Pourquoi, se demande-t-on, les pays occidentaux apportent-ils un soutien direct et indirect aux idéologies islamistes qui sont de toute évidence en désaccord avec les leurs ? Après près d’un siècle de présence active au Moyen Orient, et en particulier après la Première Guerre Mondiale, des administrations américaines successives, ainsi que leurs homologues européens, ont mieux compris comment elles peuvent gérer et tirer profit de la relation qu’elles entretiennent à la fois avec les pétromonarchies et avec l’idéologie salafi que ces dernières produisent et propagent