Sénat - Compte rendu analytique officiel du 21 octobre 2009 - 0 views
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Guillaume Touzé on 22 Oct 09La voie du Snes! rien d'autre...
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Sauf s'il s'agit de s'inscrire dans la philosophie de l'individualisation des parcours, mesure phare de M. Xavier Darcos, qui allait de pair avec l'autonomie des établissements.
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Car le lycée doit être un lieu où la transmission des savoirs n'est pas réduite à des compétences individuelles, mises en concurrence, où le diplôme, le bac en l'occurrence, garde sa valeur de référence nationale et collective, où est défendue la mission émancipatrice de l'école.
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réformer le lycée ne peut se faire sans porter une attention particulière à l'exercice du métier d'enseignant et à son statut
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Si l'éducation a un coût, toujours trop élevé aux yeux du Gouvernement, elle n'a pas de prix.
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Ainsi, la réforme du bac professionnel n'a pas donné lieu à une réflexion sérieuse sur les pratiques pédagogiques dans les lycées professionnels parce que la pédagogie est devenue, ces dernières années, un gros mot
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je ne doute pas que le Gouvernement fera montre de sagesse en abandonnant ce projet inepte.
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attendons avec impatience un vrai bilan de l'assouplissement de la carte scolaire, qui devait aboutir à sa suppression à la rentrée 2010.
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Veut-il donner le baccalauréat à tout le monde et un diplôme de l'enseignement supérieur à tous les bacheliers ? Il remet en cause les principes mêmes de l'élitisme républicain.
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pourquoi faire de la section S un bouc émissaire ?
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Notre lycée ne marche pas si mal.
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Il n'est pas souhaitable de réduire le nombre d'heures de cours au lycée car ce n'est pas en travaillant moins que nos lycéens apprendront mieux !
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L'éducation nationale ne doit pas être une fédération de classes mais un système d'établissements responsables, suivant les élèves pour les conduire vers la réussite selon leur talent et leur implication.
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La loi permet l'expérimentation : profitons-en.
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donner toutes les chances à tous les élèves du bassin de recrutement, sans cette sélection élitiste qui trahit la vocation de l'éducation nationale.
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La libéralisation de la dotation horaire globale ne va pas à l'encontre de l'égalité ; elle est au service de l'enseignement, qui doit être adapté au profil des élèves, quelle que soit leur origine.
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un enseignement de l'histoire des arts ne saurait remplacer la pratique ni le contact direct avec la création et les artistes.
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L'éducation artistique et culturelle demeure la variable d'ajustement des politiques éducatives, alors qu'elle est au centre de la vie, de l'humain, des connaissances !
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Edgar Morin, « la culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde ».
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il est donc indispensable de renforcer la culture scientifique pour tous, de lutter contre l'illettrisme scientifique
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Réformer le lycée, c'est faire entrer la France dans la société de la connaissance de demain.
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Comment revaloriser une filière quand on met en concurrence les filières techniques et professionnelles, notamment depuis que le bac pro peut être obtenu en trois ans ?
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On voit bien ce que pourraient être les passerelles pour passer de la série ES à la série L ou S. Pour autant, ces passerelles sont-elles adaptables au passage d'une filière technique ou professionnelle à une filière générale, et réciproquement ?
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Il faut veiller à ce que la présence des lycéens en entreprise leur procure un réel bénéfice pédagogique et leur permette de préciser leurs attentes et leurs souhaits vis-à-vis de leur projet professionnel.
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le système enferme les élèves dans des tuyaux disciplinaires dont il est très difficile de sortir.
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effrayés par l'ampleur des effectifs en premier cycle universitaire,
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Il faut mener une réflexion d'ensemble sur le système éducatif mais cesser de rêver au grand soir de l'éducation, comme l'a dit M. Descoings. Attachons-nous à améliorer ce qui peut l'être et à réformer par petites touches.
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les premiers à réclamer le statu quo sont ceux qui bénéficient de la hiérarchie entre les filières et sont issus de milieux favorisés.
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Il faut abolir les hiérarchies entre voies et filières.
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faire de la technologie un élément de la culture commune délivrée en seconde.
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la série S doit gagner en spécialisation scientifique
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N'oublions pas que la mésestime de soi est souvent à l'origine d'une mauvaise orientation :
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rendre le lycée plus performant.
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vous avez besoin d'être soutenu et compris, surtout par les enseignants.
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Puisque la méthode et le contenu de l'enseignement diffère, pourquoi ne pas imaginer, comme l'avait proposé Joseph Fontanet il y a quelques années, un corps d'enseignant spécifique pour le premier cycle ?
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Parler de la réforme du lycée, c'est enfin évoquer la nécessaire autonomie des établissements.
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Construisons donc des voies parallèles qui mènent à l'excellence
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Si je souhaite revaloriser la filière STI, c'est parce que les entreprises commencent à manquer d'ingénieurs, d'élèves à bac + 2, à bac + 3 et de bac pro.
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Qui connaît le mieux les élèves, sinon leurs parents et leurs professeurs ?
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Mais si nous voulons passer du quantitatif au qualitatif, de l'école pour tous à la réussite de chacun,
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Il faut généraliser les groupes de niveau, l'utilisation des nouvelles technologies, les échanges avec les établissements étrangers, l'apprentissage de certaines disciplines en langue étrangère.
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Les deux heures d'accompagnement personnalisé ou encore l'amélioration de notre système d'orientation sont des réponses de fond.
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l'excellence pour les meilleurs, mais aussi une place pour tous les autres,
