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"Chers amis, cela fait plusieurs années que vous êtes en France. A Rochefort, vous avez pu découvrir une partie du diocèse, prendre des initiatives pastorales et être accompagnés par le Père Le Nézet et le Père Bigot. La vie fraternelle au presbytère vous a montré le vrai visage du prêtre diocésain que vous allez devenir, un homme de prière, un homme d'action, un frère parmi ses confrères."

Frères et sœurs, l'ordination diaconale de Damien est pour nous tous un appel à réfléchir à la place que nous sommes appelés à prendre dans le projet de Dieu. Chacun de nous peut se demander ce soir : et moi, quelle est ma vocation ? Comment puis-je prendre ma part dans l'annonce de l'Évangile ? Vous, les jeunes, sachez que je suis souvent touché, en vous écoutant, par la grande générosité qui vous habite, ainsi que par le sérieux et la maturité de vos questionnements.

Il en est de même pour les prêtres, c'est bien « au nom de Jésus » qu'ils sont appelés à agir pour transformer la vie de ceux vers lesquels ils sont envoyés. Sans doute sont-ils amenés à reconnaître, eux aussi, qu'ils n'ont ni or ni argent à offrir : ce sera quand ils feront l'expérience de leur propre pauvreté ou quand ils feront l'expérience qu'ils sont, par leur ordination, greffés sur un corps : le presbyterium marqué par des pauvretés sous bien des formes. C'est dans de semblables moments qu'il est très important que les prêtres n'oublient pas qu'ils portent un trésor, un trésor qu'ils sont appelés à partager avec la même générosité dont ont fait preuve Pierre et Jean lors de la guérison de l'infirme de la Belle porte. Mais parce que l'ordination convoque la totalité de l'être du prêtre, c'est en fait celui-ci qui est appelé à se reconnaître comme cet humble instrument du trésor que Dieu riche en miséricorde offre au monde dans le sacerdoce ministériel. Or, pour permettre à cette réalité d'offrir un visage le plus concret possible à la sollicitude de Dieu, il est très important de ne jamais regarder le prêtre indépendamment des autres prêtres avec lesquels il est envoyé au service de la mission de l'Eglise. C'est la raison pour laquelle le concile parle toujours des prêtres et pas seulement du prêtre individuellement.

"Traditionnellement, la fête des saints Pierre et Paul Apôtres est, pour les diocèses, un temps de célébration des ordinations de prêtres. Depuis plusieurs années, nous célébrons la fête des Apôtres en attente d'ordinations pour notre Église diocésaine. Ce manque creuse en nous le désir de prier le Seigneur avec plus de ferveur, afin qu'il donne des prêtres à notre Église. Mais il doit aussi nous inciter à être plus direct pour interpeller des jeunes en vue du ministère de prêtre diocésain. La démarche doit pouvoir être large, sans préjugé. Nous ne pouvons limiter l'appel du Christ au ministère en sélectionnant uniquement les jeunes qui semblent correspondre à notre sensibilité spirituelle ou au modèle que nous avons du prêtre dans notre propre imaginaire. Le Séminaire que le jeune rejoindra l'accueillera avec sa sensibilité propre, son histoire particulière et son appartenance, tout en l'aidant à comprendre que devenir prêtre, c'est se laisser façonner par l'Esprit du Christ en vue de devenir « pasteur selon le cœur de Dieu ». "

"Chers amis, « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. (...) La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire » (GS, 1 ). C'est bien de cela dont il est question aujourd'hui encore, pour nous tous religieuses et religieux en France, partager les angoisses, spécialement de ceux qui peinent le plus et tenter de soutenir les espoirs de tous, espoirs bien craintifs en ces mois. Non seulement nous ébranlent la pandémie et ses conséquences lourdes pour les personnes, pour le pays, pour les libertés, mais nous déchirent aussi les actes iniques de fanatiques qui tuent des femmes et des hommes de culture, de transmission, de paix, de prière. L'attentat de Conflans et ce jour celui de Nice nous meurtrissent au plus profond de notre âme, nous obligeant à aller chercher loin en nous la force du recueillement indispensable, et de la supplication continue pour envers et contre tout demeurer des artisans de paix et de fraternité."

Livret sur les vocations réalisé à l'occasion de l'ordination de Florent Boisnault

"Alors qu'un rapport doit être publié par la congrégation lundi 26 juin dans la soirée, les frères de Saint-Jean se sont engagés depuis une dizaine d'années dans un vaste chantier de réforme, qui s'est amplifié à mesure qu'ils découvraient les ressorts et les implications des abus spirituels et sexuels commis par leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, et par d'autres frères de la communauté depuis 1975."

"Après la publication le 26 juin d'un rapport sur les dérives de Marie-Dominique Philippe, le fondateur des frères de Saint-Jean, La Croix a enquêté sur la communauté Maria Stella Matutina, un groupe d'environ 300 religieuses qui continuent de lui vouer un culte et d'échapper aux sanctions romaines. Première partie : la grande dispersion."

"Après la publication de leur rapport sur les abus systémiques commis dans leur communauté, les frères de Saint-Jean ont adressé aux victimes, le 5 juillet, une lettre dans laquelle ils s'engagent à répondre en actes et en vérité à ce rapport. Ancienne sœur apostolique, Karine Viotte est la première victime à avoir tenté d'alerter l'Église, en 1996. Pour La Croix, elle réagit à ce rapport."

"Un rapport publié le 26 juin par une commission interdisciplinaire établit un lien direct entre la pensée du fondateur des Petits-Gris, notamment son concept d'« amour-amitié », et les abus perpétrés dans la communauté depuis sa création en 1975."

"Après la publication, le 26 juin, d'un rapport sur les dérives de Marie-Dominique Philippe, le fondateur des frères de Saint-Jean, La Croix a enquêté sur la communauté des Stella Matutina, un groupe d'environ 300 religieuses qui continuent de lui vouer un culte et d'échapper aux sanctions romaines. Seconde partie : la refondation."

Au-delà de ce «merci», je voudrais, par cette lettre, vous partager le regard que je porte sur notre diocèse. C'est le regard d'un «accouru» qui s'émerveille de son dynamisme et apprend à être le pasteur d'une Église riche de son histoire et très diverse tant par ses réalités géographiques que pastorales… Une question court tout au long de la lettre : comment faire communier toute cette diversité pour qu'elle soit notre force ? Et vous y découvrirez la parabole du kaléidoscope qui nous donne quelques clés pour répondre… Mais partager un regard ne suffit pas… Il est nécessaire d'ouvrir pour notre diocèse quelques pistes d'avenir, quelques chemins à défricher pour proposer à frais nouveaux l'Évangile à nos frères et sœurs de Loire-Atlantique. Vous les découvrirez dans la troisième partie de la lettre. La première de ces pistes conditionne toutes les autres : Comme nous y invitait le saint Pape Paul VI à la sortie du Concile, que notre Église se fasse «conversation». Qu'est-ce à dire ? C'est très simple mais en même temps très exigeant : il s'agit, pour l'Église et donc pour chacun de nous, de savoir accueillir, écouter, aimer ce monde tel qu'il est, avec ses ombres et ses lumières, pour lui annoncer un Évangile de Salut capable de convertir les cœurs.

"Je tenais à vous exprimer de tout cœur ces quelques mots d'action de grâce en cette journée de la vie consacrée. Nous avons la joie et la chance, grâce à Dieu, de bénéficier de votre présence dans notre diocèse : moniales, religieux et religieuses apostoliques, ermites, vierges consacrées et consacré(e)s dans le monde. Vous offrez un beau témoignage de vocations diversifiées dans leurs règles de vie et leur spiritualité respective pour le bien de toute l'Eglise. Je n'oublie pas qu'un jour, Jésus, dans son infinie miséricorde, s'est adressé à chacune et à chacun de vous et vous a demandé personnellement : « Viens, suis-moi ! » (Mc 10, 21). Vous avez répondu « oui ». Avec les années qui passent, je mesure encore davantage votre présence comme un véritable capital spirituel et missionnaire."

"Chères Soeurs, chers Frères,  La Providence nous donne de célébrer la journée de prière pour la vie consacrée dans un contexte social et ecclésial particulier. Nous ne pouvons pas le détacher de l'appel que Dieu vous a adressé et de la réponse que vous lui donnez, jour après jour, de manière personnelle et en Église."

Le orientations dicocésaines pour la pastorale des jeunes et des vocations ont été promulguées autour de 4 axes : I. Permettre aux jeunes de vivre toutes les dimensions de la vie chrétienne. II. Accompagner les jeunes et favoriser leur engagement. III. Soigner le lien avec les parents et l'entourage des jeunes. IV. Accompagner les animateurs.

"Fruit d'un travail mené avec des historiens, psychologues et théologiens, le rapport publié lundi 26 juin 2023 par la communauté Saint-Jean décrypte le système d'emprise et d'abus sexuels et spirituels mis en place par son fondateur Marie-Dominique Philippe et reproduit par de nombreux frères."

"[Témoignage] Coordinateur de la commission d'experts et membre de la Congrégation des frères de Saint-Jean, le frère Renaud-Marie travaille depuis trois ans à l'élaboration du rapport « Comprendre et guérir ». Il témoigne de son expérience."

"À propos du rapport communiqué par les frères de Saint-Jean « Comprendre et guérir ». « Faire croire » ou la fabrique d'un mensonge pour l'injustifiable"

"Dimanche 30 avril 2023 * Journée mondiale de prière pour les vocations * l'évêque de Corse Mgr Bustillo s'adresse à vous tous !"

"Peu à peu, le système des frères Philippe est exposé au grand jour. Après les rapports sur l'Arche éclairant le rôle de Thomas Philippe, l'étude portant sur les frères de Saint-Jean met en lumière celui de son frère Marie-Dominique."