Skip to main content

Home/ Traamdoc 2011-2012/ Group items tagged espace public

Rss Feed Group items tagged

Thierry Pouzaud

Le guide des égarés. » Entretien avec David Aymonin sur le learning center: - 0 views

  • 1. Quelle définition donnerais-tu du  learning center ?
  • Je dirais que c’est une bibliothèque conçue et organisée pour permettre à ses utilisateurs de mener et réussir leurs projets d’études et de recherche.
  • Autant que l’accès à l’information (sur place et à distance et sur tous supports) avec son propre matériel (ordi portable, tablette, cahier, crayon, etc..) sinon via le matériel mis à disposition, c’est le service personnalisé d’aide et d’assistance offert par le personnel qui compte le plus,
  • ...10 more annotations...
  • Auxquels s’ajoutent les dispositifs mobiliers (mobilier flexible et mobile ou au moins facile à bouger, salles de travail en groupe, tableaux blancs, systèmes d’accrochages aux murs, câblage électrique et informatique adéquat) et matériels (copieur multifonction en réseau, scanner, ordinateurs portables ou fixes accédant à internet, équipés des logiciels adéquats, acceptant clés usb et cartes SD ou la connexion bluetooth avec les téléphones, TV, lecteur de CD/DVD, massicot, relieuse, agrafeuse, etc…, bref tout équipement technique et informatique pour consulter, capturer, assembler, produire, gérer les documents, sur tous les supports),
  • Et bien sûr les conditions d’accessibilité adaptées aux besoins et possibilités de la population desservie (horaires ajustés aux heures où le public est disponible), accès autonome à certaines
  • 2. Que penses-tu de la volonté actuelle de  transformer les CDI en  learning centers ?
  • Pour ce que j’en ai compris et entendu, il me semble que la démarche actuelle visant à transformer les CDI en learning centers est motivée par ce double objectif.
  • Et j’ai comme l’impression que le problème à régler en France est double : 1.    Tout d’abord l’identité professionnelle des professeurs documentalistes n’est pas reconnue par leurs pairs (principaux et proviseurs, professeurs des autres disciplines, IGEN). 2.    Le monde de l’enseignement a par ailleurs un besoin urgent de trouver des moyens pour mieux accueillir les élèves pendant les absences des profs, de trouver des locaux accessibles pour le travail en groupe, d’avoir enfin des gestionnaires de l’informatique et du réseau. 3.    Et donc, en dehors du monde des professeurs documentalistes, l’équation se résout d’elle même si l’on transforme le CDI en espace d’appui à la vie scolaire et les documentalistes en assistants de la vie scolaire.
  • Ce n’est pas forcément idiot ni inutile, mais c’est sans doute un changement radical et prendre le risque de nier le rôle des enseignants documentalistes en tant qu’enseignants en charge de la transmission de la compétence informationnelle aux jeunes de12 à 18 ans. Mais je ressens que c’est surtout très peu honnête de cacher cette volonté derrière l’expression “learning center” et de vouloir faire croire que la modernisation du métier de documentaliste est l’objectif de ces changements. Peut être est-on en train d’essayer de déshabiller Pierre pour habiller Paul, sur le dos de Gérard. Mais Gérard, s’il est fin tacticien, pourrait en profiter ….
  • 3. La démarche de transformation des CDI en LC te semble-t-elle pertinente, faisable, réalisable, adéquate, adaptée au système éducatif français? (adaptée à l’enseignement secondaire français notamment)
  • Au vu de ce que j’ai dit juste avant, à moins d’un changement déjà mené et de moi inconnu, je ne vois pas comment l’administration française et notamment l’éducation nationale avec sa culture centralisatrice et ses processus administratifs et comptables si particuliers – et que le monde regarde avec étonnement et incrédulité parfois – arriverait à jouer le jeu.
  • 6. Quel(s) modèle(s) d’apprentissage, s’il en existe de solide(s), fonde(ent) le premier terme de l’expression “learning center” ? Je ne suis pas qualifié en pédagogie, mais je crois pouvoir dire que c’est l’apprentissage par résolution de problèmes. Qui s’applique aussi bien en sciences exactes qu’en SHS ou en DEG.
  • 7. Que demandent les documentalistes, bibliothécaires aux enseignants ? Que demandent les enseignants aux bibliothécaires ? Cette question serait-elle le nœud du problème français ? Enseignants et documentalistes bibliothécaires ont-ils formulé clairement et précisément ces attentes à un niveau collectif ?
Thierry Pouzaud

La curation c'est de la merde » - 0 views

  • 1) Les plateformes de curation et l’acte de curation en lui même n’apportent rien Curater (ou curer en fait… Je sais pas…) c’est quoi ? C’est s’abonner à des sources d’information, lire des blogs, des sites webs et sélectionner des passages, des contenus que l’on va agréger dans un même espace. L’acte de la curation est un acte à très très très faible valeur ajoutée ! La preuve s’il en est : il pourrait être totalement automatisée… Sélection et enrichissement des sources par mots clés automatisé, sélection des passages par keywords in context, et publication. Tout peut être l’acte d’un automate.
  • 2) La curation constitue une atteinte au droit d’auteur La curation c’est prendre du contenu à un endroit et le mettre à un autre. Rien d’autre. Or rappelons le, prendre du contenu sans en avoir l’autorisation constitue une atteinte au droit d’auteur. Seul le droit de citation peut s’appliquer mais ce dernier est soumis à un certain formalisme qui n’est jamais respecté sur les plateformes de curation. Certes les plateformes de curation permettent également de rédiger du contenu, de faire une synthèse d’un article MAIS personne ne le fait car c’est si simple de copier, de rediffuser et de ne pas créer.
  • 3) Les plateformes de curation favorisent le parasitisme économique Certaines plateformes de curation vont beaucoup plus loin qu’un Twitter qui fait un lien directement vers le contenu original. Certaines plateformes de curation proposent la fonctionnalité « share » de rediffusion sur différents réseaux sociaux en faisant un lien vers la plateforme de curation qui héberge le contenu plutôt que vers l’article original. Il s’agit donc d’une captation de trafic potentiel, et donc de parasitisme économique. Par ailleurs cela éloigne le lecteur de l’auteur (en termes tout bête de clics mais aussi donc d’identification.)
  • ...2 more annotations...
  • 4) Favoriser la curation, pour nous les enfants du web, c’est être inconscient
  • Favoriser l’utilisation de solutions qui n’apportent rien à la gestion de l’information et qui profitent des technologies de l’information pour démultiplier l’information à l’infini c’est être coupable de conduire à l’effondrement d’un système qui est basé sur un fonctionnement proche des pires pratiques de la finance.
  •  
    La curation n'apporte rien, constitue une atteinte au droit d'auteur augmente l'infobésité ...
Florence Canet

Facebook : "Faites attention à vos amis" - LeMonde.fr - 0 views

  •  
    TB Pour utilisation en séance pédagogique
1 - 3 of 3
Showing 20 items per page