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Jon Snow

Fukushima : tour de l'actualité - Le blog de Fukushima - 0 views

  • Le problème de l’accumulation de l’eau hautement contaminée sur le site reste entier. Il y aurait actuellement 175 000 tonnes d’eau radioactive stockée sur le site, essentiellement dans les sous-sols. Tepco a constaté que le pompage de l’eau des sous-sols était inefficace car ils sont situés sous le niveau de la nappe phréatique, dans la roche sédimentaire aquifère. Dès que le niveau baisse, l’eau arrive de nouveau par le jeu des fissures. La centrale est devenue un puits infernal, car l’eau arrive en permanence : 200 à 500 tonnes par jour selon Tepco. C’est le tonneau des Danaïdes inversé. Les hommes sont désormais condamnés à vider un trou qui se remplit. Mais l’eau qu’on en retire est mortelle. Tepco ne sait plus quoi en faire, au point de l’éliminer en arrosant du bois pour éviter un improbable incendie… (lien).
  • D’après les principes des nucléophiles, pour réduire la radioactivité, il faut la diluer. Alors après que Tepco ait généreusement dilué dans le Pacifique la radioactivité de l’eau polluée provenant de la centrale (et ce n’est pas fini, la côte est du Japon continue d’être polluée par la centrale : lien), le gouvernement la dilue maintenant dans l’environnement : comme on ne sait plus quoi faire des déchets radioactifs (terre : 29 millions de mètres cube ; cendres ; boues), on va les répandre partout dans le Japon : l'Agence forestière autorise dorénavant les municipalités à enterrer dans les forêts domaniales les sols radioactifs provenant des zones contaminées (lien). Le Japon est donc condamné par son propre gouvernement à voir la radioactivité ambiante augmenter avec le temps, avec à la clé de nombreuses décharges de déchets radioactifs. Inodores. Invisibles. Incontrôlables à long terme… et avec quels effets sur la santé ?
  • Malgré tout, la pression populaire ne faiblit pas. Les Japonais sont majoritairement opposés à la poursuite de l’utilisation de l’énergie nucléaire et ils le font savoir par des jeûnes, des manifestations et des occupations symboliques. La manifestation du 19 septembre, rassemblant 60 000 personnes à Tokyo, a été la plus démonstrative dans ce pays où traditionnellement, on n’a pas l’habitude de sortir dans la rue.
Jon Snow

L'iboga, une racine aux pouvoirs hallucinants - 0 views

  • Charles Kaplan, ancien directeur de l'Institut de recherche sur les addictions, à Rotterdam, les relie à l'aspect psychiatrique : "Il y a un effet psychosocial. Ces effets sont très proches de ce que les psychanalystes appellent l''abréaction'. Ils apportent à la surface les souvenirs perdus et les expériences chargées d'émotions liées aux processus d'addiction qui peuvent être travaillés avec des thérapeutes." Deborah Mash explique que l'ibogaïne est "une molécule psychoactive, mais pas un hallucinogène comme le LSD. Elle met en état de rêve éveillé pendant trente-six heures et, durant cet état de conscience altérée, le patient revit des expériences de son enfance et découvre les racines de son addiction". "C'est comme faire dix ans de psychanalyse en trois jours", déclarait souvent Howard Lotsof.
  • Pour Atome Ribenga, tradipraticien gabonais, la notion d'"hallucinogène se réfère à des visions ou auditions de choses totalement irréelles, alors que ces visions sont révélatrices de réalités, fussent-elles symboliques, pour celui qui les vit dans l'initiation". Les patients sont invités à verbaliser ensuite leur expérience pour un accompagnement thérapeutique. "Après six mois de bien-être, j'ai fait une dépression car, en réalité, l'iboga te soigne et te donne la chance de te dire : 'OK, tu peux te remettre dans la vie si tu le veux'", confie Roberto. Selon la littérature scientifique et sociologique sur l'iboga, les rechutes surviennent souvent six mois après le traitement, à la suite d'un manque de suivi thérapeutique ou en raison d'un environnement social défavorable – la fréquentation du milieu de l'addiction suscitant de nouvelles tentations.
  • "La plupart des compagnies pharmaceutiques ne veulent rien avoir à faire avec l'ibogaïne, ni avec les traitements contre la dépendance en général. La plupart des entreprises croient, à tort, qu'elles ne peuvent pas gagner beaucoup d'argent dans le traitement de la toxicomanie. De plus, elles pensent que cela pourrait entraîner une mauvaise image pour elles, parce que les gens stigmatisent la dépendance et pensent qu'elle ne mérite pas d'être traitée comme les autres maladies", soutient Stanley Glick.
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  • Intéressés par les observations scientifiques et empiriques, d'autres gouvernements ont lancé des programmes de recherche ou autorisé des centres de soins à l'ibogaïne. En Israël et en Inde, des essais cliniques sont menés avec l'accord des ministères de la santé ; au Brésil, au Mexique, au Panama et dans les Caraïbes, des centres de soins officiels ont été mis en place ; en Slovénie, un centre de recherche pluridisciplinaire mène des travaux depuis 2005 et, depuis 2009, la Nouvelle-Zélande autorise la prescription médicale de l'ibogaïne.
  • Au Gabon, après être longtemps resté dans le secret des initiés, l'iboga a été décrétée "patrimoine national et réserve stratégique" en 2000. Pour Bernadette Rebienot, présidente de l'Union des tradipraticiens de la santé au Gabon, "le traitement à l'ibogaïne enlève la partie initiatique de l'iboga, on n'est donc pas vraiment à la source. En Occident, les chercheurs pensent connaître l'iboga, mais ils me font rigoler... Nous, nous la connaissons depuis la nuit des temps. Il faut une collaboration entre nous, c'est complémentaire et c'est pour le bien de l'humanité",
  • Dans l'anonymat de simples chambres d'hôtel, il reconstitue des cérémonies bwiti avec rites, musiques et prières pour donner une dimension spirituelle. "Beaucoup de fournisseurs d'ibogaïne sont foutus car tu ne peux pas prendre ces choses et penser que tout ira bien. Le bwiti exige un engagement, un travail et, si possible, une vie saine", soutient-il. Or, dans ce type de soins informel, le danger réside dans l'incompétence de certains thérapeutes et le manque de suivi médical.
  • Selon Deborah Mash, "tous les décès sont survenus dans des milieux à risque". L'issue fatale advient souvent chez des patients présentant une maladie cardiaque ou à la suite d'une prise de drogue en même temps que l'iboga, et ce, à l'insu de thérapeutes parfois négligents. "Dans les cas rapportés, il était difficile, voire impossible, d'attribuer la cause de la mort à l'ibogaïne, et cela a été un autre obstacle à de nouvelles recherches", explique Stanley Glick.
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    Le genre d'articles trop rares dans la presse. C'est à dire qui ouvre des perspectives.
Jon Snow

Ville de Montreuil : Les murs à pêches - 0 views

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    Des modèles qui devraient nous inspirer.
Jon Snow

« Bidoche », les ravages de l'industrialisation de la viande | Rue89 Planète - 0 views

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    En ces heures de psychose de fauxculs chez Findus et d'autres il est bon de se rappeler réellement de ce que l'on mange chq jour (ou pas si on a arrêté ;)
Jon Snow

ATOMIQUE - En Australie, un Aborigène déjoue les projets de mines d'uranium d... - 0 views

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    Merci Jeffrey Lee
Jon Snow

Un toit pour les abeilles - Parrainez une ruche - 0 views

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    Le concept est bien meme si cette version du "parrainage" me dérange. Un exemple différent: une connaissance a adopté la meme démarche il y a un an à paris sauf que: il vend des ruches à des particuliers ET des services directs. La différence c'est que l'acheteur peut suivre en vrai le travail fait avec sa ruche et comprendre l'impact de l'abeille dans son jardin. C'est pas le cas via internet. Mais bon faut bien commencer qque part . :)
Jon Snow

Douze ans de culture du soja OGM en Argentine! - 0 views

  • L’application intensive, année après année, d’un seul herbicide (le glyphosate) a aboutit à l’émergence de mauvaises herbes qui sont devenues résistantes à ce produit chimique.
  • Pour lutter contre ces mauvaises herbes, et également contre le soja "spontané" (c’est-à-dire du soja qui pousse hors saison), les cultivateurs de soja ont commencé à pulvériser des herbicides plus forts sur leurs terres avant la plantation. On estime qu’actuellement 20 à 25 millions de litres de 2,4-D, 6 millions de litres d’atrazine (interdite dans l’Union européenne en 2004 parce qu’elle contamine les eaux souterraines) et 6 millions de litres d’endosulfan (un insecticide organochloré hautement toxique) sont utilisés sur les champs de soja chaque année. [4] Des experts cités dans une étude des Amis de la Terre considèrent que 25 millions de litres supplémentaires d’herbicides sans glyphosate seront nécessaires chaque année pour lutte contre le sorgho d'Alep.
  • Les cultivateurs de soja font peu d’efforts pour empêcher les produits chimiques d’être disséminés par le vent jusqu’aux maisons et aux terres de la population rurale. De ce fait, les produits chimiques ont eu de graves conséquences sur la santé des populations et des animaux domestiques, ils ont affecté les cultures vivrières et contaminé les sols, les cours d’eau et l’air.
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  • La production nationale de la plupart des aliments de base a baissé de façon brutale. L’Argentine, autrefois qualifiée de "grenier mondial", se retrouve obligée d’importer des denrées alimentaires. Une partie de la population commence même à souffrir de la faim. Les cultures vivrières ne sont pas les seules à avoir été affectées : la production de coton a chuté de 40 % dans la province de Chaco, et de 78 % dans la province de Formosa.
  • Toutefois, pour permettre à quelques groupes financiers d’obtenir des profits importants, l’Argentine paie le prix fort, en compromettant son avenir à long terme. Chaque année, plus de 200 000 hectares de forêts primaires sont abattues au fur et à mesure de l’avancée de la frontière des terres agricoles. [9] La monoculture intensive s’accompagne du lessivage, de l’érosion et de la dégradation des sols. On estime que la déforestation entraîne l’érosion de 19 à 30 millions de tonnes de sols par an.
  • Pendant six ans, un petit groupe de consommateurs et d’écologistes brésiliens ont lutté avec ténacité devant les tribunaux pour empêcher les OGM de pénétrer dans leur pays, mais leurs efforts ont été réduits à néant par le passage en fraude de soja RR à travers la frontière avec l’Argentine. Séduits par les promesses extravagantes des commerciaux, des agriculteurs brésiliens ont acheté ces semences illégales à une échelle si importante que l’interdiction officielle appliquée aux OGM s’est retrouvée vide de sens et a été abrogée par le président Lula. Des tactiques similaires ont été utilisées pour disséminer du soja RR au Paraguay et en Bolivie.
  • La folie du soja RR, qui est en train de transformer le Cône Sud en  "République du soja", comme certains l’ont appelée, n’a permis aucun augmentation de la productivité, malgré toutes les promesses des commerciaux. D’ailleurs, une enquête récente menée par l’Université du Kansas a montré que le soja RR avait un rendement moyen de 6 à 10 % inférieur à celui du soja conventionnel
  • Encore une technologie miracle, et un nouveau lot de problèmes pour les communautés argentines. Combien de temps cette folie va-t-elle continuer à sévir ?
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    Douze ans de monoculture OGM pour un résultat catastrophique. L'aveuglement et la cupidité gouvernent main dans la main.
Jon Snow

Réchauffement climatique? par Jean-Paul Biberian - 0 views

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    C'est le texte le plus simple que j'ai lu démontrant les tenants et aboutissants de la théorie du réchauffement climatique. C'est simple: on ne sait pas à 100% ce qui en est la cause. Par contre on sait à qui ça va profiter.
Jon Snow

Cet autre modèle agricole français qui rend les paysans heureux - Face au pro... - 0 views

  • Selon André Pochon, trois facteurs ont provoqué la victoire du modèle hors-sol : les jeunes qui sont allés à l’école et ont en tête un nouveau modèle, les coopératives agricoles qui ont à cœur de beaucoup grossir et de faire beaucoup d’argent, et la PAC (Politique agricole commune) qui supprime le principe de la sanction commerciale. Via l’Europe, les prix agricoles sont désormais garantis à l’avance, et en augmentation chaque année, quelles que soient les conséquences du modèle choisi.
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