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Thierry Pouzaud

Documentation : Du CDI au CCC dans les établissements scolaires ? - 0 views

  • CLDP, SDI, CDI, CCC,… s’agit-il uniquement d’un changement d’acronyme ? Internet, ressources numériques, tablettes, liseuses, wikipédia, moteurs de recherche, e-sidoc,… De nouveaux outils, de nouvelles sources d’information, n’est-ce pas le bon moment pour réfléchir à notre profession ? Lançons le débat !
  • Cependant, isoler le monde éducatif de la société n’est plus possible
  • Si vous fermez la « porte » aux réseaux sociaux ou autres moteurs de recherche, ils rentreront par d’autres « fenêtres » et inlassablement essaieront de capter votre attention pour placer leurs publicités.
  • ...8 more annotations...
  • Nous vivons dans une société dans laquelle l’écran focalise les regards de chacun. Les élèves n’échappent pas à cette marchandisation malgré l’instauration de règlements intérieurs dans les établissements scolaires.
  • Pourquoi ne pas ruser, et faire semblant de les utiliser pour transmettre des connaissances ?
  • Ainsi donc, tout n’est pas à jeter avec « l’eau du bain des marchands » d’attention.
  • Sur ce sujet, il faut lire les analyses d’Alain Giffard, dans Pour en finir avec la mécroissance.
  • Pour lui, il y a de « mauvaises distractions de l’ordre de la surcharge cognitive », trop de liens hypertextes est défavorable à la concentration. Il fait une différence entre une attention orientée vers le texte et une attention où tout est dirigé vers les médias, d’où une hyper attention qui est requise donc une forte surcharge cognitive. « L’hypertextualisation » renvoie à des informations supplémentaires.
  • N’est-on pas empêché dans son acte premier qui est de lire et de comprendre ce qui est écrit.
  • En effet, réseaux sociaux, moteurs de recherche, applications sur Smartphone, encyclopédies et dictionnaires en ligne… changent notre façon de travailler à l’instar du monde de l’entreprise.
  • Travailler en équipe, par projet, individualiser son apprentissage sont maintenant des pratiques à mettre en place ou à généraliser dans les établissements scolaires. Il s’agit juste de trouver un équilibre entre les cours ex cathedra et les méthodes individuelles, actives et connectées aux ressources numériques.
Thierry Pouzaud

Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ? - 0 views

  • Une exigence par rapport aux connaissances et à la culture : les 3C sont des lieux d’accès aux connaissances et à la culture dans un espace placé sous la responsabilité d’un expert de la culture de l’information, le professeur –documentaliste, travaillant en équipe avec des experts de tous les champs des savoirs pour concevoir et mettre en oeuvre pour tous les élèves un parcours de formation à la culture de l’information[2].
  • La loi d’orientation de 2005 prévoit en effet, dans son article 9, cinq composantes au socle commun : « Ce socle comprend : 
la maîtrise de la langue française ;  la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; 
une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ; 
la pratique d’au moins une langue vivante étrangère ;  la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication ». Le décret du 11 juillet 2008 lui en donne 7, ainsi présentées : « Cinq d'entre elles font l'objet, à un titre ou à un autre, des actuels programmes d'enseignement : la maîtrise de la langue française, la pratique d'une langue vivante étrangère, les compétences de base en mathématiques et la culture scientifique et technologique, la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication, la culture humaniste. Deux autres domaines ne font pas encore l'objet d'une attention suffisante au sein de l'institution scolaire : il s'agit, d'une part, des compétences sociales et civiques et, d'autre part, de l'autonomie et de l'initiative des élèves. »
  • En quoi les centres de connaissance et de culture constituent-ils un moyen de créer, dans les établissements scolaires, un cadre de travail plus propice à la réalisation de cette ambition ? Sans doute parce qu’ils sont porteurs d’une double exigence.
  • ...10 more annotations...
  • Chaque professeur dispose pour lui-même et les élèves qu’il encadre d’un espace de ressources et de travail favorable aux apprentissages disciplinaires  de sa spécialité.
  • Le centre de connaissances et de culture est un espace propice pour faire société : entre élèves, travaillant en groupes variés, entre élèves et personnels enseignants et de vie scolaire intervenant à leurs côtés
  • Une exigence par rapport aux compétences sociales et civiques, à l’autonomie et l’initiative des élèves.
  • un espace propice à l’élaboration, la conduite et la valorisation de projets de classe, disciplinaires, interdisciplinaires, éducatifs, promouvant les valeurs de la République.
  • Transformer les heures passées en permanence à attendre que le temps passe en heures où l’on pourra accéder à des ressources variées, imprimées et numériques, bénéficier du conseil ou de l’accompagnement d’un assistant d’éducation ou d’un professeur : cela n’est pas retrancher si peu que ce soit au rôle pédagogique du professeur-documentaliste, c’est en revanche permettre aux personnels d’assistance éducative de donner à leur mission toute sa dimension.
  • Accorder aux ressources numériques toute la place qui leur revient ne signifie pas réduire la place de l’imprimé
  • Elle s’appuie sur des savoirs relevant  des sciences de l’information, de la documentation et de la communication, et sur des savoirs relevant des sciences de l’éducation, comme des différentes disciplines scolaires.
  • C’est pour cette raison que la contribution du professeur-documentaliste est essentielle, dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire favorisée par les contenus des programmes d’enseignement.
  • Parce que la culture de l’information est une culture pivot essentielle à l’ensemble des apprentissages, parce qu’elle comporte la maîtrise de connaissances, la mise en œuvre de capacités et l’adoption de comportements référés à des valeurs, à une éthique de l’information, elle constitue une formidable entrée pour décloisonner, fédérer, intégrer des apprentissages trop souvent segmentés et aléatoires dans le parcours de formation du collégien et du lycéen.
  • Les centres de connaissances et de culture manifestent la volonté de réduire la séparation entre instruire et éduquer, de donner dans l’institution du citoyen toute leur place aux humanités, aux Lumières, comme à l’appropriation concrète et à la mise ne œuvre des valeurs républicaines. Telle est leur véritable dimension politique.
Thierry Pouzaud

Nouvel ordre documentaire : quel impact sur l'ordre pédagogique ? - 1 views

  • Alors que l’ordre documentaire fondé sur les livres, les articles de revues, les collections, les bibliothèques et leur classement subsiste, un nouvel ordre se développe avec le web, fondé sur les données, les échanges, le partage, la circulation de  néo-documents dans les réseaux.
  • Alors que l’ordre documentaire fondé sur les livres, les articles de revues, les collections, les bibliothèques et leur classement subsiste, un nouvel ordre se développe avec le web, fondé sur les données, les échanges, le partage, la circulation de  néo-documents dans les réseaux.
  • Si le document classique relève de la transmission inter générationnelle, le néo-document relève selon lui de l’échange intra générationnel. L’usager, destinataire extérieur de l’acte de transmission, devient acteur central dans l’acte d’échange.
  • ...13 more annotations...
  • Notre école est bien d’abord et avant tout une institution de transmission.
  • « outre la transmission des connaissances, la nation donne comme mission première à l’école de faire acquérir aux élèves les valeurs de la République ».
  • Au nom même de l’autorité et de la tradition, nous ne pouvons nous affranchir de l’obligation de transmettre ce qui constitue aujourd’hui une dimension essentielle de l’activité économique, sociale, industrielle, scientifique, médiatique de notre monde.
  • Jean-Michel Salaün a rappelé dans sa conférence les chiffres d’affaires et bénéfices comparés en milliards de dollars du second éditeur mondial Elzevier, d’Apple, de Google et de Facebook. Pour s’en tenir aux seuls bénéfices 2011, ils se chiffrent à 0,6 pour l’éditeur classique, à 43,8 pour la marque à la pomme, à 9,7 pour le moteur de recherche occidental dominant et à 1 pour le média social livre des visages.
  • Or, il faut bien le reconnaître, notre enseignement secondaire repose essentiellement par son organisation sur un modèle historique dominant de transmission : les professeurs donnent des leçons, que leurs élèves étudient et approfondissent dans des livres, qui sont accessibles dans les collections de nos bibliothèques scolaires
  • Comment mieux préparer l’élève à son rôle d’acteur dans une société de l’information ?
  • Il doit bénéficier dans l’établissement scolaire d’une bonne architecture de l’information : une information repérée, analysée, évaluée par le professeur-documentaliste, s’appuyant sur l’expertise disciplinaire de ses collègues selon les champs de savoirs concernés. Il doit aussi trouver dans l’établissement de multiples occasions d’acquérir la littératie numérique
  • Tibor Koltay a définie en 2011 comme la capacité de l’utilisateur à organiser ses connaissances auto-construites quand on lui donne les outils appropriés
  • La culture de l’information à transmettre repose sur des savoirs transmis et sur des capacités et attitudes acquises par une pratique de plus en plus autonome de la lecture-écriture, et de la production numériques
  • Nos établissements de formation doivent être conçus pour permettre tout à la fois une transmission aux élèves sous  forme traditionnelle, et l’acquisition progressive par les élèves, au travers d’une pratique régulière des échanges et de la coopération, d’une culture néo-documentaire, fondée sur la maîtrise des ressources numériques et des échanges auxquels elles donnent lieu sur les réseaux.
  • L’expérimentation proposée des centres de connaissances et de culture[6] s’inscrit dans cette visée. Donnant toute sa place à l’apprentissage connecté en lien avec la formation sur un mode transmissif
  • le centre de connaissances et de culture ne se réduit pas au seul enjeu de la conception des espaces et de l’équipement en matériels, mais implique  une politique pédagogique et éducative cohérente partagée par l’ensemble des personnels, dont le professeur-documentaliste lui même est un des garants.
  • Il veille à la continuité du parcours de formation à la culture de l’information, auquel il contribue avec sa double expertise d’architecte de l’information et de pédagogue.
Thierry Pouzaud

Politique documentaire- Les Enseignants Documentalistes de l'Académie de Poit... - 1 views

  •  La lecture du Rapport Pouzard 1 (2001) introduit les concepts, induits par l’arrivée de l’usage des TICE, qui vont servir de base à la réflexion sur la politique documentaire. L’arrivée d’internet introduit l’idée qu’il ne faut plus « gérer des stocks », dans un lieu centralisé (le CDI) mais plutôt concevoir une « dynamique de flux » dans un « système d’information ». Il liste en conclusion les obligations du professeur documentaliste dont la première est de proposer une politique documentaire2.
  •  La lecture du Rapport Pouzard 1 (2001) introduit les concepts, induits par l’arrivée de l’usage des TICE, qui vont servir de base à la réflexion sur la politique documentaire. L’arrivée d’internet introduit l’idée qu’il ne faut plus « gérer des stocks », dans un lieu centralisé (le CDI) mais plutôt concevoir une « dynamique de flux » dans un « système d’information ». Il liste en conclusion les obligations du professeur documentaliste dont la première est de proposer une politique documentaire2.
  •  La lecture du Rapport Pouzard 1 (2001) introduit les concepts, induits par l’arrivée de l’usage des TICE, qui vont servir de base à la réflexion sur la politique documentaire. L’arrivée d’internet introduit l’idée qu’il ne faut plus « gérer des stocks », dans un lieu centralisé (le CDI) mais plutôt concevoir une « dynamique de flux » dans un « système d’information ». Il liste en conclusion les obligations du professeur documentaliste dont la première est de proposer une politique documentaire2.
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  • Ce qui sera l’objet principal du Rapport Durpaire 3 (2004) qui insiste notamment sur la notion de service à un public dont il faut analyser les besoins.4
  • Remarque  : Le « projet de CDI », le « projet de service » avec la présentation du fonctionnement, des acquisitions, les actions de formation… ne constituent pas une politique documentaire.
  •  Comment s’articulent Projet d’Etablissement et Politique documentaire ?
  • Centrer la réflexion sur le lieu CDI constitue un frein à l’élaboration d’une réelle politique documentaire.
  •  L’élaboration d’une politique documentaire, se caractérise par une réflexion collective à l’échelle de l’établissement,
  • avec comme objectif central de favoriser la réussite des élèves et leur insertion dans la vie sociale et professionnelle.
  • • Mise en œuvre Lors de son intervention en 2004, Marie-France Blanquet6 donne des pistes pour structurer la politique documentaire fondée sur les 5 composantes d’un système d’information dans l’EPLE
  • La politique d’information et de communicationLa politique d’acquisition et d’accès aux ressourcesLa politique d’accueil (lieux de travail des élèves en dehors des cours)La démarche éducative en direction des élèvesL’accompagnement technique de tous les acteurs Concrètement, le rapport d’activité doit se faire en référence aux objectifs fixés au préalable, et montrer dans quelle mesure ils ont – ou non – été atteints. Cette articulation doit être évidente à la lecture du document.
Thierry Pouzaud

Bibliothèques et écoles à l'ère numérique : quelles convergences ? - 0 views

  • Pour un observateur du monde de l’éducation, la journée d’étude consacrée le 31 mai, à Bordeaux, aux Politiques documentaires jeunesse  à l’heure du numérique[1] ne manquait pas d’intérêt.
  • Il constitue, comme l’a dit, en ouverture de cette journée, Benoît Tuleu[2], « un vrai changement de paradigme ».
  • Il se caractérise selon lui par quatre aspects 
  • ...7 more annotations...
  • le contexte concurrentiel (dont Google est un symbole)
  • la dilution des frontières des œuvres de l’esprit et donc de la collection
  • la perte de contrôle sur les usages des lecteurs
  • le brouillage des repères professionnels.
  • Il se manifeste notamment par la création de bibliothèques sans livres imprimés ou presque, comme Sophie Danis[3] l’a montré en présentant l’atelier numérique de Versailles
  • On vise pour eux la découverte et la prise de distance, à propos de l’identité numérique, des réseaux sociaux, pour faire advenir les citoyens numériques grâce à la médiation active des personnels.
  • Le numérique est une fin et un moyen, une culture et un vecteur de culture
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