ASER 2009 - interessant pour la procédure , les financements et le role du FER et critères de sélection final
exemple de la mise en concurrence maroc/autre candidat
Le ministre de l'Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, a réfuté mardi l'existence de tout problème dans la production et la fourniture d'électricité au Sénégal, indiquant que le pays produit même plus qu'il n'en a besoin.
Pour le ministre de l'Energie, ''présentement, il n'y a pas de déficit en matière de fourniture énergétique''.
''C'est vrai que la SOCOCIM nous fournit de l'électricité. Mais au moment où nous parlons, nous avons même un excédent au Sénégal'', a-t-il insisté, indiquant toutefois que cette production, bien qu'excédentaire, n'atteint pas tout le réseau de la société nationale d'électricité.
''Toute la production ne peut pas arriver jusque dans les concessions, parce que, tout simplement, une bonne partie du réseau est âgée, vétuste'', a-t-il expliqué.Pour lui, le plus grand défi du gouvernement, ce sont les investissements dans le réseau ''pour que le transport et la distribution puissent être une réalité''.
'Sur le plan légal, l'Etat a pris des dispositions pour que des producteurs, notamment les gros consommateurs que sont certaines industries, produisent elles-mêmes leur propre électricité. C'est le cas de SOCOCIM, des ICS, des Ciments du Sahel et tant d'autres'', a-t-il ajouté.
L'installation d'une centrale d'énergie solaire, pouvant assurer 90 pour cent de la consommation de la région de Casamance, bute sur la ''réticence de la SENELEC qui tarde à finaliser le contrat d'achat de la production", ont récemment indiqué les promoteurs de ce projet dont la mise en œuvre devait être assurée par la société allemande CARERA.
Le projet a démarré en 2003 à Ziguinchor et consiste à installer à Niaguiss, dans le département de Ziguinchor, une centrale solaire de 7,5 mégawatts pour produire de l'électricité en quantité suffisante pour 90 % de la consommation de toute la région de la Casamance, a expliqué son promoteur, Hubert Heindl, Directeur de la CARECA.
Cette production est destinée à être injectée dans le réseau de la SENELEC, la société publique sénégalaise détenant le monopole de la distribution de l'énergie électrique.
'Le coût sera moindre que celui que le Sénégal connaît aujourd'hui dans le domaine de l'électricité, avec les fluctuations du marché des combustibles qui tendent régulièrement à la hausse'', avait souligné M. Heindl, lors d'un point de presse, accusant de la SENELEC de ne pas refléter l'option des pouvoirs publics de diversifier les sources d'approvisionnement en énergie.
'Cela permet de réfléchir ensemble sur les voies et moyens d'accélérer l'interconnexion de leurs réseaux électriques en anticipant la construction du premier maillon du réseau de transport de l'OMVG (Organisation pour la mise en place du fleuve Gambie)'', a ajouté le représentant du ministre sénégalais.
Cette rencontre a porté aussi sur la relance du projet d'installation d'une centrale thermique de 150 à 400 mégawatts dans la zone de l'OMVS dans le but d'accroître les capacités de production en énergie de certains pays de l'Afrique de l'Ouest.
Le conseiller technique a surtout noté les résultats faibles enregistrés à cet effet, signalant que le taux d'électrification rurale n'a progressé que de 6 à 20 pour cent de 1998 à nos jours.Selon lui, l'Etat avait décidé, pour le financement de ce secteur, de faire appel au partenariat public-privé, permettant ainsi à des sociétés de s'investir dans ce domaine.
l souligne que l'Etat a injecté trois milliards sur financement de la Banque mondiale, là où la COMASEL a investi plus de 6 milliards.
A ce jour, cette stratégie public-privé a trouvé un écho favorable, avec trois concessions accordées sur l'ensemble du territoire national. Toutefois, quatre n'ont pas encore été attribuées par l'Agence sénégalaise d'électrification rurale (ASER).
Il souligne que l'Etat a injecté trois milliards sur financement de la Banque mondiale, là où la COMASEL a investi plus de 6 milliards.
'Nous avons déjà signé un protocole d'accord avec la partie mauritanienne pour qu'au début de l'an 2015, on puisse, sur la base de la ligne OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), acheter entre 80 et 100 mégawatts sur la base d'une centrale que la partie mauritanienne est en train de réaliser'', a-t-il notamment dit.
Selon lui, ''les autorités sénégalaises ont exprimé une première alternative et que les mauritaniens ont donné un accord '' à savoir pouvoir acheter du gaz naturel, l'acheminer au Sénégal et réaliser une centrale dans le nord du Sénégal''.
'' La deuxième c'est de produire de l'électricité avec du gaz acheté en Mauritanie. La troisième alternative, c'est l'extension de la centrale sur laquelle la partie mauritanienne a pratiquement mis en place le projet'', a souligné Aly Ngouille Ndiaye.
Il a par ailleurs indiqué que cette alternative nécessitera qu'on mette une nouvelle ligne de transport.
27 fevrier 2013
Le document sera présenté demain au gouvernement, lors du Conseil des ministres. L'approvisionnement en combustible a été au cœur des débats. Désormais, la Senelec préférera le gaz à la place du pétrole qui est un produit très coûteux. Le patron de la boîte, Pape Dieng, assure qu'il est arrivé à 75% de ses capacités de production grâce à l'acquisition de nouveaux groupes. La Senelec a déjà négocié avec la Sococim de Rufisque l'achat de 10 Mw. Par ailleurs, elle a pu sécuriser 15 Mw au niveau du barrage hydro-électrique de Félou, géré par l'Omvs, et qui va bientôt entrer en service. Cela est une aubaine en termes de coûts de production.
« Nous avons une production énergétique extrêmement thermique. En tout cas, 90 pour cent de la production sont thermiques. C'est pourquoi les projets qui étaient prévus à l'horizon 2013-2017 dans le cadre du Plan Takkal, sont abandonnés. Nous avons éliminé au moins trois projets », a déclaré le ministre de l'Energie, Aly Ngouille Ndiaye, lors d'un conseil interministériel sur l'énergie tenu ce mardi 27 février.
Il renseigne que les projets éliminés étaient des centrales qui fonctionnaient au fuel lourd. « C'est le cas de la centrale de Malicounda, une autre barge de 70 mégawatts et des groupes conteneurisés avec une capacité de 70 mégawatts. Tous ces projets sont abandonnés. En lieu et place, nous voulons développer des centrales au gaz », soutient-il.
Mais du fait que le Sénégal ne dispose pas suffisamment de gaz, les autorités ont décidé d'utiliser du gaz naturel liquéfié. « Nous envisageons de créer une centrale de 150 mégawatts, mais également d'acheter des énergies provenant du gaz de la Mauritanie.
Normalement, dans le courant du mois de mars, nous pourrons signer notre premier contrat d'achat d'énergie solaire. Les négociations sont très avancées avec les partenaires », révèle le ministre de l'Energie.
Dakar, Les agriculteurs et le secteur agro-alimentaire africains pourraient générer un marché de 1.000 milliards de dollars à l'horizon 2030, en élargissant leur accès à des fonds supplémentaires, à l'électricité, à une meilleure technologie et à des terres irriguées, révèle le rapport ''Croissance de l'Afrique : libérer le potentiel du secteur agroalimentaire'', publié lundi, par la Banque mondiale.