Trois ans après son lancement, et à la veille de l'élection présidentielle du 1er octobre, que Lula aborde en position de favori, ce dispositif concerne 45 millions de personnes, soit un habitant sur quatre. Le principe est simple : si les familles pauvres disposant de moins de 120 reals (43 euros) de revenu mensuel par personne s'engagent à envoyer leurs enfants de 6 à 15 ans à l'école, espérant ainsi qu'ils n'emboîteront pas le pas aux trafiquants en tout genre, elles touchent alors une allocation dont le montant est plafonné à 95 reals par mois (38 euros). Une somme non négligeable dans un pays où le salaire minimal mensuel est de 350 reals (140 euros).