est-ce que la forme actuelle de la scolarisation est adaptée au contexte culturel,social,économique et technologique qui environne la société ? Pourquoi ne pas la poser ? Parce que l’on touche à des convictions qui sont tellement ancrées dans le patrimoine commun de l’humanité (mais parfois imposé à certains) qu’il est quasiment impossible d’en discuter,de poser la question,et surtout d’envisager d’y répondre.
l’évolution récente de l’attitude des élèves par rapport aux apprentissages scolaires devrait pourtant alerter sérieusement chacun des niveaux de l’enseignement scolaire,de la classe aux bureaux des ministères.
Une frilosité globale semble être la norme dès lors que l’on aborde l’organisation de la scolarisation.
Il faut reconnaître qu’une grande partie des apprentissages des adultes s’effectue en dehors de toute structure formelle d’enseignement ou de formation.
Chaque fois qu’un enseignant tente d’innover,on lui renvoie la question de l’efficacité de l’innovation.
Repenser la scolarisation,c’est surtout repenser l’apprendre en société.
L’élève qui copie son devoir sur Internet s’astreint à une activité qui révèle la nature de sa discipline intérieure mais à mettre en relation avec celle de l’extérieur. Autrement dit s’il choisit cette modalité, c’est que les codes externes l’invitent à le faire et qu’il n’éprouve aucune culpabilité parce qu’il pense (sait?) que cette discipline de l’extérieur n’est qu’une apparence.