on assiste dans cette société cognitive à un paradoxe où ce n’est pas la
connaissance en elle-même qui a de la valeur, car celle-ci devient très
rapidement obsolète, mais la capacité des membres d’une communauté à produire
ensemble de nouvelles connaissances. Dès lors, le fait de savoir comment amener
une communauté à mutualiser ses connaissances et à collaborer pour en produire
de nouvelles devient stratégiquement plus important que les connaissances
elles-mêmes. Autrement dit, le processus collaboratif devient plus
important que le résultat de la collaboration. »
Web 2.0 sont apparues les
interfaces qui permettent aux internautes d'interagir à la fois avec le contenu
des pages mais aussi entre eux : le web est devenu interactif,
communautaire et collaboratif.
Dans le cas d’un travail collaboratif, il n’y a pas de répartition a priori des
rôles : les individus se subsument progressivement en un groupe qui devient
une entité à part entière. La responsabilité est globale et collective
Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française
(2006), est collaboratif « ce qui, dans un environnement informatisé ou en
ligne, vise à favoriser la collaboration entre pairs en permettant d'échanger et
de partager des compétences pour mieux réussir un projet
commun ».
Le mode collaboratif est plus difficile [que le mode coopératif] à mettre en
œuvre car il implique davantage l’humain (ce qui pose souvent des problèmes
d’ego), mais sa performance est sans égal : la capacité d’un groupe à
valoriser son capital humain est une marque d’Intelligence Collective.»
(DismoiTIC.net)
« L’activité est synchronisée et coordonnée de manière à construire et à
maintenir une conception partagée d’un problème. » (Roschelle J. &
Teasley S., 1995))
Objectif partagé par la communauté
Interactions sociales importantes
Engagement des participants
Co-construction de signification partagée
communauté
de pratique.
communauté
de pratique
.
communauté
de pratique
.
communauté
L'apprentissage collaboratif est davantage utilisable avec des publics adultes
travail individuel soutenu par des activités de groupe ou d’équipes
structure de l’activité est souple et ouverte.
pas répartition du travail entre ses participants.
travaillent ensemble à chaque étape de l’élaboration du travail
Il est, par ailleurs, impossible, une fois le travail réalisé, d’identifier le
travail fourni par chacun
l’interdépendance cognitive et sociale
rôle actif
interagir avec les compétences et les connaissances des autres et stimuler le
développement du raisonnement et de la pensée critique. » (Alain Derycke)
approche socioconstructiviste
relation nécessaire avec les autres apprenants
construit ses propres connaissances dans l'interaction sociale via les échanges,
la confrontation, la négociation et le partage d'idées, où le conflit
socio-cognitif joue un rôle important.
regard réflexif de l'apprenant sur ses propres représentations
cognition distribuée
savoir ne réside pas essentiellement dans les individus mais qu'il est plutôt
distribué parmi eux
communauté de pratique
communauté de pratique
communauté de pratique
communauté
« Opérer ensemble
deux ou plusieurs personnes travaillent conjointement dans un même objectif,
chacun ayant à sa charge une part bien définie du travail à réaliser.
division négociée
tâche en actions qui seront attribuées (réparties) entre des individus qui vont
agir de façon autonome
interactions se limitent à l’organisation, la coordination et le suivi de
l’avancement
certaine division du travail existe dans toute collaboration mais celle-ci est
spontanée, basée sur un engagement, un désir de participation libre, alors que
dans la coopération, elle est demandée et raisonnée. »
interactions entre les élèves, la responsabilité
responsabilité
de chacun envers les
autres et le développement d'habiletés sociales
l’apprentissage actif des élèves regroupés en petits groupes hétérogènes
apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre
favorise le soutien et l’entraide entre les élèves qui sont motivés par
l’atteinte d’un objectif commun
travail à réaliser est structuré
participation équitable
rôles et les tâches qui leur sont confiés
chaque élève d’une équipe est responsable des savoirs
qu’il met à contribution au sein de son groupe de travail
élèves joignent ainsi leurs idées et leurs forces pour apprendre en
collaboration et réaliser l’objectif commun
chacun fait une partie du travail sans se préoccuper directement de la partie
accomplie par les autres membres de l'équipe
partage ici un produit mais pas un apprentissage puisque chacun apprend à
travers l'exécution de sa propre partie.
l’élève est responsable de sa propre production, mais il doit aussi
apprendre à interagir avec les autres participants afin que le travail final
soit cohérent
interactions coopératives sont structurées à l’avance par les agents éducatifs
tâche coopérative,
coopération entre les membres du groupe
formulée de manière à ce qu’un étudiant seul ne puisse pas la résoudre
dépendance
faire travailler les apprenants en groupe suffisamment restreints pour que
chacun ait la possibilité de participer à une tâche collective qui a été
clairement assignée. De plus, les apprenants sont censés réaliser la tâche sans
la supervision directe et immédiate de l'enseignant
Cette présentation au format PowerPoint est composée de 122 diapositives structurées en neuf parties : partie introductive (distinctions entre travail collaboratif et démarche coopérative, notion d'intelligence collective, repères historiques et typologies), les outils de stockage et de partage de fichiers (repères, analyses de Google Drive, Dropbox et de Zoho Docs), l'écriture collaborative (typologie, traitements de textes en ligne, applications de prise de notes de type « pad », wikis), les outils de brainstorming collectif (mindmapping, tableaux collaboratifs comme padlet), les applications de gestion de projets (ex: Trello), de gestion d'agendas (ex: Google Agenda), de planification de réunions (comme Doodle) et de réunions à distance (conférence téléphonique, web conférence). Ce panorama se termine par une sélection de ressources, elle-même complétée par une liste Diigo de signets collectés dans le cadre du stage de l'Urfist.
présentateurs
ou
animateurs peuvent utiliser leur tablette,
téléphone
ou ordinateur pour contrôler leur ordinateur de bureau, passer le
contrôle à
un autre appareil connecté, envoyer et recevoir des messages privés
aux
membres du public, créer des groupes de collaboration, et afficher
l’écran
de n’importe quel appareil connecté.
Lien vers une formation en ligne sur le travail collaboratif : http://formation-e-reputation.fr/isabellegonon/Travail_collaboratif_web/co/Travail_collaboratif_web.html
(Le lien est aussi dans la page: "TRAVAIL collaboratif A DISTANCE"
"Web 2.0, blogs, wikis, réseaux sociaux... les pratiques collaboratives se
multiplient... En quoi peuvent-elles aider à apprendre ? Quels atouts et quels
freins ?"
Nous examinons un exemple de travail et d'apprentissage collaboratif avec les TIC en sciences afin d'en analyser les caractéristiques et déterminer si elles répondent aux critères d'une activité de nature constructiviste. Nous retenons que le constructivisme met l'élève au cœur de son apprentissage; s'oppose à la transmission de savoirs; requiert une participation active de l'apprenant qui construit et reconstruit, individuellement et collectivement, des savoirs pratiques afin de résoudre un problème ou réaliser un projet. À la lumière de ces critères, nous concluons qu'une activité comme celle du projet TACTICS peut être considérée de nature constructiviste.