner et nous sauver."

"Depuis plus de 18 mois, 39 adultes sur notre diocèse se préparent à la vie chrétienne et devaient recevoir, au cours de la Veillée Pascale, les sacrements du baptême et de l'eucharistie. Nous allons vivre cette Veillée Pascale confinée, mais en union de prière, avec chacune de nos communautés chrétiennes, de nos prêtres et de notre évêque, de nos malades, de toutes ces personnes isolées et en souffrance. Alors nous pouvons prier particulièrement pour chacun de ces adultes : Lyasmine, Virginie, Laurent, Exaucé, Daphney, Rachelvie, Philippe, Océane, Raphaël, Pauline Kévin, Anaïs, Virginie, Magdaléna, Audrey, Maryse, Fatima, Isabelle, Léa, Laura, Jennyfer, Gwenaëlle, Julie, Nicolas, Amandine, Aurore, Isabelle, Margot, Dylan, Gaelle, Angélique, Jasmine, Yamina, Jonathan, Viviane, Florence, Aurélie, Emilie et Gaëlle."

En ce Vendredi Saint 2020, plus consciemment que d'habitude, nous sommes associés à la passion et à la mort de Jésus. Tant de morts, tant de cœurs meurtris et blessés, tant de frères et sœurs oubliés, rejetés, isolés ont parcouru ou parcourent avec Jésus le chemin du calvaire. Le Fils de Dieu connaît leur souffrance et la porte avec eux. Sur ces hommes, sur ces femmes se répand le souffle d'amour du Fils qui remet sa vie entre les mains de son Père. Le tombeau se referme dans les larmes. Viendra l'heure où il sera vide !

En ce Vendredi Saint 2020, plus consciemment que d'habitude, nous sommes associés à la passion et à la mort de Jésus. Tant de morts, tant de cœurs meurtris et blessés, tant de frères et sœurs oubliés, rejetés, isolés ont parcouru ou parcourent avec Jésus le chemin du calvaire. Le Fils de Dieu connaît leur souffrance et la porte avec eux. Sur ces hommes, sur ces femmes se répand le souffle d'amour du Fils qui remet sa vie entre les mains de son Père. Le tombeau se referme dans les larmes. Viendra l'heure où il sera vide !

"Cette semaine, nous allons vivre la semaine sainte dans des conditions inattendues et inédites. Cette situation entraîne une réelle souffrance, celle de ne pouvoir nous rassembler dans nos églises, ainsi que des questions bien légitimes. Puisque nous sommes confinés dans nos logements, il nous faut trouver les moyens appropriés pour que cette semaine soit réellement sainte et ne ressemble pas à toutes les autres semaines de l'année. A cet égard, les idées ne manquent pas et les initiatives ont déjà fleuri un peu partout. Certains paroissiens ont souhaité, à juste titre, que nous puissions vivre une démarche commune. Nous pourrons ainsi manifester les liens entre nous et cheminer vers la fête de Pâques, en communion les uns avec les autres. Un livret est donc disponible pour offrir quelques éléments de prière et de réflexion à tous ceux qui le souhaitent. Ce livret reprend les fiches préparées par le service diocésain de la pastorale liturgique et sacramentelle (pour les jours du triduum pascal : le jeudi saint, le vendredi saint et la vigile pascale). Il comprend aussi une proposition pour chacun des autres jours, depuis le dimanche des Rameaux jusqu'à celui de Pâques. Il est possible de télécharger ce livret"

"Pour nous, le Christ s'est fait obéissant jusqu'à la mort et la mort sur la Croix. Il s'est livré pour nous et pour le rachat de nos péchés. Jésus est mort sur la Croix, injustement condamné, pour donner un sens à nos souffrances, pour nous apprendre à aimer."

"Le Samedi Saint marque le temps de l'attente. C'est un jour de silence et de recueillement. Nous sommes appelés à méditer sur les souffrances de Jésus-Christ, sur sa mort, sa « descente aux enfers ». Nou préparons nos cœurs au tombeau vide, signe de sa Résurrection et de sa victoire sur la mort."

"Chers Catéchistes, J'espère que chacun de vous vit cette période avec sérénité et espérance, sans nier les difficultés ni les souffrances. En ce moment où chacun se pose la question de la reprise ou non de nos activités habituelles, nous avons choisi, en concertation avec les autres services diocésains de notre province et dialogue avec notre Évêque, de vous proposer d'amorcer une reprise du KT avec les enfants. Les conditions bien sur ne sont pas identiques au passé, et de manière évidente tout ne peut pas repartir comme avant. Nous pensons néanmoins qu'il est bénéfique de tout mettre en œuvre pour proposer quelque chose là où c'est possible. La lettre ci-dessous vous donne une orientation et suggère une manière de rependre sereinement. Le livret d'accompagnement qui y est mentionné suivra par mail d'ici la fin de la semaine."

La fête de l'Ascension, c'est la fête de la confiance : Nous fêtons le Christ qui, au moment de rejoindre son Père, fait confiance à ses disciples. Et quelle confiance ! Il leur demande, ni plus ni moins, de poursuivre son œuvre : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». Et, en retour, nous fêtons la confiance que les disciples font à l'Esprit Saint que Jésus leur promet et qui fait d'eux ses témoins : « Vous allez recevoir une force quand le Saint Esprit viendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » La fête de l'Ascension ne consiste donc pas d'abord à se demander comment Jésus a pu monter au ciel, mais d'abord à contempler cette folie d'un Dieu qui n'hésite pas à donner à nous autres, pauvres humains, la mission qui était celle de son Fils ! On a comme le sentiment qu'en la fête de l'Ascension, Jésus nous laisse le terrain libre : « je pars, à vous de jouer ! ». Entre Pâques et Pentecôte, nous fêtons le Christ ressuscité qui rejoint son Père dans la Gloire du ciel, confiant à l'homme qu'il est venu sauver la mission d'édifier son Royaume, un Royaume où mal et souffrance seront vaincus. Mais est-ce à dire que nous sommes livrés à nous-mêmes ? Non… Il nous l'a promis : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »