Skip to main content

Home/ Vocations & Vie consacrée/ Group items tagged de

Rss Feed Group items tagged

Veille & Documentation

RCF - [Synode] Est-il possible à l'Église universelle de donner des réponses ... - 0 views

  •  
    "Une première version du document final du synode sera présentée demain. Mgr Jean Kockerols évoque la difficulté de "trouver des conclusions qui peuvent s'appliquer à tout le monde". 25% 50% 75% 100% 0:00 19:49 Intégrer à mon site Copier ce code (Ctrl+C) pour l'intégrer dans votre page : Partager AddThis Sharing Buttons Share to TwitterShare to FacebookShare to Google+Share to Email Twitter Facebook Google+ Mail Commander sur CD "C'est évidemment un événement exceptionnel, un moment de rencontres passionnant !" Mgr Jean Kockerols participe au synode sur la jeunesse, dont une première mouture du document final sera présentée demain. Au micro de Pauline de Torsiac et Olivier Bonnel, l'évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles pose un regard critique sur la méthode de travail employée lors de ce synode. "Au niveau de la méthode je suis un peu surpris, confie-t-il, j'éprouve un manque au niveau du dialogue et une rencontre de fond avec tous ceux qui sont présents là bas." "Un des défis du synode" est de répondre à des jeunes qui "vivent des préoccupations très différentes dans le monde entier" Synode des jeunes, RCF se mobilise - Du 3 au 28 octobre, les évêques du monde entier sont réunis à Rome en synode pour réfléchir au thème: "Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel". RCF bouleverse ses programmes pour vous faire vivre un moment historique pour l'Église. > En savoir plus La difficulté de s'adresser à tous les jeunes À une époque où les jeunes éprouvent une "difficulté" à trouver "de bons accompagnateurs" spirituels, selon les mots de Mgr Kockerols, celui-ci constate aussi la grande difficulté à apporter des réponses universelles à "la" jeunesse. Il considère même "très dangereux" d'employer le "terme générique les jeunes". On l'a vu en effet en donnant la parole aux jeunes, la plupart de ceux qui "sont en attente d'une aide très expli
Veille & Documentation

Sept prêtres des Missions Étrangères de Paris envoyés en mission - Famille ch... - 0 views

  • ront envoyés en mission ad vitam. Ils rejoignent les quelque deux cents membres actuels de cette société missionnaire qui existe depuis 360 ans. Birmanie, Cambodge, Laos, Singapour et Thaïlande sont leurs pays de mission. Ils en ont eu connaissance le jour de leur ordination diaconale, à l’issue de leur formation. Ils ont ensuite été ordonnés prêtres. Membres des Missions étrangères de Paris (MEP), société missionnaire de l’Eglise catholique fondée en 1658, les PP. Vincent Chrétienne, Cyrille Delort, Dominique Demé, David-Francesco Dintzner, Guillaume Lepesqueux, Ludovic Mathiou et Brice Testu sont âgés de 32 à 45 ans et issus de différents diocèses de France (1). Ils ont fait le choix d’une vie toute entière consacrée à la mission ad extra (à l’étranger, hors de son pays et de sa culture d’origine), ad vitam (à vie, pour un départ définitif) et ad gentes (pour l’annonce de l’Evangile auprès des non-chrétiens). C’est ainsi que les MEP conçoivent leur mission : Â« chacun, avec son charisme propre, s’engage à suivre le Christ, à faire de l’Evangile son programme de vie, dans le respect des cultures locales. Les Instructions aux missionnaires de 1664 le disent clairement : â€˜n’emportez avec vous que Jésus Christ, ni votre pays, ni votre culture’ Â», explique le P. Gilles Reithinger, actuel supérieur général de la Société.4 300 missionnaires depuis 360 ansD’autant que les missionnaires n’ont pas choisi leur mission : celle-ci n’est annoncée que le jour de l’ordination diaconale. Â« La mission n’appartient pas au missionnaire, explique le P. Reithinger. Celui-ci est envoyé par l’Eglise, pour porter un projet d’Eglise. Et la cérémonie d’envoi témoigne de cela. Nous nous situons dans la continuité de nos 4 300 prédécesseurs qui, depuis 360 ans, se rendent en Asie et dans l’océan Indien. »Au sein des MEP, la cérémonie d’envoi qui aura lieu le 1er octobre prochain constitue une tradition dont la forme a évolué, en fonction des époques. Dans la chapelle du 128 rue du Bac, un immense tableau, intitulé « Le départ des missionnaires », signé de Charles de Coubertin, père du rénovateur des jeux olympiques de l’ère moderne, présente le rite du baisement des pieds. Si on n’en connaît pas la date d’origine exacte, du XVIIIème au milieu du XXème siècle, les partants recevaient de la part des fidèles un baiser sur les pieds pour incarner la parole biblique tirée du prophète Isaïe : Â« qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte la Bonne Nouvelle » (Isaïe, 52,7).« En 1946, se rappelle le P. Jean-Baptiste Itçaïna, prêtre MEP ordonné en 1950, les partants étaient au moins une quarantaine. La cérémonie avait lieu à la chapelle de la rue du Bac, les missionnaires montaient sur les premières marches de l’autel et les fidèles passaient leur baiser les pieds. Ensuite, il fallait se dire adieu ; c’était émouvant, les familles pleuraient. Beaucoup de missions auxquelles étaient destinées les missionnaires étaient occupées par les communistes, on se demandait ce qui allait leur arriver. »« Aux nouveaux missionnaires de trouver leur manière d’annoncer l’Evangile »Cette année, une messe sera célébrée à Saint-François-Xavier des Missions Etrangères. Au cours de cette célébration, les chants seront animés par le petit chÅ“ur des MEP, composé d’anciens volontaires. Depuis 15 ans, les MEP proposent à des jeunes de mettre leurs compétences professionnelles au service d’un projet de développement en Asie et dans l’océan Indien ; ils sont plus de 2000 à être partis dans ce cadre. Puis les partants et les fidèles se rendront dans les jardins de la Société, en procession, à la lueur de torches, pour vénérer les reliques des martyrs MEP. Ils iront ensuite à l’oratoire pour se voir remettre une croix. Â« On n’emporte avec nous que le Christ et l’Evangile », souligne le P. Reithinger.Cette cérémonie marque Â« le début d’une itinérance qui durera toute la vie », explique le P. Reithinger. Les sept prêtres rejoindront bientôt leur mission. Pour y apprendre la langue et en découvrir la culture, d’abord, pendant trois années. Ensuite, Â« les nouveaux missionnaires trouveront leur manière d’annoncer l’Evangile : dialogue inter-religieux, soutien aux plus pauvres, accueil des personnes marginalisées, … », précise l’actuel supérieur général de la Société.Les 16 et 23 septembre derniers, le jour de leur ordination diaconale, Will Conquer et Alexis Balmont ont intégré la Société des Missions Etrangères de Paris ; ils seront envoyés l’un au Cambodge, l’autre en Chine. A leur suite, quinze séminaristes se destinent à intégrer la Société, afin de servir l’Eglise en Asie et dans l’océan Indien. Et, cette année, six jeunes ont intégré le foyer vocationnel Saint Théophane Vénard (2) afin de discerner leur vocation. Autant de témoignages de la vitalité missionnaire de l’Eglise de France.(eda/pm) Eglises d'Asie (1) Vincent Chrétienne : du diocèse de Bordeaux ; Cyrille Delort : diocèse de Laval ; Dominique Demé : diocèse de Rennes ; David-Francesco Dintzner : diocèse de Meaux ; Guillaume Lepesqueux : diocèse de Saint-Dié ; Ludovic Mathiou : incardiné aux MEP ; Brice Testu : incardiné aux MEP(2) Du nom d’un martyr MEP au Vietnam au XIXème siècle  Mots Clés : Asie missions étrangères de Paris prêtres Ajouter un commentaire Service BibDoc U.
  •  
    "Le 1er octobre 2017, jour de la fête de sainte Thérèse de Lisieux, patronne des Missions, sept prêtres des Missions Étrangères de Paris seront envoyés en mission ad vitam. Ils rejoignent les quelque deux cents membres actuels de cette société missionnaire qui existe depuis 360 ans."
Veille & Documentation

EDM Janvier 2015 - « Le ying et le yang des vocations » - Diocèse de Coutance... - 0 views

  •  
    "« Le ying et le yang des vocations » La sagesse chinoise parle du ying et du yang, les faces cachée et visible des choses. Pour un Européen, le printemps commence avec l'apparition des feuilles. Nous reconnaissons le printemps à sa face visible, son côté yang. Pour un Chinois, le printemps commence avec sa face cachée, le ying, quand la sève monte secrètement dans l'arbre. Occidentaux, nous sommes prisonniers du yang. Nous appréhendons les choses par leur face visible. Nous les jugeons à leur résultat, l'arbre à ses fruits, et nous oublions leur face cachée. Il en est peut-être ainsi des vocations dans l'Eglise. Nous sommes impressionnés par ce qui est visible, la face yang. Ce qui paraît, c'est la « crise des vocations », le manque ressenti de prêtres ou de religieuses. Polarisés par le côté yang des vocations, nous oublions son côté ying. Nous ne voyons plus la face secrète des vocations, ce que l'appel de Dieu fait naître au cœur des hommes. J'en reçois la confidence : des enfants et des jeunes entendent aujourd'hui au fond d'eux- mêmes l'appel à servir l'Eglise dans une vocation de religieux, religieuse, prêtre ou missionnaire. Dans notre diocèse, je ne doute pas que certains se posent au fond d'eux-mêmes la question du don de leur vie à cause de l'amour de Dieu. La sève du printemps monte secrètement dans l'arbre. Mais, à force de ne voir que ce qui apparaît et ce qui nous inquiète, nous ne voyons pas ce qui est caché et qui devrait nous donner de l'élan. Il nous faut alors retrouver confiance dans la capacité de Dieu à appeler des hommes et des femmes dans le secret de leur vie. Croire en la face ying de l'appel. Et, plus encore, favoriser le passage du ying au yang, ce moment subtil où ce qui est caché vient à la lumière. Trop souvent, l'appel reste enfermé dans sa face cachée. Il ne parvient pas à s'extérioriser. La sève qui monte ne réussit pas à faire jaillir de l'arbre les feuilles nouvelles,
Veille & Documentation

Diocèse de Poitiers - Message des évêques de la Province de Poitiers aux prêt... - 0 views

  •  
    Datée du 10 avril 2017, jour de la messe chrismale, les cinq évêques de la Province ecclésiastique de Poitiers ont adressé une lettre aux prêtres de leurs diocèses, intitulée « Message des évêques de la Province de Poitiers aux prêtres de nos diocèses ». Partant du constat de « la baisse numérique, non seulement des prêtres, mais aussi des fidèles » ils se veulent « porteurs d'attentes (…) peinant d'une part à y répondre, et d'autre part à le faire de manière juste ». Dans une première partie, les évêques, solidaires de leurs prêtres, se qualifiant de "religieux de Dieu", invitent à se replacer devant « celui dans les mains duquel nous mettons et remettons sans cesse nos vies », citant le bienheureux Newman. Dans une deuxième partie, « percevant des aspirations nouvelles », ils abordent sans fard celles-ci : « la diversité des missions s'est peu à peu réduite (…) ne proposant guère d'« évolution de carrière » et veulent développer « un accompagnement plus personnel de chacun » des prêtres pour « permettre des ministères plus diversifiés (…) (et) donner les moyens de comprendre les chemins sur lesquels le monde est engagé » ; par ailleurs, au vu des « sociétés dans lesquelles les mobilités géographiques sont de plus en plus fréquentes » les évêques de la Province « s'engagent à encourager le travail transversal entre (les) diocèses ; pour soutenir la vie des prêtres marquée par une certaine solitude, ils « veulent proposer à des prêtres une expérience provinciale de fraternité missionnaire dans un ou plusieurs de (leurs) diocèses. Ce sera un signe donné d'une autre manière d'exercer le ministère ». Enfin les évêques de la Province donnent rendez-vous aux cinq conseils presbytéraux en octobre 2018 pour « revenir sur la réception de ce message et de nous inscrire dans une dynamique missionnaire
Veille & Documentation

IFOP - L'image du prêtre auprès des Français - 0 views

  •  
    La figure du prêtre, avec laquelle trois quarts des Français (76%) ont déjà été en contact au cours de leur vie, bénéficie aujourd'hui d'une image globalement positive, bien que fragile sur certains points. Ainsi, 76% des Français les considèrent comme disponibles, près de deux sur trois les jugent dignes de confiance (68%) et ouverts (65%), quand une personne deux voit également en eux une sorte de guide, de repère (51%). Si seulement 32% des personnes interrogées estiment que les prêtres sont autoritaires, près du double les renvoient à leur devoir de « gardiens du temple » et les considèrent comme « moralisateurs » (65%). Parallèlement, si les Français reconnaissent l'utilité des prêtes à la transmission des valeurs (62%), à la quête de sens (58%) et à la cohésion sociale (55%), la plupart considère dans le même temps que les prêtes sont éloignés des réalités - une perception partagée par 70% des sans-religion, un public beaucoup plus défiant à l'égard de l'Eglise et de ses représentants. On observe aussi une évolution des traits d'image des prêtres dans le temps, qui traduit une forme de désacralisation des prélats : en effet, de moins en moins de Français les considèrent comme « nécessaires à la société » (56%, -15 points depuis 1993) ou « témoins de Dieu sur la terre » (-12 points depuis 1996). Tout en demeurant des hommes d'écoute (83%) et proches des autres hommes (71%), les prêtres sont de plus en plus perçus comme des personnes heureuses et épanouies : 50% des Français les voient ainsi, soit 11 points de plus qu'en 1993). Enfin, interrogés sur l'impact des affaires de pédophilie dans l'Eglise, deux tiers des Français (65%) affirment que celles-ci ont affecté l'image qu'ils avaient des prêtres, ce taux étant relativement stable en fonction de la pratique religieuse, excepté chez les catholiques pratiquants, où seuls 42% disent avoir été affectés par ces ré
Veille & Documentation

Les cinq évêques de la Province ecclésiastique de Poitiers veulent une nouvel... - 0 views

  •  
    "Datée du 10 avril 2017, jour de la messe chrismale, les cinq évêques de la Province ecclésiastique de Poitiers ont adressé une lettre aux prêtres de leurs diocèses, intitulée « Message des évêques de la Province de Poitiers aux prêtres de nos diocèses ». Partant du constat de « la baisse numérique, non seulement des prêtres, mais aussi des fidèles » ils se veulent « porteurs d'attentes (…) peinant d'une part à y répondre, et d'autre part à le faire de manière juste ». Dans une première partie, les évêques, solidaires de leurs prêtres, se qualifiant de "religieux de Dieu", invitent à se replacer devant « celui dans les mains duquel nous mettons et remettons sans cesse nos vies », citant le bienheureux Newman. Dans une deuxième partie, « percevant des aspirations nouvelles », ils abordent sans fard celles-ci : « la diversité des missions s'est peu à peu réduite (…) ne proposant guère d'« évolution de carrière » et veulent développer « un accompagnement plus personnel de chacun » des prêtres pour « permettre des ministères plus diversifiés (…) (et) donner les moyens de comprendre les chemins sur lesquels le monde est engagé » ; par ailleurs, au vu des « sociétés dans lesquelles les mobilités géographiques sont de plus en plus fréquentes » les évêques de la Province « s'engagent à encourager le travail transversal entre (les) diocèses ; pour soutenir la vie des prêtres marquée par une certaine solitude, ils « veulent proposer à des prêtres une expérience provinciale de fraternité missionnaire dans un ou plusieurs de (leurs) diocèses. Ce sera un signe donné d'une autre manière d'exercer le ministère ». Enfin les évêques de la Province donnent rendez-vous aux cinq conseils presbytéraux en octobre 2018 pour « revenir sur la réception de ce message et de nous inscrire dans une dynamique missionnaire »."
Veille & Documentation

Nantes - Rénovation du séminaire Saint-Jean et renouveau dans la formation - ... - 0 views

  •  
    "Samedi 26 novembre, le Séminaire interdiocésain Saint-Jean, accueillait son Excellence Mgr Celestino Migliore, Nonce apostolique en France. Les évêques des Pays-de-la-Loire ainsi que quelques évêques voisins et émérites ont découvert avec lui et inauguré les travaux qui ont entièrement rénové le bâtiment et « permis d'inscrire, dans les murs, la réforme de la formation des séminaristes » a introduit le père Bourget, recteur du séminaire. Le séminaire Saint-Jean, à la faveur d'une rénovation nécessaire des locaux, est passé d'un modèle « grand internat » à un fonctionnement plus familial. Le bâtiment comprend à présent sept fraternités : des appartements qui accueillent cinq ou six séminaristes, en mêlant les années de formation et les diocèses d'origine. Chacun des 7 logements ou « fraternités » est composé d'une cuisine et d'une vaste pièce de vie, d'un espace de coworking, d'une buanderie, et de chambres individuelles mais pas trop grandes pour inciter les séminaristes à partager l'espace commun. Le séminaire de Lyon a déjà réalisé un changement de cet ordre. A Paris, le séminaire est composé de plusieurs maisonnées en paroisses. A Nantes, la dynamique de la grande communauté est conservée pour les offices, les repas et les cours. La « fraternité » prend le relai et favorise une vie ensemble avec les joies et les exigences que cela impose. Chacun prend sa part dans la vie quotidienne : courses, préparation des repas, ménage… L'année se déroule sous le regard attentif des « frères ». Cela fait tout-à-fait écho à la nouvelle ratio* qui met vraiment en valeur l'aspect humain de la formation des futurs prêtres avec quatre niveaux de développement simultanés : humain, intellectuel, pastoral et spirituel. On ne parle plus de cycles de formation mais d'étapes de maturation. Elles se déclinent ainsi : propédeutique, disciple missionnaire, configuration au Christ (pasteur,
Veille & Documentation

La vie de l'Église et la société d'aujourd'hui | La-Croix.com - Église en France - 0 views

  •  
    "Dans son numéro daté de septembre 2015, la revue Spiritus a publié un dossier intitulé « Peule de Dieu, lumière du monde ». Mgr Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers (France), y a contribué par un article sur la vie de l'Église et la société d'aujourd'hui. Mgr Rouet part de l'analyse de deux tendances, qui selon lui, concernent la société et l'Église : la peur du manque et l'émiettement de la sécularisation. « Notre époque a peur de manquer parce que l'abondance est devenue la norme », explique-t-il. Dans la société comme dans l'Église règne la loi du nombre. Dans la société, par exemple, « classements et comparaisons hiérarchisent les lycées et les hôpitaux, les restaurants et les plages ». Dans l'Église, devant la baisse du nombre de prêtres, de vocations, de pratiquants, « la fatalité du chiffre tend à s'imposer ». Pourtant, fait-il remarquer, l'histoire a connu de pareilles situations. Très souvent, déplore-t-il, les calculs sont faits à partir de la seule image encore prépondérante du curé alors qu'on ignore le ministère des diacres et des laïcs. Mgr Rouet voit plusieurs conséquences à cette situation : la taille des paroisses s'agrandit alors même que paradoxalement le pouvoir curial se dilue, « on sacralise à nouveau le statut du prêtre ». Il invite l'Église à abdiquer des rêves de grandeur qu'elle a pu avoir, à accepter de n'être que le levain dans la pâte et à faire de la mission la première urgence. Face à la sécularisation et ses conséquences, ajoute-t-il, l'Église peine à trouver des propositions adaptées aux questions que lui renvoie la société. « À l'heure où l'on centralise, l'Église devrait décentraliser afin de se retrouver au coude-à-coude avec les hommes », c'est-à-dire, à se penser non pas à partir du nombre de curés mais à partir des baptisés. Il suggère de passer, d'une collégialité affective à une collÃ
Veille & Documentation

Prêtres pédophiles : vers des procédures pour établir les responsabilités des... - 0 views

  •  
    "RTL.fr nous montre dans son article du mercredi 15 avril 2015 que le Vatican va mettre en place des procédures établissant les responsabilités des évêques qui ont couvert des prêtres pédophiles. Le Saint-Siège va mettre en place des procédures juridiques établissant les responsabilités des évêques et des supérieurs coupables d'avoir couvert ou omis de sanctionner des religieux, notamment des prêtres, ayant commis des actes de pédophilie, a annoncé mercredi le porte-parole du Vatican. Ce thème brûlant de la responsabilité a été discuté, en présence du pape François, par le "C9", le groupe de cardinaux qui est chargé de le conseiller et qui s'est réuni de lundi à mercredi. Les associations d'anciennes victimes accusent l'Église, le Vatican et le pape de refuser de poursuivre des responsables hiérarchiques qui ont défendu des religieux ou fermé les yeux sur des actes de pédophilie, mutant parfois des prêtres coupables dans d'autres fonctions. Le C9 a reconnu que les règles "n'étaient pas assez clarifiées pour affronter ce type de problèmes" et a demandé que "des voies soient explorées pour procéder sur le plan juridique face aux abus de pouvoir et aux omissions d'évêques ou de supérieurs d'ordres religieux", a expliqué le père Federico Lombardi au cours d'une conférence de presse."
Veille & Documentation

CORREF - Annulation de l'AG de la Corref : lettre de Sr Véronique Margron, pr... - 0 views

  •  
    "Chers amis, « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. (...) La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire » (GS, 1 ). C'est bien de cela dont il est question aujourd'hui encore, pour nous tous religieuses et religieux en France, partager les angoisses, spécialement de ceux qui peinent le plus et tenter de soutenir les espoirs de tous, espoirs bien craintifs en ces mois. Non seulement nous ébranlent la pandémie et ses conséquences lourdes pour les personnes, pour le pays, pour les libertés, mais nous déchirent aussi les actes iniques de fanatiques qui tuent des femmes et des hommes de culture, de transmission, de paix, de prière. L'attentat de Conflans et ce jour celui de Nice nous meurtrissent au plus profond de notre âme, nous obligeant à aller chercher loin en nous la force du recueillement indispensable, et de la supplication continue pour envers et contre tout demeurer des artisans de paix et de fraternité."
Veille & Documentation

Le pape François aux supérieures générales : "La femme consacrée est une icôn... - 0 views

  •  
    "L'Union internationale des Supérieures générales (UISG) tenait son Assemblée plénière bisannuelle du 9 au 13 mai 2016 à Rome (Italie). Les participantes à cette assemblée ont été reçues en audience par le pape François, le 12 mai dans la Salle Paul VI. Au cours de la rencontre, le pape a répondu à leurs questions. Interrogé sur l'exclusion des femmes du processus de décision dans l'Église, le pape a précisé que si elles n'en sont pas exclues, le taux de participation des femmes aux prises de décision dans l'Église reste faible. Pourtant, « l'ordination n'est pas nécessaire » dans les processus de prises de décision, a-t-il insisté. Puis, il a ajouté que ce n'est pas tant l'exécution des décisions que leur élaboration qui compte. Il a donc plaidé pour une complémentarité entre hommes et femmes dans les processus de prise de décisions. Il a aussi souligné que si les femmes ont la possibilité de prêcher pendant une liturgie de la Parole, elles ne peuvent pas encore le faire pendant les célébrations eucharistiques, car seul le sacrement de l'ordre peut le permettre. À propos de la prédication des femmes, le pape a mis ses interlocuteurs en garde contre la tentation du féminisme et du cléricalisme, des tentations qui, selon lui, réduiraient « l'importance des femmes ». Sur la question l'accession des femmes consacrées au diaconat permanent, il a accueilli favorablement la proposition de « constituer une commission officielle qui puisse (l') étudier ». Louant le génie féminin, le pape a insisté pour que la voix des femmes soit entendue dans l'Église. Il s'est également montré ouvert sur des propositions d'amendement dans le Droit canonique pour favoriser l'engagement de jeunes dans la vie consacrée ou dans le mariage. Il a encouragé les supérieures générales à poursuivre leur mission dans l'Église malgré les défis qu'elles peuvent rencontrer."
Veille & Documentation

"Nous sommes des ministres de la miséricorde", souligne le cardinal Vingt-Tro... - 0 views

  •  
    "Le 25 juin 2016, ont été célébrées en la cathédrale Notre-Dame les ordinations de 11 nouveaux prêtres pour le diocèse de Paris. Dans son homélie, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a tout d'abord précisé « qu'être ordonné prêtre au cœur de l'année jubilaire de la miséricorde est une grâce particulière ». « Votre ordination est un signe éclatant de la miséricorde du Seigneur », a-t-il affirmé. Pour l'archevêque de Paris, « ce signe définit, selon le commandement de Jésus lui-même, le contenu de notre ministère sacerdotal : nous sommes des ministres de la miséricorde ». Et, « c'est peu de dire » que notre monde en a besoin, a-t-il soutenu. Pour le cardinal André Vingt-Trois, ce qui peut changer le monde, « ce n'est pas la profusion des lois et le nombre des accusateurs » mais bien « l'offrande que nous faisons de notre vie dans l'offrande du Christ ». Et, a-t-il poursuivi, ce qui peut changer le cœur des hommes, « ce n'est pas d'accuser son voisin », mais « qu'à la lumière de l'amour qui pardonne, chacun reconnaisse la part d'ombre qui est en lui et entre dans un chemin de conversion ». Au cours de son homélie, l'archevêque de Paris a également souligné qu'il était nécessaire de mieux « mesurer le rôle irremplaçable du prêtre dans la mission de l'Église ». « Nous devons mieux comprendre le service que les prêtres rendent à l'humanité », a-t-il insisté. « Nous devons désirer que de nombreux hommes répondent à l'appel du Christ », et nous devons « prier pour soutenir leur réponse »."
Veille & Documentation

Message du Saint-Père à l'Évêque d'Avila (Espagne) à l'occasion de l'ouvertur... - 0 views

  •  
    "Ce chemin, nous ne pouvons pas le parcourir seuls, mais ensemble. Pour la sainte réformatrice, le sentier de la prière passe par la voie de la fraternité au sein de l'Eglise mère. Ce fut sa réponse providentielle née de l'inspiration divine et de son intuition féminine, aux problèmes de l'Eglise et de la société de son temps: fonder de petites communautés de femmes qui, à l'imitation du «collège apostolique», suivent le Christ en vivant de façon simple l'Evangile et en soutenant toute l'Eglise par une vie faite prière. C'est pour cela «sœurs» qu'elle nous a «réunies ici» (Chemin 8, 1) et ce fut la promesse: «lui, Jésus Christ, serait au milieu de nous» (Vie 32, 11). Quelle belle définition de la fraternité de l'Eglise: marcher ensemble avec le Christ comme des frères! A cette fin, Thérèse de Jésus ne nous recommande pas de nombreuses choses, mais seulement trois: s'aimer beaucoup les uns les autres, se détacher de tout et une véritable humilité, qui «bien que je la cite en dernier, est le principal et embrasse toutes les vertus» (Chemin 4, 4). Comme je voudrais, en ces temps, des communautés chrétiennes plus fraternelles où l'on suive ce chemin: procéder dans la vérité de l'humilité qui nous libère de nous-mêmes pour aimer davantage et mieux les autres, surtout les plus pauvres! Il n'y a rien de plus beau que de vivre et mourir en tant que fils de cette Eglise mère!"
Veille & Documentation

La Civilta Cattolica - Visages anciens et nouveaux de la question des vocations - 0 views

  •  
    "Le caractère maintenant clairement mondial et éclaté de la réalité catholique fait que les situations concernant les vocations au célibat consacré (diocésaines ou religieuses) sont très différentes. L'Asie et l'Afrique ont une croissance lente mais régulière tandis que les vocations ne cessent de diminuer dans l'hémisphère nord et, de façon presque analogue, en Amérique latine. Les évêques écrivent des lettres tout comme les supérieurs d'ordre religieux afin de sensibiliser davantage à la question[1]. Partout ou presque, on parle de consacrer davantage de moyens à la promotion des vocations. Mais le problème est-il vraiment un problème de communication ? Nous essaierons de donner quelques éléments de réponse, mûs par la conviction que la situation demande une analyse fouillée des réalités sociales et ecclésiales. Nous le ferons en prêtant une attention particulière au cas de la Compagnie de Jésus. Elle n'est sans doute pas, après tout, un mauvais exemple, étant présente presque partout dans le monde et étant le principal ordre religieux masculin catholique[2]. Cela dit, c'est aussi l'ordre qui a connu la plus forte diminution depuis 1965, les jésuites passant de 36 038 à cette date (le nombre le plus élevé de leur histoire) à 14 893 en 2020. D'autres communautés sont en meilleure santé vocationnelle. Les carmes déchaux comptent le même nombre de religieux en 2019 qu'en 1965, soit 4 000. L'Église catholique dépend considérablement pour sa vie ordinaire de ses ministres ordonnés et aussi de ses religieux et religieuses qui, durant les derniers siècles, ont si fortement contribué à l'essor de la mission et des œuvres catholiques dans le monde. Comment comprendre le déclin des vocations, au moins dans les terres d'ancienne tradition catholique ? Il me semble qu'il faut prendre en compte un ensemble de facteurs, tant ecclésiologiques que sociologiques."
Veille & Documentation

La vie consacrée de deux religieuses - 12/03/2015 - La Nouvelle République De... - 0 views

  •  
    "Dans le cadre de l'année de la Vie consacrée, inaugurée le 30 novembre 2014 par le pape François,, la paroisse Sainte-Marie-en-Plaine et Marais a proposé une rencontre témoignage avec deux religieuses de Benet, sœur Marcelle et sœur Hélène. Pour témoigner de leur vocation, du charisme de leur congrégation et du quotidien de leur vie, elles sont venues simplement parler de leur vie consacrée, de leur parcours dans leur vie religieuse, de leur vécu à Benet. Plusieurs points caractérisent la vie et la mission de la communauté. « Nous sommes une communauté de présence au milieu d'un peuple, en relation avec des personnes âgées en maison de retraite ou dans le quartier avec des personnes rencontrées dans les différents mouvements de l'église. Nous vieillissons au milieu des gens que nous côtoyons. Comme eux, nous avons à nous entraider pour tenir le plus longtemps possible et pour cela, à faire appel à des services sociaux. Et c'est ainsi que nous vivons notre mission d'Oblates », confient sœurs Marcelle et Hélène. Elles ont également abordé les vœux d'obéissance, de pauvreté et de chasteté avant de conclure : « Ils sont souvent vus comme un renoncement… nous les voyons plutôt comme une offrande au Christ qui nous a appelées à tout quitter pour le suivre. Offrande à renouveler tous les jours selon l'Esprit de Sainte-Thérèse qui nous a tracé le chemin par sa petite voie d'enfance. Cette rencontre, en cette année de vie consacrée a été pour nous une occasion offerte par la paroisse, de partager ce qui nous fait vivre. »"
Veille & Documentation

Pamiers - À mes frères prêtres du diocèse, le Jeudi-Saint - 0 views

  •  
    " Le sacerdoce ministériel, notre sacerdoce, est né au cours du dernier repas de Jésus avec ses disciples. Il s'ancre dans le récit de la Cène, débutant par le signe du lavement des pieds. Les paroles que Jésus prononce à ce moment là, se terminent ainsi : « Afin que vous fassiez, vous aussi comme j'ai fait pour vous » (Jn 13, 15). Jésus, Fils de Dieu, ne regarde pas ses apôtres du haut vers le bas, comme dans le Psaume 13ème, « Des cieux, le Seigneur se penche vers les fils d'Adam pour voir s'il en est un de sensé, un qui cherche Dieu. » La démarche est ici inversée. Jésus est à la place inférieure. Il regarde du bas vers le haut. C'est la dynamique de l'abaissement, de la Kénose, celle du chapitre seconde de l'hymne aux Philippiens. « Il s'est abaissé lui-même, devenant obéissant jusqu'à la mort et la mort sur la croix. » Notre sacerdoce ministériel est d'abord un mystère de dépouillement, d'abaissement, de service (au sens de celui de l'esclave). Comment avons-nous pu, collectivement, glisser vers une culture imprégnée de logique mondaine, dans laquelle nous disions de quelqu'un qui recevait le sacrement de l'Ordre : « Il a été élevé à  la dignité sacerdotale » ? Il serait beau que nous puissions imprimer des faire-part d'ordination sur lesquels serait écrit : « Untel… sera abaissé à l'état sacerdotal. » Que de drames et de dérives personnelles et ecclésiales avons nous connus, parce que nous avions perdu le fil avec le chemin ouvert par le Christ pour ses ministres ! Qu'il serait beau et prophétique, que l'Église du Christ engage la société à s'inspirer d'une telle conception de l'exercice des responsabilités, au service du bien de tous et de chacun. Cela supposerait qu'elle s'y soit engagée elle-même, résolument, à frais nouveaux. Et cela dépend au fond de chacun d'entre nous."
Veille & Documentation

FAIT-RELIGIEUX | Le pape veut poursuivre la réforme des Légionnaires du Chris... - 0 views

  •  
    "D'après le pape François, la réforme de l'ordre religieux très controversé des Légionnaires du Christ, entaché par les révélations sur le pédophilie de son fondateur, devra se poursuivre jusqu'en début d'année prochaine. Dans une lettre rendue publique mercredi 26 juin, le souverain pontife a confirmé l'ordonnance qui convoque début 2014 une assemblée générale chargée d'élire un nouveau dirigeant et de lancer des réformes. En 2010, Benoît XVI, alors encore en fonction, avait repris le contrôle de l'ordre religieux mexicain. L'année précédente, une enquête avait révélé que son fondateur, le père Marcial Maciel Degollado, mort en 2008, avait agressé sexuellement des séminaristes et deux des trois fils qu'il avait eus avec deux femmes. Ce scandale avait fortement endommagé l'image de l'Église, car les Légionnaires du Christ étaient souvent cités en exemple par Jean-Paul II pour son orthodoxie et sa capacité à susciter des dons et des vocations parmi les fidèles. Benoît XVI avait annoncé une réforme générale de l'ordre et nommé un délégué pontifical, le cardinal Velasio De Paolis, pour superviser le processus. Mais beaucoup de prêtres ont quitté l'ordre, déçus par la gestion de De Paolis. De plus, de nombreux prélats qui avaient couvert les agissements de Marcial Maciel sont toujours en poste. Le pape François a donc annoncé le maintien de son délégué pontifical jusqu'au chapitre général de 2014, lorsque la réforme de la branche laïque de l'ordre, le Regnum Christi, sera achevée."
Veille & Documentation

Peu de prêtres célibataires? Alors place aux les prêtres mariés - 0 views

  •  
    " Le pape François a reçu en audience, il y a quelques jours, le cardinal brésilien Claudio Hummes, accompagné de l'archevêque de Natal, Jaime Vieira Rocha. Hummes, qui a 82 ans, a été archevêque de São Paulo et préfet de la congrégation vaticane pour le clergé. Aujourd'hui il est président de la commission pour l'Amazonie au sein de la conférence des évêques du Brésil mais également du Réseau Pan-Amazonien qui réunit 25 cardinaux et évêques des pays voisins, ainsi que des représentants indigènes de diverses ethnies locales. C'est en cette qualité qu'il soutient, entre autres, la proposition de faire face à la pénurie de prêtres célibataires dans des zones immenses telles que l'Amazonie en conférant aussi le sacrement de l'ordination à des "viri probati" - c'est-à-dire à des hommes d'une vertu éprouvée - mariés. L'annonce de l'audience des prélats brésiliens a donné à penser que le pape François avait précisément discuté avec Hummes de cette question et en particulier d'un synode "ad hoc" réunissant les 38 diocèses d'Amazonie, qui est effectivement à un stade avancé de préparation. Et ce n'est pas tout. Une rumeur a repris de la vigueur, celle selon laquelle Jorge Mario Bergoglio voudrait justement confier au prochain synode mondial des évêques, prévu pour 2018, la question des ministères ordonnés, évêques, prêtres, diacres, y compris l'ordination d'hommes mariés. Cette hypothèse avait déjà été envisagée au lendemain du double synode consacré à la famille :"
Veille & Documentation

Du déni au défi | DICI - 0 views

  •  
    "Cette année il n'y a eu que 68 ordinations de prêtres diocésains pour toute la France, auxquelles s'ajoutent 52 ordinations de religieux, soit un total de 120 nouveaux prêtres. Et, selon les projections, il n'y aura plus que 6.000 prêtres en France dans 5 ans, contre 15.000 aujourd'hui, car 10.000 d'entre eux ont plus de 65 ans, et 7.000 plus de 75 ans. Comment ces 6.000 prêtres pourront-ils encore desservir les paroisses ? Le recteur de la grande mosquée de Paris a des idées sur une nouvelle affectation des lieux de culte en France (Europe 1, 15/06/15), et Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, qui « préfère que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants » (Le Figaro, 15/06/15), saura lui passer les clefs. Devant ce déclin inexorable des ordinations, des commissions de spécialistes proposent des explications sociologiques, des colloques entre experts suggèrent des interprétations psychologiques, alors que la conclusion est chaque jour plus démographiquement évidente : les nouveaux prêtres ne suffisent pas à remplacer les prêtres décédés. Face à cette chute vertigineuse, un évêque demandait, il y a quelques années, qu'on laisse « faire l'expérience de la Tradition ». Mais au nom d'un a priori idéologique, on a repoussé sa demande : le Concile n'est pas négociable, la réforme postconciliaire est irréversible, les chiffres qui lui donnent tort doivent être « lefebvristes », et il convient de les traiter comme tels, par le dédain… Tel est le déni de la réalité. Or les faits sont toujours là, et l'expérience de la Tradition peut encore être faite. Mais pour cela il faudrait refuser énergiquement que notre destin soit dans ce déclin. Et il faudrait vouloir se servir des trésors qu'offre la Tradition bimillénaire… Tel est le défi !"
Veille & Documentation

Rennes - Lettre du Pape pour les 350 ans du séminaire saint-Yves - 0 views

  •  
    Le pape François a écrit une belle lettre aux séminaristes pour les 350 ans du séminaire Saint-Yves de Rennes. Elle a été dévoilée par Mgr Pierre d'Ornellas à l'ouverture de la messe de l'anniversaire, le 8 mars 2020 à la cathédrale de Rennes. Le pape François « rends grâce à Dieu pour les 350 ans de la fondation du Séminaire de Rennes par S. Jean Eudes, prêtre saisi par l'Amour du Cœur du Christ et inlassable missionnaire de cet Amour dans les périphéries de son époque. » Le pape donne ensuite trois conseils aux séminaristes : « brûler avant tout d'un amour ardent pour Jésus. » Il ajoute « Le peuple de Dieu, avec son flair spirituel, perçoit vite si son pasteur aime vraiment Jésus » et souligne « le don précieux du célibat pour le Royaume. » « le Christ a choisi miséricordieusement comme apôtres des hommes pauvres, limités et pécheurs. » « À notre époque de surexposition médiatique, il est indispensable d'apprendre à vivre, à réfléchir, à agir sous le regard de Dieu, en formant soigneusement sa conscience » « Mes amis, que ces années de formation vous permettent aussi de faire sérieusement et humblement le point sur votre humanité, avec ses richesses et ses dons, mais aussi ses défauts, ses limites et ses blessures héritées de votre passé relationnel. N'ayez pas peur ! » « la priorité donnée à la prière et à l'annonce de la Parole. » « Le temps de la formation initiale vous prépare à être des disciples-missionnaires en toutes circonstances et vous permet déjà de vivre ensemble des moments forts de la mission. Que S. Jean Eudes vous donne son zèle, lui qui a parcouru l'Ouest de la France pour ouvrir les cœurs à la joie de l'Évangile. »
1 - 20 of 7759 Next › Last »
Showing 20 items per page