Observatoire régional de santé IDF - Habitudes alimentaires, activité physiqu... - 1 views
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Veille & Documentation on 05 Apr 17l existe des inégalités entre l'Île -de-France et le reste de la France concernant l'adhésion à des habitudes de vie recommandées en matière de santé nutritionnelle. Les adolescents franciliens consomment moins de légumes, prennent moins souvent un petit -déjeuner, utilisent davantage les écrans que leurs homologues hors Île-de-France. Il n'y a p as de différence significative entre Franciliens et non Franciliens dans la prévalence de l'excès de poids ou la pratique sportive. L'étude souligne des inégalités au sein même de la région Île -de- France, d'une part entre filles et garçons, d'autre part selon le statut socio - économique. Les filles petit -déjeunent moins et font moins de sport que les garçons, mais elles sont également plus nombreuses à consommer régulièrement des légumes, boivent moins de boissons sucrées, et passent moins de temps devant les écrans. Il existe par ailleurs un gradient social en lien avec le mode de vie adopté par les élèves : ceux issus des milieux socio- économiques les moins favorisés (ZEP, parents ouvriers ou au chômage, famille monoparentale) adoptent les comportements les plus défavorables et sont plus à risque de développer un excès pondéral (surpoids ou obésité). Cette étude souligne l'importance des déterminants socio-économiques dans l'adoption de comportements nutritionnels recommandés par les campagnes de promotion de la santé, suggérant que les populations les moins favorisées sont également celles chez qui l'impact de ces politiques de prévention est le plus faible. Ces éléments, concordant avec la littérature existante, justifient la mise en place d'actions de prévention renforcées sur ces populations les plus fragiles, et un suivi dans le temps et l'espace des indicateurs exploités afin de s'assurer de la régression de ces inégalités sociales et territoriales de santé