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Tibor Katelbach

"La ville de demain doit permettre de recréer du lien social" | L'A... - 1 views

  • L'important, ce n'est pas tant de savoir qu'il y a deux pizzerias et un supermarché à proximité, mais d'imaginer des services collaboratifs qui vont associer et faire se rencontrer des groupes de gens en fonction de leurs intérêts. Il faut imaginer d'autres modes de mise en relation au niveau des villes.
  • Très peu de gens ont vraiment pensé des services pertinents qui répondent à de nouveaux usages.
  • Ce sera une dynamique qui devra être portée par les usagers eux-mêmes ou les citoyens. Avec la démocratisation des outils, les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités en matière de lien social et de projets collaboratifs. Les personnes peuvent fabriquer des projets et devenir acteurs de leurs villes. On passe d'une logique d'économie industrielle - avec une offre et une demande, une production de biens en grande quantité - au développement d'écosystème sur des segments particuliers. Les entrepreneurs peuvent être en relation directe avec leurs clients sans passer par une chaîne de production ou de distribution. Cela modifie l'économie du domaine.
Tibor Katelbach

Commune (France) - Wikipédia - 0 views

  • Sous l'Ancien régime et depuis le Moyen Âge, les villes tenaient leurs statuts d’autonomie du roi, du comte ou du duc local.
  • Elles ont obtenu leur émancipation du pouvoir féodal vers les XIIe et XIIIe siècles
  • la municipalité n’était pas élue démocratiquement et était généralement dirigée par de riches familles bourgeoises qui ont été ensuite anoblies. Il convient donc de parler d’oligarchie plutôt que de démocratie communale.
  • ...17 more annotations...
  • Le 11 novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante décrète « qu'il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »
  • Plusieurs autres villes suivirent rapidement cet exemple comme de nombreuses communautés.
  • Pour protéger la ville de toute manœuvre contre-révolutionnaire on créa une garde municipale
  • Les chartes communales n'étaient pas homogènes, chaque ville ayant la sienne et son organisation.
  • Tous les échevins ou tous les capitouls étaient égaux et décidaient de manière collégiale
  • Toutefois, sur certains sujets, un échevin ou un consul prenait le pas et devenait une sorte de maire sans avoir l'autorité et les pouvoirs exécutifs d'un maire actuel.
  • Le 14 décembre 1789, la Constituante votait une loi créant les municipalités ou communes désignées comme la plus petite division administrative en France et c’est ainsi qu'était officialisé le mouvement d'autonomie communal révolutionnaire.
  • Le soir du 14 juillet 1789, après la prise de la Bastille, le prévôt des marchands de Paris Jacques de Flesselles était tué sur les marches de l’Hôtel de Ville.
  • une commune pour chaque communauté ou paroisse
  • En France et selon la loi, la commune est une collectivité territoriale[1]. Ses organes sont le conseil municipal, le maire et, le cas échéant, un ou plusieurs adjoints. Elle n'est pas une circonscription territoriale des services déconcentrés des administrations civiles de l'État.
  • Historiquement, la commune française est l'héritière de la communauté ou de la paroisse d'Ancien Régime. La communauté était une circonscription fiscale qui portait aussi le nom de paroisse fiscale (dans les villes à deux ou plusieurs clochers) ou de collecte. Son ressort pouvait correspondre, ou pas (Languedoc), à la paroisse ecclésiastique.
  • 20 septembre 1792, le registre des naissances, des mariages et des décès tenu par le curé de la paroisse passa sous la responsabilité d'un officier public élu
  • La fondamentale loi municipale du 5 avril 1884 prévit que le conseil serait élu au suffrage universel direct,
  • Le nombre de conseillers municipaux est fonction de la population de la commune, le minimum étant de 9[19]. Les séances du conseil sont publiques mais seuls les élus peuvent s’exprimer.
  • Une commune est une collectivité territoriale, une personne morale de droit public et dispose d’un budget constitué pour l’essentiel des transferts de l’État
  • (dotation globale de fonctionnement notamment) et des impôts directs locaux : taxes foncières (portant sur les propriétés), d’habitation et professionnelles (acquittées par les artisans, les commerçants et les entreprises) ; elle s’occupe de l’administration locale (gestion de l'eau, des permis de construire, etc.). En tant que représentant de l’État dans la commune, le maire a la charge des actes d’état civil (naissance, mariage, divorce, décès…) et dispose d’un pouvoir de police (sauf à Paris où la compétence relève du préfet de police, sous l’autorité du gouvernement.
  • Les décisions des conseils municipaux et des maires peuvent être contestées devant le tribunal administratif.
Tibor Katelbach

La démocratie participative absorbée par le système politique local - Métropo... - 0 views

  • La démocratie participative absorbée par le système politique local
  • Alors que les dispositifs participatifs ne cessent de se multiplier, l’abstention aux élections locales n’a jamais été aussi forte. Loin de renouveler la « démocratie locale », les expériences de participation tendent plutôt à renforcer des pouvoirs locaux de moins en moins proches de leurs citoyens.
  • La démocratie participative est devenue une norme de l’action publique locale. Chez les élus locaux, il est désormais considéré comme incontournable d’associer les citoyens aux décisions entre deux échéances locales et de le faire savoir. L’augmentation régulière de l’abstention aux élections, qui affaiblit la légitimité des élus, renforce encore la prégnance de « l’impératif participatif » qui a saisi l’ensemble des pouvoirs locaux.
  • ...13 more annotations...
  • L’heure est à l’innovation, à l’expérimentation et au bricolage de nouveaux outils.
  • Il s’agit, à ce niveau, d’enrôler les citoyens pour débattre d’enjeux quotidiens et de cadre de vie qui convoquent leur expertise d’usage. Mais l’injonction à participer a désormais dépassé l’échelle micro-locale pour se disséminer dans l’ensemble des pouvoirs locaux, selon une logique de circulation mimétique qui a sans doute été jusque-là trop peu interrogée
  • Les élus sont d’autant plus libres d’organiser l’offre participative que les mobilisations sociales et politiques en faveur de la participation sont assez limitées. Un des paradoxes de la démocratie participative est, d’ailleurs, qu’elle se développe alors qu’on peut mettre en doute l’existence d’une réelle demande sociale de participation, laquelle est le plus souvent construite par les élus pour légitimer leurs dispositifs que véritablement portée par les citoyens.
  • permettent de toucher par le tirage au sort le citoyen « profane » et cherchent à concilier la logique du nombre (ou du moins celle de la représentativité) et de la raison (à travers la mise en place de procédures obéissant au modèle de la démocratie délibérative). Les budgets participatifs font leur apparition et introduisent le citoyen, ou le lycéen, dans des processus décisionnels où ils n’avaient pas leur place.
  • La dernière réforme territoriale de 2010, votée sous le gouvernement Fillon, a, quant à elle, complètement évacué la problématique de la citoyenneté local
  • Les jurys citoyens qui s’y développent
  • le design organisationnel des dispositifs est laissé à la discrétion des autorités locales. La participation est le plus souvent conçue par les élus en fonction de leurs objectifs propres et de leurs stratégies locales
  • Sous le label « démocratie participative » coexistent des procédures, des techniques et des démarches d’inégale importance dont l’objectif commun est d’« associer » les citoyens à la prise de décision politique. Le mot « participation » subsume ainsi des logiques diverses : communication, information, consultation, concertation, implication, co-décision, délibération, etc. La frontière entre ces diverses approches se révèle poreuse et le lien avec la décision reste souvent obscur. On peut, par exemple, faire de la simple information sous couvert de participation. Les élus cherchent, d’ailleurs, à entretenir cette confusion et ces ambiguïtés, tout en tirant les profits symboliques attachés à la « participation ».
  • Le rôle des dispositifs est ici de retisser du « lien social », de reconstruire une confiance mutuelle entre citoyens et administrations locales.
  • un contexte de « crise de la représentation » de plus en plus intériorisé par les élus, qui font feu de tout bois pour susciter de l’assentiment, de la loyauté et de la légitimité
  • semblent jouer un rôle critique croissant.
  • La participation aux élections municipales n’a cessé de baisser depuis 1983
  • l’abstention a atteint un nouveau record des élections locales sous la Ve République (53,6 %).
Tibor Katelbach

Éthique et solidarité sur les réseaux sociaux numériques | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • engagement éthique et de solidarité.
  • tenté de mettre en évidence de façon concrète la façon dont les nouvelles technologies démultiplient l’impact que chacun peut avoir sur le monde
  • mouvement open source et évidemment de financement participatif
  • ...6 more annotations...
  • Les nouvelles technologies peuvent changer le monde grâce au collectif
  • ". Les initiatives de crowdfunding, crowdmapping, crowddigning, crowdsourcing nous montrent qu’en agissant chacun à notre niveau, nous pouvons participer au changement que nous voulons voir dans le monde".
  • à tout individu notamment aux personnes ayant des liens de sociabilité faible, l’opportunité de se connecter et de tisser des liens à distance en temps réel avec des personnes connues ou inconnues, et en favorisant l’émergence de nouvelles formes de sociabilité, ainsi que de nouvelles formes de mobilisation et d’action collective.
  • Le langage numérique est ainsi devenu l’une des productions les plus et les mieux partagées de la globalisation.
  • Les initiatives et actions de la solidarité numérique sont légion.
  • Les multiples initiatives relevant du mécénat de compétence les engagent sur des projets dans lesquels associations et salariés volontaires agissent ensemble pour faire progresser l’intérêt général
Tibor Katelbach

VIe République : l'exemple de la démocratie athénienne - 0 views

  • Le système démocratique repose sur trois assemblées : les participants de « la Boulée » sont tirés au sort, l’Ecclésia et l’Héliée accueillant l’ensemble des citoyens males d’Athènes désireux d’y participer. Les « magistrats » formant l’exécutif sont tirés au sort chaque année, doivent subir un examen préalable de moralité et de probité et sont contrôlés au sens propre par les Assemblées populaires. Un habile mécanisme de pouvoir et contrepouvoir entre les différentes Assemblées équilibre la Démocratie athénienne qui durera 200 ans.
  • La fin de la République d’Athènes s’explique au moins partiellement par le déséquilibre d’une Démocratie ou le pouvoir du peuple était absolu, aucun contrepouvoir ne le contrebalançant.
  • Notre Démocratie représentative souffre d’un mal différent mais finalement similaire.
  • ...7 more annotations...
  • Les élus du peuple nous représentent et nous gouvernent en théorie pour le bien de tous. Comme nous le voyons tous, dans la réalité, ce mode de gouvernement ne favorise qu’une minorité de citoyens malgré les promesses renouvelées mais jamais tenues ; le creusement des inégalités et du chômage depuis 40 ans sont des faits, les discours tenus depuis 40 ans ne sont que des mots. Notre système de gouvernement profite à un cercle de plus en plus étroit, pour le bien de quelques-uns et non le bien commun : il tend vers un mode oligarchique.
  • Les hommes étant ce qu’ils sont, ils résistent rarement à la corrosion du pouvoir. Ce système centrifuge s’autodétruit, court à sa perte et entraine le pays sur une pente descendante. La clé de cet échec est un défaut évident des Institutions : l’absence de contrepouvoir des citoyens sur les élites politiques pendant leur mandat.
  • Aristote pensait que le meilleur système politique n’était ni la Démocratie absolue comme celle d’Athènes, ni la monarchie, ni l’Aristocratie mais la Politeia  : un système d’élus par la peuple, en situation de gouverner mais contrôlés au sens propre par le peuple. L’avenir de notre pays nécessite la création d’une Démocratie différente de celle que nous a léguée la Révolution Française. Un mélange de Démocratie représentative et de Démocratie directe permettrait d’équilibrer le pouvoir des élites et le pouvoir du peuple, créant une situation vertueuse.
  • Le Sénat aurait la charge : De définir les augmentations de salaires et les avantages des élus de la République,   De nommer les juges du Parquet ce qui mettrait fin au problème de l’indépendance de la justice,   De nommer ou de procéder au tirage au sort des experts aptes à diriger les agences du médicament (ce qui évitera de nouvelles affaires Médiator …), de l’alimentation, de la CNIL, et d’autres comités …    De faire les lois avec le Parlement comme le Sénat actuel.
  • On peut imaginer ainsi une VIème République très proche de la Vème avec une différence clé : un Sénat constitué de citoyens tirés au sort parmi les Français âgés de 25 à 65 ans n’ayant eu aucun problème avec la justice,  désignés pour une durée de 3 ans. Ce système fait sourire certains mais la République d’Athènes a duré 200 ans soit plus que notre République ! Et le niveau d’éducation y était moins bien partagée que de nos jours.
  • Des Referendum d’initiative populaire, comme la Suisse les pratique intelligemment, sortiront aussi le citoyen de l’ombre et lui donneront les moyens de peser sur la vie de la Cité.
  • Quoi de plus exaltant pour notre jeunesse que d’inventer la Démocratie du futur, avec toute la prudence qui s’impose cependant. La France a d’une certaine manière inventé la Démocratie moderne en 1789, notre pays saura-t-il réinventer la Démocratie ?
stephanie Lorente

les réseaux numériques, les réseaux humains - 1 views

  •  
    Dans un contexte où se multiplient les crises économiques, sociales et écologiques, de nouvelles pratiques de production et de consommation des biens et des services émergent. Cette économie du partage, de la contribution, est portée tant par le vecteur des réseaux numériques que par celui des réseaux humains. La 8e soirée *di*/zaïn sera dédiée à ces nouvelles pratiques issues de l'innovation sociale, à travers des projets dans lesquels la démarche du design recrée du lien social et génère un impact sociétal réel.
Tibor Katelbach

La Nef lance sa plateforme de finance participative "Prêt de chez moi" - @ Brest - 1 views

  • offre la possibilité à tout porteur de projet ayant un besoin inférieur à 15 000 euros de soumettre en ligne une demande de financement
  • le projet est mis en ligne sur la plateforme Internet. Les internautes, souhaitant mettre leur argent au service d’une économie locale et responsable, peuvent ainsi choisir en ligne le ou les projets locaux qu’ils souhaitent soutenir en leur affectant directement leur épargne.
  • A ce titre, Prêt de chez moi constitue un véritable réseau social, où chaque partie prenante - porteurs de projet, contributeurs-épargnants et sociétaires-bénévoles – peut partager, échanger et créer du lien autour de projets porteurs de sens.
  • ...7 more annotations...
  • La Nef agit pour une économie locale et responsable
  • La Nef
  • Prêt de chez moi
  • la seule plateforme de finance participative proposée par un organisme bancaire.
  • Par ce dispositif, elle revient à l’essence de son projet : créer une communauté de personnes qui se réunit pour soutenir collectivement un projet économique et ainsi faire naître un lien direct entre épargnants et emprunteurs.
  • Pour appuyer le déploiement de ce dispositif, la coopérative a également souhaité procéder à un maillage du territoire à travers la structuration d’un réseau de bénévoles locaux,
  • De ce fait, un élargissement à l’ensemble du territoire national est envisagé au début de l’année 2015.
  •  
    "La Nef lance sa plateforme de finance participative "Prêt de chez moi""
sylvainb

Une ville « connectée » à ses habitants - 0 views

  • Une ville « connectée » à ses habitants
  • Imaginez une ville où les services publics s’optimiseraient en temps réel afin d’offrir à ses habitants un confort de vie créateur de liens sociaux et plus respectueux de l’environnement.
  • - lancé en Février 2013, le projet « Spot Mairie ». Le principe ? Une mairie virtuelle, où les citoyens de Nice peuvent effectuer leurs démarches administratives depuis une cabine installée dans un centre commercial.
  • ...13 more annotations...
  • En premier temps, des services d’optimisation logistique qui permettent  à la mairie de Nice d’économiser de l’argent ou de générer du budget. Comme exemple, on peut citer le service d’optimisation de l’éclairage publique, la gestion du stationnement en temps réel ou du ramassage des ordures.
  • La dernière innovation
  • la ville est entièrement propriétaire de ses données
  • elle aura également beaucoup plus de facilités à ouvrir sa plate-forme de services numériques à d’autres citoyens-acteurs qui souhaiteraient apporter leur pierre à l’édifice.
  • Enfin, il faut trouver un modèle économique durable où des nouvelles applications vont générer des revenus ou des économies afin de grandement financer les autres applications socialement utiles et permettre d’inscrire le projet dans le temps.
  • . La ville connectée décloisonne les informations, casse les silos. Or les services municipaux fonctionnent la plupart du temps séparés les uns des autres et de nouveaux process doivent être redéfinis.
  • é une première application à visée socialisante du nom de Digital Graffiti.
  • histoire culturelle de la ville
  • se donner rendez-vous plus facilement
  • un fil d’actualité reliant l’ensemble des informations municipales de Nice (travaux, événements culturels, etc.)
  • les commerçants locaux auront la possibilité de faire la promotion du savoir-faire de leur enseigne
  • Une information rapide et participative permet une action efficace et adéquate, plus en lien avec les aspirations des protagonistes d’une ville : ses habitants.
  • Comment imaginez-vous la ville du futur ? J’imagine une ville qui favorise le contact humain tout en proposant à ses concitoyens des services performants tant du point de vue administratif, social, qu’écologique. En clair, une ville du bien vivre où la vie est « fluide », agréable et participative.
  •  
    Exemple d'un déploiement d'un boulevard 3.0 à Nice. Il y a plein de points communs avec le PH...
Tibor Katelbach

Big Data : vers l'ingénierie sociale ? « InternetActu.net - 1 views

  • modélisation mathématique de la société
  • “Le café est-il bon ou mauvais pour nous ? Et le sucre ? Avec des milliards de personnes qui consomment ces produits depuis des siècles, nous devrions avoir les réponses. A la place, nous avons des opinions scientifiques qui semblent changer chaque jour. Nous avons besoin de raviver les sciences sociales en construisant des livings labs pour tester et prouver les idées pour construire des sociétés construites sur les données.”
  • c’est la circulation des idées qui est au coeur de nos échanges et c’est en favorisant cette circulation que l’analyse des données permettra de transformer le monde, de favoriser et accélérer l’innovation
  • ...14 more annotations...
  • Ce que j’ai appris de ces expériences est que beaucoup des idées traditionnelles que nous avons sur nous-mêmes et le fonctionnement de la société sont fausses. Ce n’est pas seulement le plus brillant qui a les meilleures idées, c’est celui qui est le meilleur à récolter les idées des autres. Ce n’est pas seulement le plus déterminé qui mène le changement, c’est celui qui est le plus profondément engagé avec des gens qui partagent les mêmes idées que lui. Et ce n’est pas la richesse ou le prestige qui motive le plus les gens, c’est le respect et l’aide de leurs pairs”.
  • l’essentiel de nos comportements se prédit de l’exposition que nous avons de comportements exemplaires d’autres personnes. Nous sommes avant tout des
  • “homo imitant”.
  • En observant les traders les plus performants sur ce réseau social, Pentland montre que lorsque l’influence sociale est trop forte, elle génère des réactions moutonnières, faisant que tous les utilisateurs adoptent la même stratégie qui n’est pas la plus efficace
  • Pour prendre de bonnes décisions, les investisseurs doivent avoir suffisamment de diversité dans leurs réseaux pour à la fois connaître la norme des comportements et avoir suffisamment de diversité pour être en veille sur des idées nouvelles, surprenantes et inspirantes.
  • la panique et les modes sont les normes” et rendent plus difficile la possibilité de prendre de bonnes décisions
  • construire des outils logiciels – capables de garder la trace de la provenance des idées
  • la clef de l’intelligence sociale repose dans la diversité
  • Quand un réseau a trop de boucles, et donc que les mêmes idées circulent encore et encore ou que les canaux de communication externes (ceux qui aident les gens à explorer la diversité) sont trop similaires, alors la circulation des idées s’atrophie par manque de diversité
  • En Suisse, rapporte-t-il récemment au Times, des étudiants de l’Institut fédéral de technologie ont mis en place un réseau social numérique pour inciter les utilisateurs à faire attention à leur consommation d’énergie, en créant un système de récompense provenant de son réseau social. Une forme d’incitation qui a permis de faire diminuer la consommation d’énergie des participants de 17%
  • Ce sont les liens sociaux forts qui mobilisent les gens à agir…
  • la meilleure stratégie d’apprentissage dans des environnements complexes consiste à passer 90% de ses efforts dans l’exploration, pour trouver et copier les bons modèles et ne réserver que 10 % à faire ses propres expérimentations, afin d’adapter ces modèles
  • Pour Pentland, l’analyse des réseaux sociaux permet de comprendre que les incitations pour être efficaces doivent se concentrer sur les gens qui ont le plus de liens sociaux et d’interactions avec les autres. En fait, estime Pentland, pour changer les comportements individuels, il ne faut pas tant chercher à agir sur eux, que se concentrer sur la modification des connexions entre les gens. Pour le dire autrement, l’économie comportementale ne doit pas chercher à modifier les comportements individuels, mais doit agir sur le social. La logique est claire. L’échange entre les gens a beaucoup de valeur pour eux, et c’est en faisant levier sur ces échanges pour générer une pression sociale que nous modifierons les comportements…
  • Pour Pentland, reprenant et affinant d’une certaine manière les idées d’un Richard Florida sur la classe créative, la productivité d’une ville peut-elle être prédite par la manière dont voyagent les idées et la façon dont les citoyens accèdent à ces nouvelles idées. Et ce niveau de circulation des idées est intrinsèquement fonction de la facilité d’accès et d’interaction entre les habitants d’une même ville.
Tibor Katelbach

Code général des impôts, CGI. | Legifrance - 0 views

  • Ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % de leur montant les sommes prises dans la limite de 20 % du revenu imposable qui correspondent à des dons et versements, y compris l'abandon exprès de revenus ou produits, effectués par les contribuables domiciliés en France au sens de l'article 4 B, au profit :
  • De fondations ou associations reconnues d'utilité publique sous réserve du 2 bis
  • D'oeuvres ou d'organismes d'intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel, ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, notamment à travers les souscriptions ouvertes pour financer l'achat d'objets ou d'oeuvres d'art destinés à rejoindre les collections d'un musée de France accessibles au public, à la défense de l'environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises ; c) Des établissements d'enseignement supérieur ou d'enseignement artistique publics ou privés, d'intérêt général, à but non lucratif ;
  • ...9 more annotations...
  • Ouvrent également droit à la réduction d'impôt les frais engagés dans le cadre d'une activité bénévole et en vue strictement de la réalisation de l'objet social d'un organisme mentionné aux deuxième à huitième alinéas, lorsque ces frais, dûment justifiés, ont été constatés dans les comptes de l'organisme et que le contribuable a renoncé expressément à leur remboursement.
  • Les fondations et associations reconnues d'utilité publique peuvent, lorsque leurs statuts ont été approuvés à ce titre par décret en Conseil d'Etat, recevoir des versements pour le compte d'oeuvres ou d'organismes mentionnés au 1.
  • mission de ces associations est reconnue d'utilité publique.
  • Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions de cette reconnaissance et les modalités de procédure déconcentrée permettant de l'accorder.
  • association de financement électorale ou à un mandataire financier
  • par chèque, soit par virement, prélèvement automatique ou carte bancaire,
  • le bénéfice de la réduction d'impôt est accordé aux contribuables qui transmettent la déclaration de leurs revenus par voie électronique
  • que soient mentionnés sur cette déclaration l'identité de chaque organisme bénéficiaire et le montant total des versements effectués au profit de chacun d'entre eux au titre de l'année d'imposition des revenus.
  • La réduction d'impôt accordée est remise en cause lorsque ces contribuables ne peuvent pas justifier des versements effectués par la présentation des pièces justificatives mentionnées au premier alinéa du 5.
  •  
    "Ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % de leur montant les sommes prises dans la limite de 20 % du revenu imposable qui correspondent à des dons et versements, y compris l'abandon exprès de revenus ou produits, effectués par les contribuables domiciliés en France au sens de l'article 4 B, au profit :"
Tibor Katelbach

Démocratie participative (1) : la vie des quartiers - Marc Vuillemot, le blog - 1 views

  • Dès 2008, j'ai voulu éviter les travers d'une démocratie-gadget, d'une démocratie démagogique faisant croire aux gens engagés qu'ils feraient à la place des élus municipaux, d'une démocratie du rêve, laissant émerger des propositions techniquement, légalement ou financièrement utopiques, ou d'une démocratie de substitution faisant double emploi avec le conseil municipal ou voulant saper la vie des indispensables sept Comités d'intérêt local qui quadrillent notre territoire, par nature plus "revendicatifs" dans leur démarche associative. Il fallait donc avancer avec prudence et modestie. Et ça a plutôt bien marché...
  • charte du dialogue participatif citoyen seynois
  • un dispositif de communication, et un "collectif d'animation" formant une équipe de volontaires des conseils de quartiers resserrée autour de l'élu de secteur, formulant des projets, et assurant le lien avec les élus "thématiques" concernés par les sujets traités.
  • ...2 more annotations...
  • Chaque conseil de quartier dispose aussi désormais d'un espace en propre : au "Comptoir citoyen" pour le centre, au "Relais citoyen"
  • Et, dernier né du dispositif de "vie des quartiers", le "stand nomade", avec un minibus affrété, qui sillonne régulièrement et s'arrête dans chaque petit coin pour faire connaître aux habitants le conseil de leur quartier, son rôle, ses actions, et recueillir les besoins, les avis, les suggestions, que les conseillers de quartier s'approprient.
sylvainb

Monecocity, la consommation collaborative conjuguée localement | - 1 views

  • Monecocity, la consommation collaborative conjuguée localement
  •  mon ecocity est une plateforme de consommation collaborative locale, mise en ligne en mai 2013. Son accès est gratuit. Elle libère le partage d’informations et de services de la vie quotidienne entre les acteurs locaux (particuliers, professionnels, associations, municipalités). En facilitant et en accélérant leurs échanges, mon ECOCITY vise la re-dynamisation de la croissance locale (donc nationale) et le renfort du lien social au sein des communes françaises.
  • consommation collaborative ?
  • ...2 more annotations...
  • Somme
  • Une centaine de mairies et de communautés de communes (Ardèche, Hautes-Alpes, Ille-et-Vilaine, Isère, Somme, pour les premiers départements) ont téléchargé le guide et certaines le diffusent via leur site.
  •  
    De bonnes idées pour un nouveau venu : monecocity
sylvainb

Thématique: élections municipales - data.gouv.fr - 1 views

  • Vous y trouverez notamment:
  • Cette page présente une compilation par l'équipe de data.gouv.fr de ressources en lien avec les élections municipales. Vous y trouverez notamment:
  •  
    Un open data intéressant....
sylvainb

Géographie des alternatives | Le 4ème singe - 0 views

  • Géographie des alternatives
  • Des fablabs en passant par les écovillages, les jardins collectifs, les coworkings, les fermes de permacultures et Terre de lien, les villes et villages bio ou sans pesticides, les monnaies locales, jusqu’aux AMAPs et lieux de résistances, tout y passe. Tour d’horizon de la géographie des alternatives et de la transition.
Tibor Katelbach

Vers des plateformes réellement coopératives « InternetActu.net - 1 views

  • La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par “l’ordre social en place” (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels.
  • Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme.
  • “l’économie solidaire mérite un internet de la solidarité”.
  • ...22 more annotations...
  • A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique
  • où les gens peuvent cocréer des liens de solidarité et pas seulement accepter les modalités des services en ligne”.
  • Nous ne sommes pas les seuls à vouloir un internet dont les gens partagent la propriété collective
  • Si l’internet a répandu l’esprit du partage, il l’a pour l’instant trop peu étendu au partage de la propriété réelle des plateformes, estiment les chercheurs
  • rassembler le mouvement coopératif et la culture technique pour qu’ils trouvent ensemble leurs points communs et leurs modalités d’action
  • “Les entreprises coopératives exigent un autre type d’écosystème que celui qui alimente les monopoles d’aujourd’hui.”
  • Uber ou Airbnb, par leur idéologie de domination sont semblables à l’Etoile de la mort de la Guerre des étoiles : elles exploitent l’insécurité économique et le vide politique actuel de réponses autour des transformations qu’elles imposent. Leur modèle d’affaires repose sur le précariat
  • Elles se drapent dans le manteau du progrès, du libre marché et du bien commun pour asseoir leur domination.
  • leur développement nécessite néanmoins d’améliorer l’incubation des modèles coopératifs, d’améliorer les services comme le niveau de coopération (notamment au niveau de la gouvernance de ces structures), de créer un écosystème qui distribue la richesse plutôt que de la retenir et enfin de construire un mouvement de masse.
  • l’économie du partage n’est rien d’autre qu’un système de travail à la demande, où les plateformes sont avant tout des monopoles de la logistique qui restructurent le travail organisé comme les infrastructures mises en place pour le réguler en déplaçant les risques
  • sur les travailleurs eux-mêmes
  • Un travailleur américain sur trois est un entrepreneur indépendant rappelant quand ils sont sans emploi, ils ne sont que des travailleurs sans droits. Pour Scholz, les entreprises qui profitent de cet état de fait ne célèbrent ni l’innovation ni l’efficacité : elles favorisent l’érosion des droits, esquivent les régulations, contournent les lois du travail.
  • dépasser les constats pour imaginer des alternatives. Ce qui nécessite de réinventer la propriété, la gouvernance démocratique et la solidarité pour que chacun puisse récolter les fruits de son travail.
  • imaginer développer des services publics participatifs
  • Les plateformes coopératives ne sont pas une solution miracle pour la société”, conclut Trebor Schulz. “Mais elles sont un véhicule pour que les personnes qui ont des vues similaires puissent organiser et lutter pour les droits fondamentaux des travailleurs”.
  • Les démocratiser permettrait de dégrouper la relation de pouvoir entre le travailleur et ses supérieurs. Mais le principal défi consiste à convaincre les gens que les coopératives sont possibles et bénéfiques pour tous et qu’elles ne se résument pas à la dilution de la décision comme on l’entend trop souvent, mais de donner une voix à tous pour rééquilibrer les pratiques
  • les coopératives sont similaires à l’idéologie du logiciel libre”
  • Uber ne sait pas comment générer un revenu constant à ses auto-entrepreneurs.
  • Plutôt que de développer des applications en concurrence les unes des autres, il semble plus important de réfléchir à un écosystème pour créer des coopératives sous forme de bien commun ouvert, estime le chercheur.
  • WeAreDynamo, qui permet à tout utilisateur de la plateforme d’Amazon de dire et parler de ses griefs vis-à-vis des microtâches qui lui sont assignées
  • Turkopticon, créé par des chercheurs, était la seule solution pour noter les employeurs et les tâches proposées et répondre aux conditions de travail précaires établies par Amazon. Un moyen pour que la technologie rende des comptes. L’entraide mutuelle responsable est une réponse aux problèmes sociaux auxquels les gens sont confrontés en ligne, estime Nathan Matias, à l’image de Block Together ou du Block Bot pour aider les victimes de harcèlement sur Twitter à bloquer leurs harceleurs ou encore de Snuggle, un robot qui aide les Wikipédiens à distinguer les nouveaux éditeurs coopératifs des vandales pour rendre l’encyclopédie plus ouverte aux nouveaux arrivants. “Si le code est la loi en ligne et les concepteurs de plateformes ses législateurs, qui identifie les problèmes et définit les objectifs de ces lois ?”
  • Pour répondre à la montée des inégalités, il va y avoir besoin d’une diversité de stratégies, comme le montrent bien ces initiatives, conclut Yochai Benkler. Reste que l’enjeu n’est pas de contourner les Etats, mais à nous engager avec lui pour changer les institutions. Pas si simple. Comme le souligne encore Nathan Matias : l’entraide mutuelle responsable imaginée par ceux qui ont conçu le Turkopticon, il y a déjà 7 ans, n’a eu aucun impact sur la plateforme développée par Amazon. La surveillance citoyenne est efficace lorsqu’elle parvient à convaincre les puissants de la prendre au sérieux. Et pour cela, développer des plateformes, même “réellement coopératives”, ne suffit pas.
Tibor Katelbach

Le siècle des communs | Usbek & Rica - 1 views

  • une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché. Pas faux, mais un peu simpliste
  • « nouvelle manière de penser et de prendre soin des ressources qui n’appartiennent ni à un acteur privé, ni à un acteur public, et qui sont partagées et gérées par une communauté qui en définit les droits d’usage (accès, partage, circulation) »
  • Pour qu’il y ait commun, il faut une communauté qui décide de s’auto-organiser pour placer cette ressource en bien commun, en gérer les conditions d’accès et pour la protéger contre les différents risques qui la menacent, notamment son appropriation par des acteurs du secteur privé
  • ...68 more annotations...
  • Concrètement, un commun peut prendre la forme d’une ressource naturelle (forêt, pâturage), matérielle (voiture, musée) ou immatérielle (logiciel libre, article scientifique). Le plus célèbre d’entre tous, c’est bien sûr l’encyclopédie en ligne Wikipédia, aves ses milliers d’administrateurs et ses millions d’usagers. Très en vogue dans les grandes villes, les jardins partagés constituent une autre forme de commun populaire.
  • le commun propose une alternative à la propriété privée comme à la propriété étatique. Il tourne donc le dos au communisme et à toutes les formes d’étatisme qui ont envahi la pensée de la gauche 
  • leur valeur économique est souvent mise en doute
  • Participer à un commun, c’est expérimenter l’auto-organisation, c’est mettre en pratique sa responsabilité citoyenne dans une société qui a tendance à tout attendre des circuits d’autorité classiques
  • économie ouverte
  • une sorte d’invisibilité économique et donc politique 
  • photos libres de droits accessibles sur Wikipédia. Verdict : 246 à 270 millions de dollars par an
  • ils transcendent la logique hiérarchique propre au domaine public et aux entreprises, les communs apparaissent en effet comme des laboratoires de gouvernance démocratique, des leviers de renouvellement de l’imaginaire politique
  • Les communs reposent sur une logique d’externalités positives : leur existence génère autre chose qu’une simple valeur marchande
  • Il n’y a pas forcément d’incompatibilité entre les communs et le marché
  • La gestion des communs doit être décentralisée et relocalisée au maximum car la réappropriation de nos conditions de vie est un enjeu essentiel dans nos démocraties malades, même si ça peut nous paraître parfois insurmontable.
  • La propriété privée se définit par une logique d’exclusion. Les communs, au contraire, reposent sur un principe d’inclusion
  • Là où rien n’oblige le propriétaire à faire usage de sa propriété, l’usage d’un commun par ses usagers, les commoners, apparaît comme la condition essentielle de son succès.
  • distribuer équitablement entre tous les commoners
  • Non seulement on redistribue 100 % des droits de propriété aux usagers, mais on répartit aussi entre eux la nature de ces droits
  • la question centrale est alors : comment maintenir la valeur créée par un commun entre les commoners ?
  • Derrière les communs, il y a l’idée d’un exercice de démocratie directe, sans délégataire
  • qui peuvent concerner la gouvernance, l’aspect juridique, le modèle économique, etc. »
  • Les communaux ont impulsé la première pratique primitive de la prise de décision démocratique en Europe
  • Il s’agissait d’un système où la propriété n’était jamais possédée à titre exclusif, mais divisée en sphères de responsabilité
  • en France, avec l’instauration en 1804, par Napoléon Bonaparte, du Code civil : « Ce texte est une catastrophe : non seulement le droit communal n’est pas intégré mais seule compte alors la défense du droit de propriété individuel et exclusif. Depuis trois siècles, on vit encore avec cette idée que c’est le seul droit qui vaille 
  • Au début des années 1980, plusieurs centaines d’études pilotées par le NRC démontrent que la privatisation, dans les pays du Sud, de terres jusqu’alors cultivées en commun menace leur équilibre alimentaire. Parmi les économistes mobilisés, une certaine Elinor Ostrom, personnage clé de l’histoire des communs.
  • Le deuxième retour des communs s’opère au même moment, grâce à Internet. Le droit de propriété intellectuel étend alors ses frontières : même le brevetage des bactéries humaines et des semences agricoles devient légal. C’est dans ce moment de « pillage silencieux » (David Bollier) aux airs de « second mouvement des enclosures » (James Boyle) que naît le mouvement du logiciel libre. Sous l’impulsion notamment de Richard Stallman, il va permettre de constituer « un formidable ensemble d’innovations juridiques et institutionnelles conçues pour rompre avec l’exclusivisme des droits propriétaires »
  • L’idéologie propriétaire est allée au bout d’elle-même et a fini par exploser en vol
  • Le cycle néolibéral touche à sa fin, et autre chose est en train de se construire »
  • Plus la crise est aiguë et plus l’offensive propriétaire est violente et idéologiquement brutale. La défense de la propriété intellectuelle se radicalise
  • Les communs se développent tout en traversant un moment de fragilité extrême. »
  • Les commoners doivent donc veiller en permanence à préserver l’intégrité de leur commun : « Il faut être dans une logique de résistance. On est constamment vigilant sur l’émergence de possibles enclosures
  • plan de transition vers les communs
  • Lionel Maurel, qui souligne qu’un commun peut toujours « se corrompre à grande vitesse ».
  • L’État peut et doit jouer un rôle central dans l’émergence des communs.
  • Qui est capable de financer un projet qui ne présente pas forcément de retour financier à court terme ? C’est la puissance publique
  • Plus qu’un soutien financier direct, c’est l’établissement de « partenariats public-communs » qui semble une voie pertinente pour l’avenir
  • Il ne s’agit pas d’abolir l’État mais de le transformer et de le déborder par des créations institutionnelles et juridiques qui rendent aux acteurs leur capacité politique collective
  • Michel Bauwens
  •  les ONG sont une vraie clé d’action, à mi-chemin entre citoyens et politique
  • gare au common washing
  • Les écologistes sont les plus ouverts à la pensée des communs, parce qu’ils ont toujours été pour la décentralisation et contre les modèles propriétaires. Mais dans leur pratique du pouvoir, ils sont hors du coup. Après, quelqu’un comme Mélenchon est capable de se rendre compte que le thème des communs est porteur, mais sa pensée, c’est le Gosplan écologique
  • Les initiatives concrètes pourraient émerger d’acteurs coalisés en fédérations
  • d’aider les communs à se structurer au niveau territorial en créant des assemblées dédiées »
  • Penser les communs, ça oblige à chercher des voies nouvelles
  • Il faut regarder chaque espace du débat public et se demander : est-ce que sur cette question, les communs ont quelque chose à dire ou pas ?
  • Faut-il aller jusqu’à enseigner ce nouveau modèle à l’école, pour être certain de bien l’intégrer dans le logiciel des générations futures ?
  • « Nous avons un problème culturel : à l’école, on nous apprend à cacher notre copie. La logique républicaine repose sur la concurrence plutôt que sur le partage et la réutilisation. Dans le cadre du Conseil national du numérique, nous avons donc fait des recommandations “pour une école créative et ouverte”
  • Il faut apprendre aux plus jeunes à publier de façon libre. »
  • Dans le commoning, il y a l’idée qu’on participe à quelque chose qui nous dépasse
  • le discours spirituel sur la Terre mère dont on n’est jamais propriétaire est une réalité
  • À chaque individu son degré d’engagement.
  • Les acteurs des communs ne sont pas dans le sacrifice. Au contraire, le commun a plutôt une dimension libératoire : on est en train de recréer des espaces de liberté que la société marchande avait supprimés
  • Trop de gens pensent encore que commun rime forcément avec gratuit.
  • Développer une activité marchande autour d’un commun est nécessaire pour que celui-ci puisse se reproduire. Sinon, si ça reste un hobby, on est cuits !
  • C’est un fait : l’acteur des communs est un individu schizophrène, contraint d’avoir un pied dans la sphère marchande pour gagner sa vie et avoir le temps de se consacrer à sa passion. « Pour beaucoup de gens, c’est un déchirement. Ils prennent du temps sur leur vie personnelle et sur leur temps de sommeil. Les burn out dans l’action bénévole, c’est une réalité », révèle Lionel Maurel.
  • Le problème, c’est qu’il n’existe pas encore de modèle de rémunération pour les acteurs des communs. « On n’arrive pas encore à imaginer des modèles de rétribution collective »
  • cette culture de la contribution et de la validation a posteriori propre aux développeurs informatiques. On croit encore qu’il faut faire des assemblées générales et se mettre d’accord sur tout avant d’avancer…
  • Comme toujours quand on parle d’alternatives à la logique salariale, le débat sur la création d’un revenu universel et inconditionnel revient sur le tapis. La quasi-totalité des acteurs des communs y est évidemment favorable.
  • propose de créer un mécanisme de rétribution destiné aux individus qui s’engagent dans un commun
  • Michel Bauwens
  • Bernard Stiegler propose par exemple de généraliser le modèle de rémunération des intermittents du spectacle,
  • la productivité, la créativité, le désir ne sont pas forcément liés à l’appropriation privée
  • Pour Michel Bauwens, c’est certain, « le marché va finir par se soumettre à la logique des communs »
  • Ce désir mûrit lentement, se développe inégalement, mais peut éclore brutalement à l’occasion d’un événement soudain et imprévisible. Alors, rien de ce qui est fait aujourd’hui ne sera perdu. »
  • La promesse des communs, c’est d’abord de réintégrer de la qualité sociale et environnementale, et ensuite de créer la sphère d’échange non marchande dont Marx rêvait pour succéder à la dictature du prolétariat. C’est une révolution rampante
  • La logique des communs est évolutionnaire plus que révolutionnaire
  • La majorité des gens devenus adultes avant l’arrivée des réseaux sociaux ne cocrée rien, ne partage rien et n’expérimente rien
  • Plus que le communisme prolétarien et industriel qui a prospéré au siècle précédent, c’est le socialisme utopique de la fin du XIXe siècle que les communs peuvent incarner demain
  • es utopistes qui croyaient plus au pouvoir de transformation des communautés citoyennes qu’à la révolution politique
  • La thématique du commun correspond à un désir profond. Il ne suffit plus de contester par la mobilisation sociale et politique classique, il s’agit de faire et de vivre autre chose en construisant de nouveaux liens, en changeant la nature de l’activité, en modifiant le rapport à la propriété 
  • La jeune génération se prépare à s’expliquer avec elle-même sur le type d’avenir économique qu’elle veut.
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