En fait, l’importance de ces lieux de vie, de créativité et de rencontre dépend du type de secteur qu’on cherche à attirer. Une récente étude publiée dans la revue Regional Studies[1], qui examine les liens entre la forme urbaine des quartiers et le type d’activités de l’économie de la connaissance qui s’y déploie, le confirme. Les industries créatives «ont tendance à s’implanter dans les quartiers très peuplés à usages mixtes situés près du noyau urbain», alors que les entreprises à vocation scientifique, «tendent à se concentrer dans les quartiers de banlieue à population faible et à usage unique». Dans les quartiers créatifs les cafés, restaurants, bars et autres «aménités» sont très nombreux, et peuvent servir de «tiers-lieux» aux travailleurs du quartier, alors qu’ils sont pratiquement inexistants dans les campus et quartiers high-tech.