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A la veille de la fête chrétienne de l'Assomption, l'Ifop a interrogé pour Le Monde les Français sur leur connaissance des bases de la culture chrétienne et de ses rites. L'étude reprend des questions déjà formulées il y a 32 ans et permet ainsi de dresser un bilan de l'évolution de cette culture au sein de la population française. On note ainsi deux phénomènes : le premier témoigne de la relative persistance de la culture chrétienne au sein de la société. Plus d'un Français sur deux déclarent ainsi connaître la prière du "Notre Père" (56%) et près d'autant connaissent le "Je vous salue Marie" contre respectivement 67 % et 61 % trente-deux ans auparavant. Toutefois, et c'est le phénomène le plus visible, la culture chrétienne s'est perdue et les Français - mais aussi les chrétiens pratiquants - connaissent de moins en moins la signification des fêtes chrétiennes. Même dans l'intimité des croyants la religion s'efface avec la diminution importante des Français possédant des objets religieux à leur domicile comme un crucifix (17%, - 22 pts), un chapelet (25%, -13 points), une statuette de la Vierge (23%, -14 points) ou encore bien sûr une Bible (31%, -4 points). Cette étude montre également une grande différence entre les plus et les moins de 50 ans quant à l'imprégnation de la culture chrétienne. Si pour les personnes les plus âgées, les résultats restent les mêmes par rapport à ceux de 1988. En revanche, la connaissance et la permanence de cette culture chez les jeunes sont de moins en moins prégnantes. Ainsi, 26 % des moins de 35 ans connaissent la signification de l'Ascension, contre 44 % des plus de 50 ans. Chez les plus jeunes, 5 % possèdent un missel, contre 30 % chez les plus anciens.

"Enseignement de Vianney Vendrely, Chargé de Mission Pastorale pour l'Institution Saint-Pierre de Bourg-en-Bresse.   Des textes pour aller plus loin Concile Vatican II, Déclaration sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes : NOSTRA AETATE   En quoi cette déclaration peut-elle enrichir ma vision de l'Église ? Au sein de l'Église, quelle distinction puis-je méditer entre la place d'un catholique, et celle d'un croyant non-chrétien ? À la lecture, suis-je invité à adopter une posture de dialogue interreligieux plutôt exclusiviste, inclusiviste, ou pluraliste ? À ma place, comment puis-je vivre une fraternité véritablement universelle ?   Proposition de bibliographie L'Évangile est le cœur de toute bibliographie, la Parole par excellence vis-à-vis de laquelle les autres textes ne sont que des notes de bas de page. Mais des notes et des témoignages qui peuvent être d'importants guides dans notre relation avec le Christ, « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14, 6).  Ainsi, n'hésitons pas à relire les documents du Concile Vatican II, tout particulièrement ceux qui permettent de renouveler notre regard sur l'Église, par exemple Gaudium et Spes, Lumen Gentium, Ad Gentes et Dignitatis Humanae.  Par ailleurs, si nous souhaitons découvrir comment la christologie, connaissance du Christ, peut devenir christophanie, manifestation de Sa vie en nous, nous pouvons étudier l'ouvrage de Raimon Panikkar intitulé La plénitude de l'Homme.  Sans oublier les enseignements récents des papes, comme autant de pistes pour notre quête de sens et notre vie de foi dans le monde d'aujourd'hui : Veritatis splendor, Deus caritas est, Laudato si', Gaudete et exsultate, Christus vivit, Fratelli tutti, etc.   Proposition de prière Seigneur Jésus, inonde-moi de ton Esprit et de ta Vie.  Prends possession de tout mon être pour que ma vie ne soit qu'un reflet de la tienne.  Rayonne à travers

"Si les plus de 50 ans conservent des connaissances ou une pratique dans ce domaine, le recul est inédit chez les moins de 35 ans, selon une enquête de l'IFOP pour « Le Monde »."

"Lnhistorien Guillaume #Cuchet analyse la #situation actuelle du #catholicisme en #France, et ses perspectives d'avenir."