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"Pourquoi écouter ? Dans un monde où nous sommes toujours inondés d'informations, où nous sommes toujours pris de vitesse, ou l'individualisme et le confort personnel sont devenus valeurs, où l'individu a du mal à devenir une personne, « Ecouter, être écouté, entendre » ne sont-ils pas devenus vitaux pour notre humanité ?"

"Chers diocésains, Pour maintenir entre nous le lien de la prière, je vous propose ce Chemin de Croix. Nous pouvons le prier tous les jours, mais spécialement le Vendredi saint et pendant la Semaine Sainte, si possible ensemble à 15 heures. Unissons-nous dans la pensée à toutes les personnes qui souffrent du coronavirus. Pensons à notre humanité solidaire dans sa lutte contre l'épidémie. Puisse-t-elle aussi se sentir solidaire de Jésus le Christ qui, en empruntant le chemin de la souffrance, nous ouvre la voie de l'espérance et de la résurrection. « Il est ressuscité. Allez le dire à tous vos frères. Alleluja »."

"C'est maintenant l'heure des ténèbres : l'heure de l'injustice, de la calomnie, de la trahison, de la lâcheté, de la cruauté, du goût du sang et de la violence. L'innocent est mis à mort, au milieu des insultes et des sarcasmes ! La croix révèle la part sombre de notre humanité pécheresse, capable de tant d'horreurs ! Mais au cœur de cette nuit, perce la lumière de l'amour de Jésus : confronté au mensonge, il rend témoignage à la vérité jusqu'au bout ; insulté, il ne rend pas l'insulte, mais pardonne à ses bourreaux et aux pécheurs que nous sommes ; il ouvre les portes de son Royaume au larron repenti, et fait au Père offensé par les péchés des hommes le don suprême, celui de sa vie. Que ce vendredi saint soit pour nous une occasion de conversion. Notre monde est accablé de tant d'injustices et de souffrances ! Soyons les compagnons de l'Agneau immolé, qui sèment avec lui la grâce là où le péché abonde."

"Dans le concert des débats actuels sur le séparatisme, l'attitude adoptée à l'égard des migrants, les aggravations des inégalités, la progression des pauvretés, l'intolérance et la violence dans les actes mais aussi dans les propos… Que d'obstacles dressés face aux efforts de celles et ceux qui cherchent inlassablement à bâtir une fraternité universelle et promouvoir l'amitié sociale. Dans ce contexte, nous recevons l'encyclique du pape François, Fratelli tutti. Comment accueillons-nous ce texte ?  Le classons-nous dans le rayon des rêves irréalistes ou prenons-nous l'invitation du Saint-Père au sérieux, nous mobilisant sur le chantier de l'édification d'une société fraternelle, juste et ouverte à tous ? Disciples de Jésus, cherchant à vivre à sa suite, nous nous sentons requis à approfondir l'appel évangélique à la fraternité. Pour cela, la Parole de Dieu se présente comme notre « compagne de voyage » (Amoris laetitia, 22), selon l'expression du pape François. Elle nous accompagne dans la recherche de transformation de notre environnement afin qu'il devienne toujours plus hospitalier et fraternel. La Bible nous offre ainsi un itinéraire : du fratricide de Caïn en Genèse 4, résultant de l'entrée en scène du serpent et du surgissement du mal, nous sommes conduits jusqu'à l'annonce dans l'Apocalypse 12, 10, que « maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été vaincu, l'accusateur de nos frères » (Apocalypse 12,10). Les séances de Lectio divina nous inviteront à emprunter des chemins afin de mieux comprendre notre humanité, éclairer notre mission de disciples missionnaires de Jésus, et devenir des prophètes actifs de la fraternité partout où nous vivons."

"Pourquoi faire confiance à Marie ? En cette année mariale confinée, le Père Éric Juretig, responsable diocésain de la catéchèse, nous livre son témoignage. Placer sa confiance en la Vierge Marie, car elle est notre mère spirituelle, qui accompagne et qui protège notre croissance spirituelle, par l'intercession de Jésus Christ. Elle nous apprend aussi à être une bonne mère pour l'enfant de Dieu que nous portons, et pour celui que portent nos frères et sœurs en humanité."

"Cette année 2020 est décidément bien particulière. Eh bien, tâchons de vivre en famille un Noël particulièrement bienfaisant ! Un enfant s'annonce, lumineux et réjouissant. Laissons-le entrer dans nos vies familiales. Ne va-t-il pas renouveler notre vie, nous rafraîchir l'existence, si nous prenons le temps de l'accueillir soigneusement ? En famille, faisons le point sur ce qui est beau et heureux, digne de lui. Sur ce qui est plus difficile aussi. Parmi les traits du Seigneur qui vient, il y a son choix d'une vie simple dans une humanité ordinaire. Avec Lui, nous souhaitons donc à nos familles une vie plus simple, des relations vraies, ouvertes aux autres, attentives à notre maison commune, une joie puisée aux bonnes sources, aux sources de l'Evangile."

"rivés de la communion eucharistique sacramentelle et même si nous avons été aidés par les multiples propositions de « messes virtuelles », il est à souhaiter que nous ayons acquis une conscience plus vive de la « corporéité » de la foi qui passe nécessairement par le « Corps eucharistique » du Christ, fondement de son « Corps Mystique » qu'est l'Eglise. En effet, le sacrement fondamental, c'est Jésus-Christ : par son humanité, continuée dans l'Eglise et les sacrements, il est le « Chemin » qui donne accès au Père ; et par sa divinité, il nous conduit dans la « Vérité » tout entière et nous communique la « Vie » en abondance et la Vie éternelle (cf. Jn 14, 6). En dehors de ce sacrement fondamental, le sacrement du frère demeure même une utopie !"

"Quelle joie sans cesse pour nous, d'entendre cette invitation de Jésus, l'Ami parmi tous les amis pour nos enfants ! Il savait le désir et le bonheur dans leur petit cœur d'être accueilli et aimé, de chercher et de rencontrer Dieu, n'ayons pas peur de le dire ! Par ailleurs, ces mots résonnent à nos oreilles de parents comme une réponse à ces questions que nous nous posons à chaque rentrée scolaire : Dois-je inscrire mon enfant à la catéchèse de ma paroisse ? Est-ce que je n'entrave pas sa liberté ? A-t-il l'âge ? N'est-il pas trop occupé par ailleurs, ça peut attendre... ? La catéchèse est sans doute l'unique lieu en dehors du cadre familiale où l'enfant découvre avec joie, petit à petit qu'il est aimé, attendu, unique, et qu'avec les autres enfants et adultes, il a une vie, une humanité à bâtir ! Au rythme des rencontres de l'année, il partage, ses tristesses, ses joies, ses questions, ses découvertes, ses expériences. Il reçoit des éclairages sur le mystère et le sens de la vie, et se faisant il grandit ! Alors, à tous les enfants de notre département, et au nom de tous les catéchistes de notre diocèse, j'adresse un chaleureux bienvenu à la catéchèse à la rentrée. Chers parents, merci pour votre choix d'accompagner les enfants vers plus de vie pour eux et pour toute la société ! Vous aurez sans doute quelques rendez-vous en paroisse, n'hésitez pas à y répondre car l'église a besoin de vous. Sans les familles, la communauté paroissiale cesse d'exister !"

Mgr de Metz-Noblat montre que dans le chemin de croix, le Christ s'associe à notre humanité

"De cette assurance que nous avons que Dieu n'abandonne jamais notre humanité parce qu'Il l'aime, découlent des orientations, des attentions permanentes et des actions à entreprendre dans notre Église diocésaine de Paris pour les mois à venir que j'indique maintenant."

"Laurence Viel est laïque en mission ecclésiale à Dijon et s'occupe, entre autres, de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle et de la Formation."

"Alors, frères et sœurs, chères amies et chers amis, regardons-le, l'Enfant de Bethléem. Il est uni à nous de manière indéfectible : il n'a pas honte, dit l'épître aux Hébreux, d'être appelé « notre frère », même pas honte aujourd'hui. Il nous unit au Père dans un lien d'unité et d'intimité que nous ne pouvons que pressentir. Notre histoire terrestre est souvent bousculée, insatisfaisante, imparfaite. Mais lui est avec nous, pour toujours et jour après jour, L'Emmanuel. Il ne l'est pas seulement par ses sentiments, il a voulu l'être par sa chair et toute sa substance même, autant uni à nous qu'uni au Père."

"La table-ronde des enfants a représenté un moment joyeux et spontané de la rencontre mondiale sur la fraternité humaine. Aux questions du Pape, les enfants ont répondu avec pertinence sur la définition du bonheur, la paix et l'amitié avant que le Saint-Père ne signe la «déclaration de la fraternité des enfants»."