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gaviolig

L'open-data : entre illusion démocratique et réalité territoriale. | Institut... - 0 views

  • Vers une plus grande transparence des politiques publiques ? L’ouverture des données publiques est souvent présentée par les élus et les administrations comme un vecteur d’une plus grande transparence de leurs actions et de leurs décisions. Cela pourrait constituer une réalité si l’ensemble des données produites par les collectivités et les administrations étaient mises à la disposition des citoyens.
  • L’ouverture des données publiques et la création de plateforme d’Open-Data résultent nécessairement d’une décision politique. La nature des données mises à la disposition des citoyens, tout comme la qualité des données partagées ne sont ainsi pas des choix anodins pour les collectivités territoriales et les territoires.
  • Un rapide regard porté sur les jeux de données ouverts sur la plateforme d’Open Data permet par exemple de constater que l’essentiel d’entre eux sont d’ordre statistique ou géographique. Il est ainsi relativement rare d’y retrouver des rapports d’étude ou des données sensibles sur nos territoires. L’exercice de démocratie numérique offerte par l’Open Data s’avère par conséquent relativement limité.
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  • En effet, qui est capable actuellement de comprendre un fichier Excel comportant plusieurs milliers de ligne, par exemple ? Qui est en mesure de porter un regard sur les données disponibles ?
  • L’utilisation de l’open-data à des fins citoyennes nécessite de former les habitants au traitement des données brutes, à l’analyse des données. A défaut, les collectivités pourraient organiser des ateliers open data au cours desquels les habitants pourraient analyser de manière collective des données publiques.
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La propriété intellectuelle - 0 views

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    "En réalité, ce n'est pas dans le fait de détenir l'innovation que les entreprises de l'ère digitale se différencient, mais dans le fait de la mettre en œuvre. Ces entreprises ont compris que la meilleure façon de protéger une innovation n'est plus de la breveter, mais bien de l'utiliser et de l'améliorer sans cesse. Or, quel peut être le meilleur moyen de comprendre la façon dont les innovations sont utilisées que la data ? La data - l'empreinte des utilisateurs des produits et services des entreprises - révèle comment les voitures de M. Musk sont utilisées, ce qui dysfonctionne, ce qui est apprécié. Potentiellement, c'est toute l'expérience entre le consommateur et la voiture qui peut être analysée. Il en est de même pour Facebook. En observant la façon dont sont utilisés ses réseaux sociaux, ou encore ses casques Oculus, Facebook dispose d'un laboratoire de R&D, dont l'échelle est la planète. Facebook démontre brillamment que celui qui détient la data dispose en fait d'un moyen de mettre en œuvre un état permanent d'innovation. Car c'est bien de cela qu'il s'agit."
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« Les jeunes lisent toujours, mais pas des livres » - 0 views

  • Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont plus courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la sociabilité. Les choix de lecture se font en interaction avec les autres, de plus en plus par des recommandations des pairs. Or lire un livre est, par nature, une activité plutôt longue et solitaire. A l'ère du numérique, la façon dont les jeunes construisent leur approche culturelle ne va pas naturellement vers la lecture. Pourtant, certains jeunes, statistiquement plutôt les filles, se tournent de nouveau vers la lecture comme activité à contretemps et déconnectée, comme pour stopper le flux d'informations continu qui leur parvient.
  • Les 15-29 ans lisent des textos, Wikipédia, des blogs… Il y a bien des façons de lire. En réalité, on n'a jamais tant lu : des textes, des publicités, des articles, etc. Mais le goût pour la lecture de littérature baisse. Ces deux types de lectures sont différents. La lecture HTML est « additive », les liens et les articles se superposent les uns aux autres. Pour ne pas se perdre dans le flot d'informations, il faut construire une séquence de lecture. Il faut faire le tri, ne pas se perdre pour éviter la saturation informationnelle, le moment où l'on ne comprend plus rien à ce qu'on lit et où l'on tourne en rond. Ce sont des compétences très difficiles à acquérir.
  • Le smartphone est devenu le premier terminal culturel des adolescents et jeunes adultes. Les jeunes regardent toujours la télévision, mais sur leur ordinateur ou leur téléphone. Les blogs, forums et chaînes musicales remplacent les radios, qui s'écoutent en podcast. La presse également est consommée essentiellement sur Internet. Seuls les magazines spécialisés ou thématiques résistent à cette tendance, comme ceux consacrés au sport ou à un chanteur. Aujourd'hui, les premiers pourvoyeurs d'info sont les réseaux sociaux. Un adolescent que j'ai rencontré lors d'une enquête m'a dit, très justement : « S'il y avait la guerre, je l'apprendrais sur Facebook. »
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  • Comment réduire la fracture numérique d'un côté et la fracture générationnelle de l'autre ? Mettre dans les mains des plus jeunes les textes anciens qui transitent à travers les générations, mais aussi, dans l'autre sens, former les personnes âgées aux nouvelles technologies, cela permet de créer du commun, de créer du lien intergénérationnel. C'est là tout l'enjeu des nouvelles politiques culturelles.
Documentation CD63

Modernisation de l'action publique : la gouvernance par la donnée, une vieill... - 0 views

  • De données agrégées disséminées dans des rapports périodiques, on passe à des bases de données fines, en temps réel. Ce qui permet “des analyses plus dynamiques et des politiques et ajustements opérationnels qui reflètent davantage les réalités sans cesses mouvantes du terrain
  • Actuellement, les acteurs publics sont face au syndrome de l’oeuf et de la poule. Les données sont sales parce qu’on ne s’en sert pas et vice-versa.
  • La refonte des systèmes d’information des collectivités territoriales reste suspendue au bon vouloir des pouvoirs locaux.
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  • Un premier travail des données « à la main » permet de mieux penser les systèmes de demain, et non l’inverse.
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    - Lagazette.fr, 17 sept 2014
Documentation CD63

La société collaborative - mythe et réalité - 1 views

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    CREDOC, décembre 2014
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Retour vers le futur : Email et RSE sont dans un bateau… et RSE tombe à l'eau - 0 views

  • Nous n’avons pas eu à réinventer un usage et nous avons pu faire mieux qu’avant » rappelle Marc Devillard qui active le convecteur temporel pour remonter bien avant 2011.
  • Sans doute s’agit-il d’abord d’une question de méthode et non d’outil. « Il y avait à mon sens deux façons de traiter cela. La première c’était d’aller voir les utilisateurs finaux et de comprendre ce qui expliquait cette infobésité. Puis, ensuite, de réfléchir à ce qu’il était possible d’inventer comme bon outil pour travailler à plusieurs. En partant du besoin des utilisateurs, il n’y a jamais eu besoin de coercition » assure Marc Devillard.
  • Des gens très intelligents vont encore réfléchir dans les grandes boîtes pour trouver comment rendre les utilisateurs heureux, mais ne réaliseront pas que la plupart d’entre eux sont déjà équipés de moyens collaboratifs, et pas ceux de la maison […] Les comportements collaboratifs existent déjà » martèle le patron de Motivation Factory.
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  • « La réalité c’est que le meilleur réseau social d’entreprise jusqu’à 50 personnes, c’est la machine à café. La difficulté apparaît de facto lorsqu’on a deux machines à café. A partir de là, la collaboration commence à ne plus trop bien fonctionner et il faut envisager de mettre en place un outil informatique pour pallier cette séparation physique ».
  • Et ensuite, une fois que le siège aura été forcé de constater que les usages sont déjà en place, on entrera dans une deuxième phase qui consistera à homogénéiser sans perdre trop de valeur » suggère notre expert.
Documentation CD63

Consommer les données : usages, problèmes et réalités - 0 views

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    - RMLL - Web TV, juillet 2014
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Numérique et transformations du monde du travail : vers de nouveaux équilibre... - 1 views

  • Si les technologies de la relation sont au cœur de la crise du salariat et bouleversent en profondeur l’organisation du travail héritée de l’ère industrielle, elles ouvrent parallèlement la voie à la transformation des métiers et au développement de nouvelles formes de « faire ensemble » : en effet, ces technologies favorisent l’émergence de structures qui allient ancrage local et marchés globaux, ciblent des marchés de niche tout en reposant sur des communautés actives sur un plan mondial. De taille humaine, organisées en réseau, elles proposent des modes de fonctionnement plus collaboratifs. Au plan individuel, elles font évoluer la relation au travail, multipliant des expériences qui, dans la durée, prennent tendanciellement le pas sur les logiques de carrière.
  • Trois formes de coordination managériale se chevauchent désormais au sein des grandes entreprises : les coordinations réalisées par la hiérarchie, par le projet et en réseau. Cette hybridation perturbe les grilles de définition et d’évaluation des résultats (Mallard, 2011).
  • De la création des logiciels métiers au déploiement de l’email et de la messagerie instantanée, ces outils réclament une adaptation des salariés ; en effet, leur mauvaise maîtrise produit des effets pervers et contre-productifs, l’email en étant un exemple frappant (fragmentation des tâches, conduites compulsives, surcharge informationnelle, stress, etc.)
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  • Même si, lors de leur arrivée, les craintes liées à un usage extraprofessionnel trop important étaient fortes, on constate que les principaux usages de ces outils sont d’ordre professionnel :
  • Le nouvel environnement techno-économique a conduit à une évolution de la perception même du travail , bien que l'épanouissement dans le travail reste au centre de la construction identitaire.
  • En termes d’usages numériques, il est important de préciser que les jeunes ne représentent pas une catégorie homogène et que le discours courant sur les compétences numériques de ces « digital natives » qui importent de nouvelles pratiques dans l'entreprise ne reflète que partiellement la réalité. Un des leurres est justement d’extrapoler les compétences des étudiants qui sortent des grandes écoles sur l’ensemble de la population du même âge. Pour mieux comprendre les pratiques numériques des jeunes qui entrent sur le marché du travail, il convient de distinguer notamment les effets d’âge (la sociabilité qui décroît avec l’âge, par exemple) des effets générationnels (relatifs à de nouvelles pratiques culturelles numériques des jeunes, par exemple).
  • Parmi les pays européens, la France est celui où l’intérêt du travail est le plus marqué, mais elle est aussi le pays dans lequel les individus souhaitent qu’il prenne moins de place.
  • Il devient alors important de travailler la mise en place d’environnements susceptibles de redonner aux salariés la capacité de développer leur autonomie en situation de travail (développer leur savoir-faire, élargir leurs possibilités d’action), et, pour cela, en orchestrant des conditions organisationnelles, techniques et sociales
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    Le travail ne cesse de se réinventer sous le coup d'innovations technologiques radicales. Si l'on s'en tient au seul siècle dernier, l'apparition de la machine à vapeur à la fin du 19e siècle est à l'origine de l'ère industrielle, associée de formes et organisations totalement nouvelles de travail.
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Une analyse critique de la "ville intelligente" - [Territoires à l'épreuve de... - 0 views

shared by gaviolig on 30 Aug 14 - No Cached
  • Avec l’individualisation et la personnalisation croissante du web 2.0, la ville intelligente peut être aussi caractérisée comme une ville centrée sur l’individu, avec une importance nouvelle prise par les déterminations sensorielles : « la ville sensuelle s’adresse tout particulièrement aux individus, ne serait-ce que parce qu’il faut les persuader de consommer. L’individu éduqué et talentueux est censé constituer le moteur de l’économie de la connaissance. Il conditionne par-dessus tout la possibilité d’un développement urbain durable. Ce dernier requiert en effet l’adhésion des individus qui doivent intérioriser les codes de conduite et les valeurs sur lesquelles reposent des pratiques comme le tri sélectif des ordures ménagères ».
  • Sans doute dans les centralités de la métropolisation « la ville sensible et sensuelle, la réalité augmentée et la géolocalisation enrichissent chaque mètre carré d’espace urbain, le dotant de nouvelles fonctionnalités et de significations inédites ». Mais, « plus qu’à une transformation de ces structures, c’est à leur réinterprétation que l’on assiste » estime l’auteur
  • C’est la conséquence de la multiplication des SIG (systèmes d’information géographique) « qui ne constituent toutefois que le versant institutionnel d’une production foisonnante ». Car cette dernière s’appuie surtout sur l’usage d’applications ouvertes (entre autres Google Maps).
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La Déclaration de Lyon sur l'accès à l'information et le développement : Un d... - 0 views

  • Sur le terrain et au plan national, elle vise à soutenir les professionnels qui pourront décrire leur engagement et leur travail en matière d’informations communautaires, gouvernementales, d’alphabétisation, de services aux enfants, de TIC, etc. et à défendre le rôle crucial des services des bibliothèques pour le développement en faisant la promotion des principes de la Déclaration.
  • Elle plaide aussi en faveur d’une meilleure infrastructure en matière de technologie de l’information et de la communication pour que les avantages du développement puissent profiter à tous.  Sur cette base, la Déclaration pose :
  • la Déclaration n’est pas ancrée dans la réalité des défis actuels, elle parle d’un autre temps sans offrir un véritable projet adapté au monde des réseaux qui soit politiquement courageux, orienté sur le savoir, le partage, la créativité, les biens communs, l’innovation, tourné vers les citoyens et les communautés en action qui se ré-approprient leurs projets territoriaux en même temps que leur avenir avec les bibliothèques comme facilitatrices.
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  • Et si l’on faisait valoir que l’« information » est utilisée au sens technique désignant, d’une façon générique, le véhicule et le message, qui recouvre aussi bien les données, les codes, les contenus, les oeuvres, éditées, publiées ou non, les ressources, libres ou non, le domaine public, les biens communs, l’open access, etc. ? Seuls les spécialistes de l’information comprendront ce langage. Le parti pris pour l’« information », dans l’usage et pour les fins politiques qu’on lui destine, subira plutôt un effet de raccourci qui prêtera les services à ceux de fournisseurs d’informations gouvernementales/communautaires sans le reste, c’est-à-dire, la diversité des contenus, les oeuvres, les ressources, les biens communs informationnels, l’open access, etc., en réduisant la portée de la Déclaration.
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