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"Pendant les 15 prochaines années, 330 millions de jeunes Africains seront en demande d'emploi. Les deux tiers d'entre eux seront issus du milieu rural. En Afrique sub-saharienne, les petites exploitations familiales représentent l'extrême majorité des systèmes de production agricole. Elles sont donc aussi la clef de la question de l'emploi des jeunes, à condition qu'elles se modernisent et que les jeunes ruraux aient accès à la formation professionnelle. La question a été soulevée lors d'une conférence organisée à Paris par l'Agence française de développement."

"A l'occasion de la Journée Internationale des Forêts le 21 Mars 2013, Achim Steiner, Secrétaire général adjoint et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement et le Dr Andrew Steer, Président et Chef de direction de l'Institut des ressources mondiales, appelle à une révolution technologique pour freiner l'exploitation forestière illégale."

"L'agriculture renvoyant à la pauvreté au Sénégal, le directeur de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida), El Hadji Malick Sarr, trouve normal que les jeunes fuient ce secteur. Selon le Directeur de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida), El Hadji Malick Sarr, la non attractivité du secteur agricole pour les jeunes diplômés s'explique par un manque d'équipement, une faible pluviométrie et un maigre rendement. Il s'exprimait, hier, au cours d'une conférence autour du thème : Insertion professionnelle des jeunes diplômés : quelles perspectives. « Quand des métiers renvoient à une situation de pauvreté, quoi de plus normal que les jeunes n'aient pas pour ambition de s'installer dans cette activité », a dit M. Sarr. Pour que les jeunes diplômés puissent s'installer dans l'activité agricole, il faut changer de paradigmes et faire en sorte que les exploitations agricoles puissent êtres attractives, préconise-t-il. Cette conférence organisée par l'Anida, en collaboration avec la Faculté des sciences et techniques (Fst) de l'Ucad, a été l'occasion, pour les experts, d'échanger sur les difficultés liées à l'insertion des jeunes diplômés dans le secteur agricole et autres activités annexes"

"Les fermiers ne vendent plus leur production au marché, ils la postent sur Facebook. Les jeunes nigérians optent maintenant pour «l'agriculture 2.0» avec téléphone mobile et réseaux sociaux, rapporte Radio Netherlands Worldwide. Les stagiaires - pour la plupart des jeunes sélectionnés par le ministère de l'Agriculture, précise le site - viennent apprendre les méthodes de l'agriculture SMART («Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel»). D'après l'un des apprentis interrogé par RNW, cette nouvelle gestion est «un moyen de créer une synergie entre le bétail, les cultures et l'aquaculture afin d'obtenir un meilleur résultat et donc plus de revenus». En effet, explique l'article, les médias sociaux permettent d'optimiser le rendement d'une exploitation et d'exposer plus facilement ses produits mais aussi de poser des questions et de solliciter l'aide des autres fermiers. Ils favorisent donc la mise en réseau et le partage. Les technologies mobiles représentent l'avenir de l'agriculture nigériane. Pour cette raison, le gouvernement a proposé d'équiper les fermiers de téléphones portables, ajoute le site. Deux millions d'appareils mobiles devraient être distribués aux agriculteurs en 2013, selon RNW."

"L'amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que la question des moyens de subsistance des agriculteurs africains, sont mis en exergue par 23 partenaires de recherche et d'innovation africains et européens. Cette collaboration se fait autour d'un partenariat de recherche et d'innovation à long terme. L'accent est mis sur l'intensification durable des systèmes de production en Afrique. Quels effets réels peut-on attendre de nouvelles voies d'intensification durable de la production agricole et alimentaire sur l'environnement, l'économie et la société? Bien que les systèmes de production actuels aient permis une augmentation substantielle de la production agricole et alimentaire, l'évolution des pratiques agricoles a parfois conduit à une détérioration de l'environnement. En outre, de nombreuses personnes n'ont toujours pas suffisamment à manger et ne peuvent échapper à la pauvreté. 23 instituts de recherche et d'innovation, répartis dans 21 pays européens et africains, se joignent pour étudier les effets globaux des systèmes de production dans le cadre d'une nouvelle initiative, PROIntensAfrica. « La croissance attendue de la population mondiale de 7 à 9 milliards d'individus et la modification des régimes alimentaires exigeront 70 % de nourriture en plus en 2050. On le sait, il n'y a pas de solution unique pour l'augmentation de la production. Il faut explorer et exploiter la diversité de voies d'intensification durables », explique Dr Huub Löffler de l'Université de Wageningen et Centre de Recherche (WUR), coordinateur de l'initiative."

"Dans le cadre du transfert de savoirs et de savoir-faire aux organisations du Nord et du Sud, Agrisud a entrepris un travail de capitalisation sur les activités de conseil aux TPE agricoles. Le Groupe Caisse des Dépôts, la laiterie Saint Denis de l'Hôtel, Veolia Environnement et Orange SA soutiennent cette démarche. Deux produits sont attendus à l'issue de ce travail : un guide et un cycle d'apprentissage dans l'objectif de former des techniciens et des cadres de projet aux métiers de conseil agricole. Du 22 au 30 juillet 2015, un premier cycle d'apprentissage a été organisé à Madagascar, en Itasy, dans l'objectif de tester la progression pédagogique et d'ajuster la structure et les contenus du guide. 17 cadres des projets menés par Agrisud ont participé à la session et le responsable de la RSE Orange Madagascar y a été associé afin d'identifier comment les TIC permettent de faciliter la mise en œuvre du conseil aux exploitations agricoles."

L'initiative prise en 2013 par le CNCR de rassembler les résultats du suivi rapproché d'un nombre significatif d'exploitations familiales à l'échelle nationale pour produire un rapport paysan sur l'agriculture familiale n'avait jusqu'à présent jamais été réalisée en Afrique de l'Ouest. Ce rapport constitue une contribution novatrice et importante du Sénégal à l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale

Ce projet de terrain coordonné par l'association CARI permet de développer une ferme pilote en agroécologie dans l'oasis de Jorf, dans le Sud-Est Marocain. Le CARI accompagne la création et la pérennisation de cette ferme en vue d'en faire un site pilote de démonstration et de formation pour les agriculteurs de la région