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Tibor Katelbach

Bitcoin libérera-t-il la monnaie à l'échelle d'Internet ? - Framablog - 0 views

  • Une solution idéale serait de proposer un système d’échange monétaire libre et décentralisé. Un tel système existe et a un nom : Bitcoin. Techniquement, le fonctionnement de Bitcoin est relativement complexe, se basant sur des algorithmes cryptographiques et le peer-to-peer. Le gros problème d’une monnaie virtuelle est d’éviter la « double dépense ». Par essence, une information virtuelle peut être répliquée à l’infini, problème qui tracasse l’industrie musicale depuis plusieurs années. Bitcoin résout ce problème en utilisant le peer-to-peer. Lorsque Alice donne un bitcoin à Bob, elle rend la transaction publique. Les participants au réseau bitcoin (les « mineurs ») vérifient que la transaction est légitime en s’assurant que, dans leur historique des transactions, Alice est bien la dernière personne à avoir reçu ce bitcoin précis, chaque bitcoin étant unique. Les « mineurs » annoncent sur le réseau que la transaction est confirmée. Quand suffisamment de « mineurs » ont confirmé la transaction, Bob peut considérer que Alice ne pourra plus dépenser son bitcoin et qu’il en est donc le propriétaire. Si Alice tente de redépenser son bitcoin, les « mineurs » refuseront la transaction, arguant que, d’après l’historique, Bob est le légitime propriétaire du bitcoin. Pour encourager les « mineurs » à faire ce travail de vérification, le réseau gratifie le premier mineur à vérifier chaque bloc de transactions d’un bonus. Ce bonus, qui est pour le moment de 50 bitcoins, décroît avec le temps et a pour conséquence de distribuer la monnaie graduellement à travers le réseau.
  • Le nombre de bitcoins ainsi générés étant une fonction décroissante, on a pu calculer que le nombre total de bitcoins ne dépasserait jamais 21 millions. Intrinsèquement, le bitcoin n’a aucune valeur. C’est juste la preuve qu’un échange a été fait. Mais n’en est-il pas de même pour n’importe quelle monnaie ?
  • Une véritable économie parallèle s’est développée, principalement basée sur la spéculation. La valeur du bitcoin est passée de 0,01€ en novembre 2010 à 25€ en mai 2011, avant de redescendre aux alentours de 10€ en juin 2011.
  • ...5 more annotations...
  • Beaucoup s’étonnent notamment au fait d’attacher de la valeur à quelque chose qui n’en a pas. À ce sujet, le bitcoin ne diffère pas d’un bout de papier ou même d’un morceau de métal jaune brillant. La valeur attachée à un objet est en effet liée à la confiance que le possesseur a de pouvoir échanger cet objet. Mais entre accorder sa confiance à un gouvernement et l’accorder à un réseau P2P décentralisé, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir.
  • Bitcoin peut être considéré comme un gigantesque SEL à l’échelle d’Internet.
  • Le bitcoin n’est-il pas une gigantesque pyramide de Ponzi ?
  • Si elle n’est pas exempte de critiques, Bitcoin semble à ce jour la seule alternative libre et décentralisée utilisable.
  • mon plus grand cauchemar est de me réveiller un matin avec une petite tête blonde me demandant auprès de mon lit: « Papa, tu faisais quoi quand les crédits Facebook sont devenus l’unique moyen de paiement sur internet ? »
Tibor Katelbach

Big Data : vers l'ingénierie sociale ? « InternetActu.net - 1 views

  • modélisation mathématique de la société
  • “Le café est-il bon ou mauvais pour nous ? Et le sucre ? Avec des milliards de personnes qui consomment ces produits depuis des siècles, nous devrions avoir les réponses. A la place, nous avons des opinions scientifiques qui semblent changer chaque jour. Nous avons besoin de raviver les sciences sociales en construisant des livings labs pour tester et prouver les idées pour construire des sociétés construites sur les données.”
  • c’est la circulation des idées qui est au coeur de nos échanges et c’est en favorisant cette circulation que l’analyse des données permettra de transformer le monde, de favoriser et accélérer l’innovation
  • ...14 more annotations...
  • Ce que j’ai appris de ces expériences est que beaucoup des idées traditionnelles que nous avons sur nous-mêmes et le fonctionnement de la société sont fausses. Ce n’est pas seulement le plus brillant qui a les meilleures idées, c’est celui qui est le meilleur à récolter les idées des autres. Ce n’est pas seulement le plus déterminé qui mène le changement, c’est celui qui est le plus profondément engagé avec des gens qui partagent les mêmes idées que lui. Et ce n’est pas la richesse ou le prestige qui motive le plus les gens, c’est le respect et l’aide de leurs pairs”.
  • l’essentiel de nos comportements se prédit de l’exposition que nous avons de comportements exemplaires d’autres personnes. Nous sommes avant tout des
  • “homo imitant”.
  • En observant les traders les plus performants sur ce réseau social, Pentland montre que lorsque l’influence sociale est trop forte, elle génère des réactions moutonnières, faisant que tous les utilisateurs adoptent la même stratégie qui n’est pas la plus efficace
  • Pour prendre de bonnes décisions, les investisseurs doivent avoir suffisamment de diversité dans leurs réseaux pour à la fois connaître la norme des comportements et avoir suffisamment de diversité pour être en veille sur des idées nouvelles, surprenantes et inspirantes.
  • la panique et les modes sont les normes” et rendent plus difficile la possibilité de prendre de bonnes décisions
  • construire des outils logiciels – capables de garder la trace de la provenance des idées
  • la clef de l’intelligence sociale repose dans la diversité
  • Quand un réseau a trop de boucles, et donc que les mêmes idées circulent encore et encore ou que les canaux de communication externes (ceux qui aident les gens à explorer la diversité) sont trop similaires, alors la circulation des idées s’atrophie par manque de diversité
  • En Suisse, rapporte-t-il récemment au Times, des étudiants de l’Institut fédéral de technologie ont mis en place un réseau social numérique pour inciter les utilisateurs à faire attention à leur consommation d’énergie, en créant un système de récompense provenant de son réseau social. Une forme d’incitation qui a permis de faire diminuer la consommation d’énergie des participants de 17%
  • Ce sont les liens sociaux forts qui mobilisent les gens à agir…
  • la meilleure stratégie d’apprentissage dans des environnements complexes consiste à passer 90% de ses efforts dans l’exploration, pour trouver et copier les bons modèles et ne réserver que 10 % à faire ses propres expérimentations, afin d’adapter ces modèles
  • Pour Pentland, l’analyse des réseaux sociaux permet de comprendre que les incitations pour être efficaces doivent se concentrer sur les gens qui ont le plus de liens sociaux et d’interactions avec les autres. En fait, estime Pentland, pour changer les comportements individuels, il ne faut pas tant chercher à agir sur eux, que se concentrer sur la modification des connexions entre les gens. Pour le dire autrement, l’économie comportementale ne doit pas chercher à modifier les comportements individuels, mais doit agir sur le social. La logique est claire. L’échange entre les gens a beaucoup de valeur pour eux, et c’est en faisant levier sur ces échanges pour générer une pression sociale que nous modifierons les comportements…
  • Pour Pentland, reprenant et affinant d’une certaine manière les idées d’un Richard Florida sur la classe créative, la productivité d’une ville peut-elle être prédite par la manière dont voyagent les idées et la façon dont les citoyens accèdent à ces nouvelles idées. Et ce niveau de circulation des idées est intrinsèquement fonction de la facilité d’accès et d’interaction entre les habitants d’une même ville.
sylvainb

Environnement, Ecologie - Rejoignez la tribu des Végétaliseurs ! - 1 views

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    Un réseau social écologique : débat, partage d'info, sondage... Une grosse partie de la V0.1
stephanie Lorente

Agrilink - Le réseau communautaire du monde agricole - 0 views

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    Agrilink, le 1er réseau communautaire du monde agricole pour partager vos questions, idées, projets, événement et faire progresser tous les métiers de l'agriculture.
Tibor Katelbach

Facebook va dire adieu à la démocratie participative - 1 views

  • Facebook va dire adieu à la démocratie participative
  • le seuil minimal pour rendre le résultat du vote obligatoire ne sera jamais atteint.
  • À l'heure où nous écrivons ces lignes, 572 252 membres du réseau social ont pris part au vote, qui a débuté le 3 décembre. 501 031 (environ 87,6 %) ont voté contre les nouvelles versions de la déclaration des droits et responsabilités et de la politique d'utilisation des données. Seule une petite part des votants, 71 221 (environ 12,4 %), s'est prononcée en faveur du changement des règles. Sauf coup de théâtre, ce vote sera probablement le dernier mis en place par Facebook. En effet, le site communautaire compte mettre un terme à son expérience de la démocratie participative en supprimant la possibilité offerte depuis 2009 aux usagers de peser sur la politique et les orientations du réseau social. Pour l'empêcher, il faudrait qu'au moins 30 % de la totalité des inscrits votent contre.
  • ...1 more annotation...
  • Vu la participation actuelle, la mise à jour des documents régissant Facebook est acquise. Même si un demi-million d'internautes a dit non, cela ne représente que 0,05 % de l'ensemble des membres recensés sur le site, qui en compte plus d'un milliard. "Si la participation est inférieure à 30 %, le résultat du vote sera uniquement pour information", explique le site.
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    "Facebook va dire adieu à la démocratie participative"
Tibor Katelbach

Charte | Demospart - 0 views

  • La charte de la démocratie participative constitue le socle des valeurs communes que les collectivités territoriales
  • partagent et ambitionnent de promouvoir au sein d’un Réseau national de démocratie participative, dans le respect de leur libre administration et de l’autonomie politique de chaque collectivité territoriale.
  • Elle se décline autour de grands objectifs que les collectivités s’engagent à mettre en œuvre :
  • ...12 more annotations...
  • Partager le pouvoir avec les habitants
  • Défendre et étendre le champ du bien commun
  • impulsant la démocratie participative à tous les niveaux.
  • créer tous les espaces et outils nécessaires, donner les moyens de cette participation
  • Agir avec les citoyens, à tous les niveaux institutionnels
  • revalorisation du rôle des élus
  • création d’un statut de l’élu, le non-cumul des mandats, l’instauration de la proportionnelle aux élections, une réforme progressiste de la fiscalité locale, la coopération entre collectivités, une péréquation de l’Etat pour plus d’égalité entre les territoires.
  • Impulser les budgets participatifs dans toutes les politiques des collectivités en expérimentant des pratiques innovantes.
  • évaluation institutionnelle et évaluation citoyenne.
  • Rapprocher l’administration locale des habitants-usagers, renforcer la qualité du service public local, favoriser la formation des personnels aux démarches de DP, en interne pour la gestion des ressources humaines, en externe dans la relation avec les citoyens.
  • favoriser la e-Démocratie comme un des outils de la participation des citoyens. Appliquer de ce principe pour le fonctionnement de notre réseau
  • Développer des relations avec les acteurs d’expériences démocratiques et d’actions pour une mondialisation solidaire se déroulant à l’échelon européen ou planétaire.
Tibor Katelbach

La Nef lance sa plateforme de finance participative "Prêt de chez moi" - @ Brest - 1 views

  • offre la possibilité à tout porteur de projet ayant un besoin inférieur à 15 000 euros de soumettre en ligne une demande de financement
  • le projet est mis en ligne sur la plateforme Internet. Les internautes, souhaitant mettre leur argent au service d’une économie locale et responsable, peuvent ainsi choisir en ligne le ou les projets locaux qu’ils souhaitent soutenir en leur affectant directement leur épargne.
  • A ce titre, Prêt de chez moi constitue un véritable réseau social, où chaque partie prenante - porteurs de projet, contributeurs-épargnants et sociétaires-bénévoles – peut partager, échanger et créer du lien autour de projets porteurs de sens.
  • ...7 more annotations...
  • La Nef agit pour une économie locale et responsable
  • La Nef
  • Prêt de chez moi
  • la seule plateforme de finance participative proposée par un organisme bancaire.
  • Par ce dispositif, elle revient à l’essence de son projet : créer une communauté de personnes qui se réunit pour soutenir collectivement un projet économique et ainsi faire naître un lien direct entre épargnants et emprunteurs.
  • Pour appuyer le déploiement de ce dispositif, la coopérative a également souhaité procéder à un maillage du territoire à travers la structuration d’un réseau de bénévoles locaux,
  • De ce fait, un élargissement à l’ensemble du territoire national est envisagé au début de l’année 2015.
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    "La Nef lance sa plateforme de finance participative "Prêt de chez moi""
sylvainb

Un réseau local pour vivre green et consommer local - 1 views

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    Ca ressemble à du echolocal :)
Tibor Katelbach

antiped / Influents - 0 views

  • Et si on détournait l'individualisme au profit de la démocratie locale ? C'est ce que le service Influents propose à travers une plateforme en ligne au croisement du réseau social, du jeu du rôle et du coaching
  • La plateforme offre à chacun la possibilité d'évaluer et de développer son influence citoyenne, autrement dit l'impact positif de ses actions, sur la démocratie locale.
  • L'innovation démocratique pourrait venir de la montée des réseaux sociaux en ligne qui proposent de nouveaux usages telle que la production et la promotion collaborative d'idées.
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  • C'est aussi une opportunité unique pour les partenaires locaux de faire connaître leurs évènements citoyens en ligne et dans la ville afin d'attirer de nouveaux publics, jeunes notamment.
  • Tout en travaillant sur l'influence individuelle, c'est l'environnement démocratique local qui s'en trouve stimulé et revitalisé.
stephanie Lorente

les réseaux numériques, les réseaux humains - 1 views

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    Dans un contexte où se multiplient les crises économiques, sociales et écologiques, de nouvelles pratiques de production et de consommation des biens et des services émergent. Cette économie du partage, de la contribution, est portée tant par le vecteur des réseaux numériques que par celui des réseaux humains. La 8e soirée *di*/zaïn sera dédiée à ces nouvelles pratiques issues de l'innovation sociale, à travers des projets dans lesquels la démarche du design recrée du lien social et génère un impact sociétal réel.
Tibor Katelbach

La participation démocratique toujours en question « InternetActu.net - 2 views

  • La seule solution, estime Maximilian Stern consiste à trouver de nouvelles façons d’intégrer les gens dans les processus de décision. Mais de quelles solutions disposons-nous ? La démocratie directe permet aux gens de choisir. Mais elle n’est pas très bien adaptée ici, d’abord parce que les gens ne peuvent dire que oui ou non et que cela ne permet pas de contribuer à la conception d’une solution. Peut-on imaginer utiliser la démocratie liquide du Parti pirate, qui permet de faire des propositions en ligne, d’amender, de discuter et voter de propositions de loi au sein d’un parti ? Peut-on l’adapter à un projet qui dépasse un parti ? Peut-elle être une réponse pour faire discuter 80 millions d’habitants ? Le processus ne risque-t-il pas d’être trop long ? Trop complexe ? Cette démocratie collaborative peut-elle mener à la collaboration, c’est-à-dire au fait que les gens travaillent avec le gouvernement et inversement ?
  • Au final, des élus prendront une décision, mais les gens doivent pouvoir participer, discuter, argumenter leurs choix. Pour cela, Foraus prévoit de développer un ensemble d’outils. Des outils d’analyses qui doivent récolter les données permettant de comprendre les situations. Des outils d’information active qui ne se limiteront pas en un rapport qui ne serait consultable qu’en mairie, mais montrer aux gens, d’une manière accessible, à quoi ressemblera le projet.
  • Il faut également mettre en place des forums, des tables rondes permanentes, offrir des lieux, donner un visage au processus, permettre de discuter facilement avec les autorités. Il faut pouvoir vérifier les faits, établir une expertise qui éclaircit les désaccords entre experts. Il faut surtout pouvoir planifier ensemble et en vrai, faire que les gens puissent échanger sur les modèles
  • ...6 more annotations...
  • il faut que les gens puissent avoir un engagement financier dans le projet. Stern rappelle qu’il existe des parcs éoliens citoyens, où les citoyens justement sont invités à devenir propriétaires des éoliennes construites
  • Pourrons-nous demain passer d’une démocratie semblable à un jeu de tir en vue subjective à une démocratie massivement multijoueur ?”
  • Plus que de démocratie liquide, nous devrions imaginer une démocratie en réseau.
  • Amer constat. Aussi stimulante soit-elle, la participation via l’internet n’est décidément pas magique. Elle bute contre les hiérarchies, les rapports de pouvoir qu’elle n’arrive pas à dépasser.
  • la réalité – les partis et leur jeu politicien – reste plus forte que le peuple connecté et participatif”. “Le net adore les ruptures. Tellement, qu’il a une forte tendance à penser que celles-ci gagnent d’elles-mêmes et s’affirment déconnectées de l’Ancien Monde, qu’elles sont irrépressibles.”
  • A croire que s’il veut changer le monde, l’internet ne veut pas vraiment prendre le pouvoir. Etrange contradiction dont il faudrait certainement comprendre les motivations.
Tibor Katelbach

Feu vert pour l'initiative citoyenne européenne pour le revenu de base - Rése... - 0 views

  • Après un premier rejet et plusieurs mois d’attente, la Commission Européenne vient de donner son feu vert à la collecte des signatures pour demander aux institutions européennes d’étudier sérieusement l’option d’un revenu de base européen. Ainsi commence une campagne de 12 mois visant à récolter plus d’un million de signatures.
  • Si le nombre de signatures requis est atteint dans un an, alors la Commission Européenne accordera une audience aux promoteurs de l’ICE devant le Parlement européen.
  • lancer un signal à tous les citoyens européens : pour la première fois dans le monde, des organisations et citoyens de quatorze pays ont décidé d’unir leurs force pour promouvoir le revenu de base. Il est clair qu’il ne s’agit que d’une première étape dans la création d’un mouvement social d’ampleur européenne autour de cette idée.
  • ...1 more annotation...
  • Pour l’heure, le site permettant de soutenir l’initiative est encore en cours de préparation. Nous vous tiendrons bien sûr informés ici-même lorsque vous pourrez signer notre demande
Tibor Katelbach

Ce que l'internet n'a pas réussi (3/4) : distribuer l'autorité « InternetActu... - 0 views

  • 87 % des Français estiment qu’on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre
  • 86 % (toute tendance politique confondue) estiment que l’autorité est une valeur qui est souvent trop critiquée.
  • Ce sentiment que ce besoin d’autorité est partout plus présent : en politique bien sûr, où le système favorise la primauté des représentants au détriment de toute forme de démocratie participative, mais plus encore dans le monde du travail, où le système favorise toujours plus une organisation pyramidale fondée sur le contrôle.
  • ...37 more annotations...
  • l’internet ne nous annonçait-il pas une nouvelle remise en cause des autorités ? Ne nous promettait-il pas le règne des collectifs auto-organisés, l’innovation ouverte, l’organisation distribuée, libre et autonome ? Pourquoi l’intelligence collective, démultipliée par le réseau, n’est-elle pas parvenue à bouleverser les rapports d’autorité classiques ? On peut même se demander pourquoi elle semble même les avoir renforcés. Que s’est-il donc passé ?
  • De plus, nous avons tendance à élire comme chef des personnes égocentriques, narcissiques et qui ont une grande confiance en elles, des traits de personnalités qui seraient plus fréquents chez les hommes que les femmes.
  • Freud soulignait déjà combien les disciples remplacent leurs propres tendances narcissiques par celles de leurs chefs, de sorte que leur amour pour le leader est une forme déguisée de l’amour-propre, ou un substitut à leur incapacité à s’aimer eux-mêmes.
  • Quel que soit le domaine, les meilleurs leaders sont pourtant souvent des gens humbles… C’est ce qui explique que les incompétents soient plus souvent promus à des postes de management et de direction que des gens compétents.
  • Est-ce à dire que notre rapport à l’autorité en politique ou dans l’entreprise est lié au rapport que nous avons eu à l’autorité de nos propres parents ?
  • En France, comme dans les autres pays méditerranéens, la majorité des managers envisagent la direction, le management de manière coercitive, c’est-à-dire dans le but d’obtenir un acquiescement immédiat des salariés
  • Alors que dans d’autres pays, notamment ceux de l’Europe du Nord, le chef est là pour faire émerger la décision collectivement
  • les écoles de management ne forment pas à l’humain
  • Le but devient alors de viser un idéal commun et d’en tirer un plaisir maximal
  • L’intelligence connective
  • le désir de liberté et le désir de communauté.
  • Selon lui, la grande responsable est l’école, qui continue de faire de la sélection par l’obéissance inconditionnelle aux règles
  • On a longtemps pensé, suite aux pionniers que le renversement des structures sociales, politiques et hiérarchiques allait pouvoir se faire par la simple technique.
  • Peut-être que cela s’explique quand le processus prend le pas sur les hiérarchies, c’est-à-dire quand le respect des process devient la principale règle de fonctionnement des organisations. Si nous doutons des hiérarchies, les processus qui leur ont succédé nous proposent des modes d’organisation encore plus stricte, tout le contraire de ce qui favorise la coopération.
  • 30 à 50% du temps des managers est dévoué au contrôle des employés.
  • Reste que le simple fait que le contrôle soit potentiellement réalisable suffit à donner aux salariés le sentiment qu’il est effectif. La réalité du contrôle dépend donc avant tout de sa perception.
  • les entreprises aujourd’hui sont confrontées à trop de management et pas assez de leadership.
  • Le rapport à l’autorité n’est pas seulement fonction de ce que l’on juge légitime ou non, il est aussi lié au besoin de “croire”.
  • mesurer si, dans une compétition de code, les équipes auto-organisées en ligne étaient plus efficaces que les équipes coordonnées et organisées hiérarchiquement. Au final, estiment les chercheurs, les équipes auto-organisées en ligne fonctionnent mieux et se révèlent plus efficaces et plus performantes que celles auxquelles on assigne une procédure.
  • Les recherches sur la collaboration médiée par la technologie montrent que si les technologies sont utiles pour gérer les routines, les choses pratiques, les tâches de coordination impersonnelles, elles demeurent mal adaptées aux interactions complexes.
  • le terme d’intelligence collective pose deux problèmes : celui de l’intelligence et celui du collectif.
  • “Collectif suppose que ce soit massif. Or, si les usages d’internet sont massifs, la collaboration, elle, demeure limitée”
  • C’est pourquoi le chercheur préfère parler de “capacité distribuée” plutôt que d’intelligence collective
  • Ce n’est pas l’autorité qui disparait, mais sa légitimité, la façon dont elle est établie, construite. On n’est pas du tout dans la fin de l’autorité, mais dans une discussion sur la légitimité : qui est légitime à construire ou interdire quelque chose ?
  • “Du logiciel libre aux théories de l’intelligence collective“, a bien pointé la limite de faire du mouvement du logiciel libre un des laboratoires où se préparerait la société du futur.
  • société open source qu’ils décrivent dans Empire et Multitude.
  • A force d’exiger des salariés et des fonctionnaires de se conformer le plus strictement possible aux prescriptions de leur poste, on leur inculque un attachement viscéral aux règles, bien au-delà de la simple adhésion pragmatique.
  • C’est oublier bien vite combien cela est et demeure un objet de lutte social,
  • Si la réalité du logiciel libre met en pratique des idéaux de déhiérarchisation, l’horizontalité n’est jamais totale et prend des formes très diverses. Même dans le logiciel libre, il y a toujours des hiérarchies qui se recréent.
  • Dans le monde du logiciel libre, l’idéal méritocratique est très fort
  • Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de hiérarchies, mais que celles-ci se recréent sur les compétences et les mérites des contributeurs. Dans les rares grands projets collaboratifs qui marchent (et tous ne marchent pas), on a moins affaire à une destruction des formes hiérarchiques, qu’à la naissance de nouvelles hiérarchies, organisées sur de nouveaux critères, comme le mérite.”
  • La politique c’est le conflit, la mésentente disait Jacques Rancière
  • On ne fera jamais converger les intérêts de groupes sociaux très différents.”
  • “Internet devait abolir les distances, accroître la liberté d’expression, augmenter l’intelligence collective, promouvoir le potentiel de la gratuité, décentraliser le pouvoir et résister à tous ceux qui souhaiteraient en prendre le contrôle. Force est de constater que ces finalités touchent à présent à leur fin. Les frontières sont réintroduites. La liberté d’expression est de plus en plus encadrée. Les capacités restent très inégalement réparties. Le pouvoir est plus centralisé que jamais. C’est manifestement à la fin d’Internet que nous assistons. En changeant l’espace, Internet change l’organisation sociale de l’humanité ; et l’humanité, tellement plurielle, ne laissera pas Internet inchangé !
  • Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes
  • “L’appauvrissement des uns constitue la condition même de l’enrichissement des autres, les dirigeants n’ont pas simplement plus de pouvoir que les dirigés, ils existent de par leur dépossession : dans une entreprise, le manager ne peut se penser et se vivre comme tout-puissant que si l’équipier est pensé et vécu lui-même, parallèlement comme impuissant ; de même dans une collectivité, l’élu ne se vit comme tout-puissant que si l’électeur est pensé comme impuissant. Le pouvoir des uns a toujours pour corollaire l’impouvoir des autres.”
  • Certes, l’intelligence collective, réticulaire, rhizomique, acentrée, décentrée, distribuée… n’a pas encore fait toute la démonstration de sa puissance. Ce n’est pas pour autant que nous devons y renoncer. La confiance, la coopération, l’autonomie et la liberté sont les seuls remèdes à notre “impouvoir”.
sylvainb

Les logiciels libres, source d'inspiration pour les villes | Même pas mal - 0 views

  • Pour Valérie Peugeot, présidente de l’association VECAM (un réseau de réflexion sur l'internet citoyen), cette démarche permet de de remettre le citoyen au coeur de l'espace politique
  • La démarche repose aussi sur l'idée que le schéma de pensée des logiciels libres peut s'appliquer à l'organisation de nos sociétés.
Tibor Katelbach

Tour des Candidats et Maires de France: Appel aux Territoires Hautement Citoyens - 0 views

  • Un Territoire Hautement Citoyen
  • est un lieu sur lequel représentants, citoyens et société civile réussissent à collaborer pour mettre en place et faire vivre une démocratie ouverte, transparente et collaborative.
  • participation effective d’un grand nombre d’habitants
  • ...9 more annotations...
  • nouvelles règles du jeu, partagées par tous.
  • constitution locale est signée par les acteurs engagés du territoire : représentants, associations, entreprises, citoyens.
  • représentants qui acceptent de partager leur pouvoir,
  • contre-pouvoirs efficaces et une éducation citoyenne continue
  • cadre de confiance est créé et garanti par des tiers de confiance indépendants
  • une logique horizontale et ouverte, il préfère un fonctionnement décentralisé “en réseau” et met en place des circuits courts.
  • Le numérique y est utilisé en particulier dans ses logiques de logiciels libres, d’ouverture des données, d’ouverture des codes source et de co-production et diffusion de biens communs.
  • L’impôt n’est plus le seul moyen de contribuer au fonctionnement de la société.
  • un territoire de débats, où est pratiqué une citoyenneté active. Une éducation populaire continue permet aux habitants de se former mutuellement et de devenir des citoyens responsables, autonomes et capables de s’impliquer dans la vie de leur territoire
Tibor Katelbach

Responsabilité des contenus publiés sur internet - Service-public.fr - 0 views

  • C'est l'auteur d'un contenu publié sur internet (texte, vidéo...) qui est en le responsable et sera condamné si ce contenu s'avère illicite. L'hébergeur ne sera responsable que s'il a délibérément mis en ligne ou laissé en ligne ce contenu illicite.
  • Responsabilité des éditeurs
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  • ...9 more annotations...
  • L'hébergeur assure, à titre gratuit ou payant, le stockage de tout contenu
  • Ce n'est qu'un intermédiaire technique et il ne choisit pas de mettre en ligne tel ou tel contenu
  • Un réseau social, parce qu'il stocke des textes, des images ou des vidéos, peut être considéré comme un hébergeur.
  • L'hébergeur ne peut être tenu comme responsable des contenus stockés, uniquement si : il a eu connaissance de l'existence de ces contenus, ces contenus présentent un caractère manifestement illicite, c'est-à-dire constituant une violation évidente d'une règle de droit, et s'il n'a pas agi promptement pour retirer ces contenus dès qu'il en a eu connaissance.
  • En outre, les hébergeurs ne sont pas soumis à une obligation générale de surveiller les contenus stockés. Ils ne doivent agir que lorsqu'on leur signale tel ou tel contenu précis.
  • Une personne s'estimant lésée par un contenu peut en demander directement le retrait à son hébergeur dans le cadre d'une procédure propre à l'hébergeur concerné.
  • Les réseaux sociaux ont également leurs propres conditions de retrait des contenus. Ces conditions de retrait peuvent ne pas correspondre aux dispositions légales en vigueur en France et varier d'un hébergeur à l'autre.
  • Une personne s'estimant lésée par un contenu et souhaitant agir en justice doit d'abord en demander le retrait à son éditeur.
  • Si cette première demande est infructueuse (aucune réponse, éditeur anonyme...), le demandeur peut contacter l'hébergeur.
sylvainb

Monptivoisinage.com : réseau social pour voisins | animal social - 0 views

  • Depuis sa Bretagne natale, le nouveau site web Mon P'ti Voisinage vise large : « devenir l’un des réseaux sociaux les plus utilisés par les Français». Comment ? En regroupant les services de l'économie collaborative (BlablaCar, Deways, La Ruche qui dit oui...), en tant qu'agrégateur.
  • Autopartage, « cocourse », covoiturage quotidien, financement participatif, ils sont au cœur du projet d'agrégation de services : Derrière chacun, un partenaire unique assure le service : Ulule, Deways, Cocource, wedrive
  • Promenade sur Mon P'ti Voisinage Je crée mon compte avec une double adresse (email et postale) et sans clic de confirmation j'obtiens un accès visiteur limité à 48h. Pour conserver cet accès, il faudra faire vérifier mon adresse physique, soit en géolocalisant ma connexion internet, soit en renvoyant une carte postale codée, que j'aurai préalablement reçue par la poste, ou par cooptation. C'est un gage de confiance.
  • ...7 more annotations...
  • Au vu de cette première visite, la plateforme est assez agréable et réussie, surtout si on prend en compte qu'elle a été créée sans financement externe
  • Et quels sont les services qui marchent le mieux ?
  • Je découvre aussi six groupes d'intérêt créés par ces voisins
  • les alertes entre voisins
  • Une des premières originalités de la plateforme est de proposer une section « Consommer local ».
  • Modèle économique : agrégateur de services
  •  Le modèle sera celui de l'affiliation : nous prendrons une légère commission, sur l'utilisation ou sur l'inscription des services 
  •  
    Bel article sur un beau concurrent qui reprend un paquet des thèmes du PH. La concurrence c'est bien : ça veut dire qu'il y a un marché. A nous d'imposer nos idées ou de s'inspirer de leurs bonnes :)
Tibor Katelbach

BALLAST Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire - 1 views

  • Le désaccord est partie fondamentale du champ politique
  • Favorable à la règle de majorité, Bookchin s’en explique en montrant comment le principe du consensus souvent prôné par les anarchistes peut conduire en pratique à des manipulations tyranniques et à écarter toute possibilité de dissidence.
  • Prétendre l'éliminer, c'est à la fois ignorer les évidences anthropologiques et verser à courte échéance dans le fossé totalitaire. Il prône donc le maintien d'un principe majoritaire dans le cadre d'une démocratie directe (assemblées locales des communes) superposée à un système confédéral (conseils des délégués des communes)
  • ...26 more annotations...
  • Il est entendu qu’un tel système fonctionne sur la base du volontariat et du débat ouvert.
  • En ce sens, et la boucle se referme, il est indispensable que la technologie permette de libérer du temps pour les activités civiques. L’éducation au débat, et la capacité à y participer, la païdeia et la maïeutique grecques, sont des conditions fondamentales pour le bon fonctionnement de ces unités et de la Commune des communes qui serait amenée à gérer les problèmes intercommunaux.
  • Le municipalisme libertaire est ainsi défini comme « la dernière chance pour un socialisme orienté vers des institutions populaires décentralisées ». Cette nouvelle politique civique, conçue comme un « contre-pouvoir capable de placer en contrepoint à l’État centralisé des assemblées et des institutions confédérales », réactualise des « traditions vécues » (la démocratie athénienne, les réunions municipales de la Nouvelle-Angleterre, les assemblées de section de 1793) pour réinventer une politique participative
  • revalorise la notion de « peuple » en tant qu’il est à la fois le destinataire et le responsable de l’intérêt général
  • celle-ci réhabilite la notion de Cité contre celle d’État (sans pour autant s’abstraire de toute forme d’organisation — on la ramène simplement à échelle humaine) 
  • enfin s’appuie sur une intelligentsia radicale qui ne peut pas être « cet assortiment d’intellectuels rachitiques qui peuplent les universités et instituts de la société occidentale », mais plutôt une « strate de penseurs qui animent une vie publique essentielle par leur recherche de la communication avec leur environnement social » (des gens comme Périclès dans l’Antiquité ou Diderot pour les Lumières). Sans eux, « les anarchistes seront face au danger très réel de voir leurs idées se transformer en dogmes et de devenir eux-mêmes des succédanés hautains d’un mouvement mort »
  • À terme, cette confédération communale, Commune des communes fonctionnant en réseau et sans chef unique, a bien pour vocation de remplacer les États-nations et de se doter d’une constitution et de règles « qui soient aussi démocratiques, aussi rationnelles, aussi flexibles, et aussi créatrices que possible. Rejeter une telle constitution […] serait retomber encore une fois dans les jugements arbitraires, fondés sur la croyance mystique en une nature humaine invariable qui est magiquement bienveillante »
  • ans complot ni violence, sans renversement sanglant ni purge, par récupération progressive des prérogatives étatiques et reprise en main des pouvoirs centralisés, l’on force à l’abdication le pouvoir existant, l’armée déserte et l’on invente un nouveau monde.
  • Murray Bookchin croyait aux milices populaires et défendait le port d’arme individuel
  • Janet Biehl infléchira sa pensée dans un sens plus clairement non-violent, pariant sur une transformation progressive de la société sous l’égide d'un État conçu comme allié, fixant le cadre ordonné dans lequel ces associations libertaires peuvent prospérer sans pour autant ouvrir la porte à des dérives locales de nature tyrannique.
  • engendre l’amènent à rompre en 1999 avec le milieu anarchiste, qu’il juge incapable de se projeter dans la construction d’un projet positif, trop divisé en chapelles à courte vue.
  • Désormais, il ne se dira plus anarchiste mais communaliste
  • à la fin de sa vie
  • bien resté anarchiste, dans une configuration communaliste
  • au sens où il récuse toute subordination arbitraire à une quelconque autorité.
  • Il recherche donc, comme l’ont toujours fait les anarchistes conséquents, cette quadrature du cercle qui garantirait ensemble l’organisation et la liberté, la sécurité et la justice, le respect et la jouissance.
  • d’irénisme
  • une vision un peu naïve de l’Histoire, oublieuse de la violence réelle des rapports de pouvoir
  • une accélération trop forte risque toujours de provoquer de drôles d'accidents : révolutions manquées, confisquées, dévoyées
  • Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libre.
  • a question des modalités pratiques d’organisation et de redistribution des ressources de cette société d’entraide – pensée bien avant lui par Kropotkine,  visant un abandon de l’échange marchand, pose là encore des difficultés redoutables
  • Comment s’opérerait exactement la municipalisation des services publics et comment conçoit-on la propriété en mode coopératif ?
  • Les recherches sur le post-capitalisme n’en sont qu’à leurs balbutiements… Les nouvelles technologies notamment, désormais alliées objectives du système capitaliste marchand qui les a inventées, ne se conçoivent plus  sans start-up américaines, usines chinoises et consommateurs africains
  • L’utopie technophile de Bookchin, si elle n’a pas complètement fait long feu (les Anonymous ou des affaires comme celles de Snowden démontrant bien qu’il subsiste quelques interstices de liberté), reste à réinventer.
  • l’homme est–il assez intelligent pour construire la société rationnelle qui lui permettrait d’atteindre un « optimum » de justice et d’égalité ?
  • l’avidité n’est-elle pas un moteur plus puissant même que le désir d’entraide ?
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