Les organisations à but non-lucratif [NdT: "non-profit" en anglais] font face à des défis similaires aux autres organisations : les vieilles structures ne fonctionnent pas à notre époque, et les nouvelles restent encore à trouver.
Identifier les savoirs à faire apprendre et les organiser n'est pas chose facile. L'utilisation de la méthode des cartes d'idées et l'exploitation des logiciels qui sont offerts sur le marché sont des outils indispensables pour l'enseignant. Comment ne pas trop en mettre? Comment être certain que la matière enseignée est pertinente à la compétence à faire développée? Où est mon rôle dans l'explicitation des savoirs à faire apprendre?
Outil de classeur virtuel, comme Jogg the web (http://www.jogtheweb.com/)
mais en bien plus puissant.
Il permet de classer les pages web et selon l'organisation choisie, d'indiquer des consignes ou des annotations sur le côté des pages.
visitez le site pour quelques exemples. Pleins de ressources sur le web et les outils dits du web2.0, une mine aux trésors.
La veille, qui consiste globalement à mettre en
surveillance des sources afin d’obtenir des informations nécessaires à la prise de décision, est un processus dont l’appellation est devenue générique, englobant un ensemble d’autres processus
parfois distincts. Même si complémentaire, la recherche d’informations ne nécessite pas les mêmes approches (méthodologies, outils, processus) que la veille. Nous allons ici voir les différences
entre ces deux concepts/processus.
Il est de plus en plus courant de lire et d’entendre parler de méthodologies de veille, qui souvent font allusions au fameux cycle du
renseignement, à savoir la définition des besoins, la collecte, l’analyse et la diffusion de l’information
l’un des objectifs d’une veille est la collecte (automatisée)
d’informations
stocker de manière efficace les résultats afin de pouvoir ensuite s’y reporter en
analyse, et/ou répondre à une question précise quelques temps après
Sources statiques VS Sources mouvantes
: dans une veille
concurrentielle (par exemple) il est utile de repérer les sources intéressantes (sites des concurrents) pour les mettre en surveillance
le blog qui aura le lundi traité d’un sujet en rapport avec votre organisation ne sera peut-être pas le même que celui qui en parlera le mercredi
Chercher un signal dans les résultats VS Chercher des résultats à partir d'un signal
la veille permet donc de collecter et de stocker un certain volume d’informations. Sans revenir sur la définition même de la veille, l’objectif de cette collecte est de pouvoir ensuite rechercher
des signaux pouvant bousculer la stratégie de l’organisation
A l’inverse, la recherche d’informations part souvent d’un signal précis (qui peut
d’ailleurs être issu de la veille) et qui nécessite un approfondissement
Provoquer le
questionnement VS Répondre à une question
lorsque l’on met en place un système de veille automatisée il est courant (et conseillé) de mettre en place un
ensemble de filtres (sur les mots-clés, les sources, etc.)
Réduire avant
d'analyser VS Analyser
pour réduire
En recherche d’informations, au contraire, il
faut tout d’abord analyser le résultat que l’on a trouvé (même rapidement) avant de le sélectionner pour une analyse plus poussée ou pour répondre à la question posée
Long terme
VS Court terme
Technologie de
collecte et d'indexation VS Technologie de crawl/recherche
Pour la veille, il sera utile d’avoir
un outil d’agrégation de flux RSS, qui permet d’affiner sa collecte (filtres), et qui surtout permet une indexation rapide et ergonomique (tags, filtres de recherches internes, etc.) des
résultats
Pour la recherche d’informations, ce sera la capacité de recherche (de « crawl ») de l’outil, le volume et la diversité des sources qu’il peut scanner qui seront le plus
important
Google, Twitter Search, etc.), tandis qu’il faut souvent aller chercher dans des plateformes payantes pour obtenir
une technologie de collecte, de tri et d’indexation efficac
Méthodes
documentaires VS Méthodes d'investigation
la veille nécessite plus de méthodes issues des sciences de la documentation que la recherche d’informations.
En e-réputation, la veille est nécessaire pour surveiller des mots-clés précis, ou
des sources (sites, communautés, comptes, etc.) actives sur les thématiques liées à l’organisation. De même, la veille permet de repérer des signaux qui seront les déclencheurs d’actions de
communication (ou autre).
La recherche d’informations est quant à elle nécessaire dans un processus de
veille : avant la mise en surveillance pour repérer les sources sur lesquelles veiller (sourcing), ensuite lors de l’analyse pour approfondir certains résultats, intégrer de nouvelles
sources, etc.
des veilleurs qui cherchent on en trouve, mais des veilleurs qui trouvent on en cherche
Très tôt dans son développement, Internet fut identifié comme le signal d’une nouvelle jeunesse pour la démocratie.
L’idée selon laquelle Internet allait provoquer un épanouissement démocratique s’est exprimée de plusieurs manières : e-gouvernement puis gouvernement 2.0, administration électronique, cyber-activisme, « empowerement » des groupes de représentation d’intérêts, théories de l’espace public en ligne, etc.
Deux ans après l’arrivée de Barrack Obama au pouvoir, le sommet Gov 2.0 qui s’est déroulé à Washington au début du mois de septembre a été l’occasion pour un certain nombre d’observateurs de revenir sur cette première période du mandat présidentiel. Le constat posé par Ellen Miller en particulier est finalement peu flatteur : malgré les promesses et les réalisations effectives, le bilan est un peu maigre et la révolution attendue n’a pas vraiment eu lieu [3].
Wikileaks s’est fait connaître du grand public pour avoir d’abord diffusé une vidéo filmant le mitraillage par un hélicoptère américain de civils irakiens pris à tort pour des insurgés et qui se sont révélés être par la suite des journalistes de l’agence Reuters
Wikileaks porte le flambeau de la transparence politique et de la démocratie à l’échelle mondiale. Mais quelle est la portée réelle de son action ? La question a été peu abordée. La plupart des commentateurs, en France en tout cas, parce que ce sont des journalistes, se sont concentrés sur les questions d’ordre professionnel que cette initiative leur pose
Autrement dit, croire qu’une initiative comme Wikileaks peut à elle seule changer la situation politique est sans doute faire preuve d’une certaine naïveté : pour que les informations que diffuse Wikileaks diffuse sur Internet aient un impact politique, il faut qu’elle entrent en résonance avec le cadrage opéré par les médias, et qu’à l’intérieur de ce cadrage leur exploitation serve les intérêts de forces politiques réelles.
C’est le sens en tout cas de l’article récemment publié par Sylvain Firer-Blaess à propos de Wikipédia où il considère les règles dont les « wikipédiens » se sont dotés comme un modèle de démocratie électronique [8].
Ceux qui pourraient penser que ces formes nouvelles d’auto-organisation horizontales typiques du réseau n’ont pas la capacité d’en sortir pour trouver leur champ d’application dans l’environnement physique liront avec profit l’article que Gregory Asmolov a récemment publié sur le portailGlobal Voices [9].
Dominique Cardon appelle la « démocratie Internet
le chercheur pense au final qu’Internet est porteur d’une vertu émancipatrice pour le public.
Tout le public ? Certainement pas, affirme Cyrille Franck. En dénonçant une « nouvelle classe de dominants » [14] qui établit les bases de son pouvoir sur la maîtrise des réseaux sociaux et plus largement des technologies numériques, le blogueur revient opportunément sur la réalité d’une fracture numérique persistante qui ne se manifeste pas seulement sous la forme d’un défaut d’équipement, mais aussi et le plus souvent d’un défaut de maîtrise de ces technologies.
C’est finalement sur la question de la participation [15] que se situe un des enjeux importants de sa capacité à transformer à la fois le jeu politique et les rapports sociaux
L’évolution de l’Humanité peut-être décomposé en plusieurs « niveaux d’existence ». Chaque niveau d’existence repose sur une valeur profonde adoptée par l’Homme pour s’adapter aux conditions de vie qu’il rencontre.
La transition d’un niveau d’existence à un autre se fait généralement lorsque la solution devient le problème, lorsque ce qui était du confort devient de l’inconfort (le problème, c’est l’excès de la solution précédente !)
L’évolution des niveaux d’existence se produit par un effet de balancier qui se fait sur deux axes : l’un est « centré sur soi », l’autre est « centré sur le collectif ».
Apparu il y a environ 6.000 ans, ce niveau d’existence repose sur une vision qui est que « le monde est contrôlé par une vérité ultime qui punit et éventuellement récompense ».
Le niveau Orange :
Apparu il y a environ 600 ans, ce niveau d’existence repose sur une perception du monde comme étant « un endroit plein de ressources et d’occasions de se créer une vie plus prospère ».
Conscient des limites des périodes Bleu et Orange, l’être humain accepte donc de nouveau de se « centrer sur le collectif», mais il veut en revanche en avoir le bénéfice tout de suite et il pense le trouver sous la forme de relations harmonieuses pour soi au sein d’une communauté… (Deviens mon ami Facebook, consulte un psy, protège la planète !…)
Le niveau Vert :
Apparu il y a environ 90 ans, ce niveau d’existence est basé sur une vision du monde comme étant « un habitat commun de l’humanité ».
La pertinence et l’originalité de ce modèle multiculturel et multidimensionnel peut s’appliquer à Une nation, une organisation : une entreprise, une personne.
La connaissance de ce modèle offre de nouvelles perspectives d’analyse : les comportements attribués à une génération ne seraient pas exclusivement liés à l’appartenance à une classe d’âge mais à un système de valeurs sociétales qui évolue en fonction de nouvelles conditions de vie.
Aussi, ce qui semble porté par la génération Y peut constituer un apprentissage pour les plus anciens qui doivent apprendre à désapprendre ou relativiser les croyances et valeurs ancrées lors des niveaux d’existence bleu et orange.