Dès 1999, la Suède a contourné l’impossibilité d’interdire les amalgames dentaires en les déremboursant. Aujourd’hui, la Norvège demande à ce que la stratégie européenne s’intéresse enfin aux amalgames, qui constituent l’utilisation la plus importante de mercure dans les produits non soumis à restriction au sein de l’Europe. Bien que le groupe d’experts chargé de réfléchir à la révision de la stratégie communautaire sur le mercure préconise l’arrêt des amalgames en Europe, la France est le seul pays qui s’y est officiellement opposé.
Le mercure dentaire, un neurotoxique qui empoisonne les Français - Santé publ... - 0 views
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« On assiste à un lobbying féroce de la profession dentaire sous l’égide de la Fédération dentaire internationale, très présent à l’OMS », souligne la scientifique Marie Grosman. Elle a encore pu le constater lors de la 3e session de négociation d’un traité sur le mercure, du 31 octobre au 4 novembre 2011, sous l’égide des Nations unies. Elle était présente au titre de vice-présidente pour l’Europe de l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure. À cette occasion, les représentants de la région Afrique ont réitéré leur refus de devenir « la poubelle des pays riches ». « L’Afrique réclame la fin de l’usage du mercure dentaire dans les 3 à 5 ans qui suivent la signature du traité, soit entre 2016 et 2018 », rapporte Marie Grosman. Une position ferme suivie par la région Asie-Pacifique et le Grolac (Amérique latine) pendant que les États-Unis et l’Australie demandent la disparition programmée des amalgames.
CADTM - Islande : NON et encore NON ! - 0 views
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Le 9 avril 2011, les Islandais ont refusé, à près de 60%, de payer pour assumer les erreurs de ceux qui ont conduit leur pays dans l’abîme. Ils ont une nouvelle fois refusé par référendum l’accord Icesave, qui prévoit que l’État indemnise les centaines de milliers d’épargnants britanniques et néerlandais ayant perdu de l’argent lors de la faillite de cette banque en ligne en 2008. Ils ont donc confirmé le premier « non » prononcé en mars 2010,
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Le jour même du déclenchement de la crise, le FMI envoie une mission sur l’île. Le 24 octobre 2008, il fait son retour en Europe de l’Ouest avec un accord de prêt de 2,1 milliards de dollars (ratifié le 19 novembre), faisant de l’Islande le premier pays occidental à recourir à une telle aide depuis un quart de siècle. Le financement s’étalera sur deux ans, avec un versement immédiat de 830 millions de dollars. Huit autres tranches de 160 millions de dollars suivront. Le prêt sera remboursé par les Islandais entre 2012 et 2015. Le chef de la mission du FMI précise que l’Islande devra trouver quatre milliards supplémentaires : « Pour la période de deux ans, le paquet d’aides est d’environ six milliards de dollars dont quatre milliards provenant d’autres pays ». Les pays du Nord de l’Europe (la Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark avec 2,5 milliards de dollars) et la Pologne complètent cette somme.
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Comme toujours avec le FMI, en contrepartie, l’Islande s’engage à appliquer un « programme de redressement » de son économie, par des mesures immédiates, à court et moyen terme. Ce programme très contraignant implique des efforts significatifs de réduction des dépenses, autrement dit une cure d’austérité. Le geste le plus humiliant pour les Islandais est, dès le début de la crise, le gel des avoirs des banques islandaises par le Royaume-Uni dans le cadre juridique d’une « loi anti-terroriste », mettant l’Islande dans la liste des pays « terroristes » pour Londres. Le pays sera retiré de cette liste le 15 juin 2009.
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L'Europe menace d'interdire les suppléments nutritionnels - 0 views
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Une législation qui devrait sévèrement limiter le droit d’un consommateur de choisir et d’utiliser des suppléments nutritionnels est actuellement à l’étude en Europe. Cette réglementation restrictive est une première étape importante vers l’adoption de normes mondiales pour la réglementation des suppléments nutritionnels. De même, la Commission du Codex Alimentarius des Nations Unies travaille dans ce sens.
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Les Etats-Unis, étant membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (World Trade Organisation), pourraient être contraints d’harmoniser leur législation sur les vitamines avec ces nouvelles normes internationales hautement restrictives.
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Les 13 principales vitamines sont autorisées, mais la Directive exclut la plupart des formes biodisponibles de complexes de vitamine. Ainsi, elle bannit tout minéral chélaté ou composant minéral organique comme la sélénométhionine. De plus, elle n’autorisera que les alpha-tocophérols de la vitamine E mais exclura l’éventail complet des tocophérols tels qu’on les trouve dans la nature (y compris le gamma-tocophérol) et qui sont des antioxydants beaucoup plus efficaces que le seul alpha-tocophérol. La recherche a prouvé que de nombreux minéraux et vitamines ont une bien meilleure biodisponibilité lorsqu’ils sont dans les formes que l’on trouve dans la nature. Tant que la Directive actuelle n’aura pas été annulée, beaucoup de produits seront bannis, et les fabricants de suppléments seront contraints de cesser la vente de certains produits spécifiques ou d’en reformuler certains pourtant scientifiquement équilibrés.
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