ne autre interrogation porte sur le degré de délégation de ce
pouvoir qui est consenti au lecteur par le truchement du logiciel. Ces formes
nouvelles de poésie n'existent en effet que dans le temps de leur interaction,
c'est-à-dire de leur création ou de leur recréation à la suite d'une
intervention du lecteur sur le fonctionnement de l'ordinateur qui est utilisé.
Là encore, on le sait grâce à Jean-Pierre Balpe depuis 1984, «la problématique
en est simple: le lecteur reste-t-il lecteur ou devient-il auteur»?